La Chine communiste et un premier amour (naïf mais pour le moins vicieux) vus par une petite fille de sept ans…
C’est drôle et fantaisiste, et en même temps tellement tragique…
Le deuxième roman d’Amélie Nothomb, après « Hygiène de l’Assassin ».
Eh oui, je continue de rattraper mon retard de 20 ans, dans un désordre follement orchestré…
« Les enfants sont encore plus égocentriques que les adultes. C’est pourquoi la Chine m’a fascinée dès que j’y ai posé le pied, à cinq ans. Car ce fantasme, qui est à la portée des esprits les plus simples, n’est pas gratuit. (…) Chacun a son taux de Chine en soi »…
« Au fond, c’est la neige qui a inventé le mystère. Par le fait même, c’est elle sui a inventé la poésie, l’estampe, le point d’interrogation – et ce grand jeu de poste qu’est l’amour »…
« Qu’est-ce-qu’une fleur ? Un sexe géant qui s’est mis sur son trente et un »…
« Récréation. Le mot est clair : il s’agit de se créer à nouveau »…
« L’erreur, c’est comme l’alcool : on est très vite conscient d’être allé trop loin, mais plutôt que d’avoir la sagesse de s’arrêter pour limiter les dégâts, une sorte de rage dont l’origine est étrangère à l’ivresse oblige à continuer »…
Belle lecture à tous !
Editions Le Livre de Poche