« Les chats de l’écrivaine » de Muriel Barbery & Maria Guitart…

Les chats et les écrivains sont souvent associés, pour la bonne cause ! 

Dans ce livre, ce n’est pas l’écrivain qui parle de ses chats mais les chats qui parlent de leur humaine qui est donc auteur, de son éditeur, de ses amis, de son mari… 

Ils sont au nombre de quatre.
Il y a d’abord Kirin qui est la narratrice et qui a 4 ans. Son nom correspond à une marque de bière japonaise et son surnom est « la gracieuse. » 
Puis nous découvrons Petrus, son frère. Lui, il est toujours content ! C’est un renifleur de fleurs et comme le bon vin il est « raffiné ». 
Il y a également Ocha, chartreux de 8 ans, qui est le chef de bande ! Son nom veut dire « thé » en japonais. 
Et enfin Mizu, sa soeur qui est une Munchkin et qui veut dire « eau », toujours en japonais. Elle est surnommée « l’affectueuse ». 

Habitudes de vie, névroses et autres sont décrits de façon humoristique et surtout très poétique.

Aux dires de Kirin, le livre a été écrit, je cite, « pour dénoncer nos conditions de travail et faire connaître notre cause au monde » (sous-entendus nous sommes des « conseillers littéraires »). Imaginez le programme…

Un très joli album pour petits et grands !
Le texte est de Muriel Barbery et les illustrations de Maria Guitart. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (L’observatoire) :

« L’écrivain… quel être mystérieux ! Pourtant, à interroger ses chats, on le comprendrait bien mieux. Au travers des voix de ses alliés aux pattes de velours, Muriel Barbery dévoile les coulisses de la création littéraire. Chacun de ses quatre chartreux a son caractère : Ocha, le chef de bande, un dur au coeur tendre ; sa soeur, l’affectueuse Mizu, avec ses pattes tordues ; le placide et raffiné Petrus, qui aime les fleurs ; enfin, la narratrice, la gracieuse Kirin. Mais chacun a aussi son rôle à jouer dans la bataille de l’écriture : car, mécontents de n’être que des compagnons de délassement, les chats de l’écrivaine ont poussé le dévouement jusqu’à apprendre à lire, devenant, dans l’ombre, les conseillers littéraires de leur maîtresse.

Un texte délicieusement léger sur l’éternelle poésie du quotidien, pétillant d’humour félin et de philosophie nippone, accompagné des illustrations raffinées et aériennes de Maria Guitart. »

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