Je considère ce livre comme une espèce d’ovni olni qui risque de ne pas plaire à tout le monde.
Personnellement son originalité m’a sacrément titillée !
L’humour est corrosif et la lecture parfois inconfortable.
Mais la littérature sert aussi à cela : nous sortir de notre fameuse zone de confort.
Trois personnages principaux…
Va se tisser entre eux une relation aussi bizarre que nécessaire pour chacun étrangement…
Nous sommes Ellinor : tout aussi dégoûtée que fascinée.
Elle fait de nous des voyeurs parce que nous voulons savoir, comprendre, étudier, analyser le lien étrange qui se construit au fur et à mesure entre eux.
Le lecteur est avalé dans l’étrange spirale qu’est leur relation si particulière.
Des lignes qui m’ont fait penser dans le style à Amélie Nothomb et où l’on croise Michel Houellebecq.
Je n’en dis pas plus.
Vous me faites confiance ?
Lina Wolff est une romancière et traductrice suédoise.
Elle a remporté le Prix August en 2016 pour ce roman qui est son second.
Note de l’éditeur (Gallimard) :
“Ellinor, la trentaine bien entamée, sait charger un fusil et se battre au corps-à-corps. Autant dire que les hommes ne lui font pas peur. Pourtant, elle aimerait trouver l’amour. C’est sur un site de rencontres qu’elle fait la connaissance de Calisto, critique littéraire obèse et imprévisible. Il lui révèle avoir en sa possession un manuscrit – inédit, exceptionnel et rédigé par son auteur favori.
Max, écrivain en panne, cherche lui aussi l’âme sœur, en même temps que l’inspiration. Selon ses critères, la femme idéale est polyglotte, comme lui, et dotée d’une forte poitrine, mais elle ne court pas les rues. Une réceptionniste rencontrée lors de ses errances littéraires le met sur la voie : il va écrire Les amants polyglottes, l’histoire familiale de Lucrezia, une aristocrate romaine ruinée.
Le manuscrit, qui n’est autre que celui détenu par Calisto, va lier étroitement tous les personnages et leur faire subir les affres d’une fatalité semblant les observer en riant.”
Un GRAND MERCI à C.D qui se reconnaîtra…
Eh bien… j’ai bien envie de te faire confiance
Laisse-toi tenter aussi alors…