« Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » de Virginie Grimaldi…

Chère Virginie Grimaldi,

Cette lettre n’est pas un souvenir de nous deux. 
Nous ne nous connaissons pas encore.
Je ne suis pas certaine qu’il y en aura une autre mais la vie faisant parfois que ce sera mon souvenir, notre souvenir si vous y répondez, un souvenir parmi tant d’autres si suite il y a.
Après tout, nous ne sommes jamais à l’abri d’une belle histoire ( sur un malentendu, ça peut marcher… ).

Je dois vous avouer deux choses.
La première est que les succès en librairie me fichent de plus en plus une peur bleue parce que je suis rarement d’accord avec la masse. Disons pour le dire plus joliment que je navigue souvent à contre-courant, mais je me dis que le principal c’est de savoir nager non ?!
La deuxième est que je vous ai lue uniquement (à la base) pour faire plaisir à Nathalie alias Namg Namg / Eirenamg afin que nos instants parisiens ne soient plus comparables à Waterloo morne plaine lorsqu’elle me parle de vous devant un thé, une pâtisserie ou un hamburger.

Que les choses soient bien claires : je n’ai aucun problème avec la Chick Lit ou les Feel Good. J’en ai d’ailleurs fait une rubrique spéciale sur mon blog. Ce n’est pas parce que c’est plus pétillant que c’est moins profond.
En revanche il faut qu’elle soit bonne, que dis-je, excellente, qu’elle sorte vraiment du lot en d’autres termes, pour susciter un réel intérêt de ma part sinon l’auteur en prend pour son grade.
Eh ben franchement, c’est votre cas ! (avouez que vous respirez là hein ?! J’aime bien faire durer le suspense… ). Mais vous aurez une place de choix, à part. 

Vous avez en effet une palette d’émotions incroyable sans pour autant que l’on se sente cul-cul la praline à la lecture. Bien au contraire. Vous savez conjuguer à merveille une histoire qui tient la route ET une plume (ce qui n’est pas donné à tout le monde en l’espèce).
A travers des thèmes dramatiques, vous avez le don de nous faire rire, pleurer (ça y’est j’ai avoué l’inavouable), de nous faire du bien avec vos mots si justes.
Vos personnages sont terriblement attachants. Simples mais pas superficiels. Des personnes dans lesquelles nous pouvons tous nous retrouver, nous identifier.

Bref en gros vous avez réussi à me bluffer, et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas fréquent.

Alors oui je prends le risque en tant que « blogueuse littéraire » (mais pas que) plutôt étiquetée sérieuse chieuse, ayant participé à des jurys, des soirées mondaines et des évènements du milieu mais en rébellion avec une certaine partie de la « communauté de blogueurs » d’assumer complètement cette lettre ouverte et donc publique.
Je m’expose sans aucun doute à des sourires sous cape, à des réflexions (à l’ombre de messages personnels dont je ne serais jamais la destinataire bien sûr) du style « elle est passée du côté obscure de la littérature (plus « populaire » oui et alors ?!) ou autres railleries mais qu’en ai-je à faire ? Absolument rien.

Oui, je lirai vos précédents et dernier livres en date ainsi que celui en cours et les prochains entre des Classiques que j’affectionne et des Contemporains jugés moins « légers ».
Mieux encore : je ne parlerai plus aux personnes qui ne vous auront pas lue ! (Nathalie puissance 10, sors de ce corps ! )

Parce que la Littérature c’est cela à mes yeux : ce tout incroyablement éclectique que les écrivains nous offrent, des rencontres relevant parfois du surnaturel entre des auteurs et des lecteurs, ce p’tit quelque chose qui fait que et que j’ai ressenti entre vos lignes.

Je ne suis pas forcément à l’aise lorsque je suis sincèrement touchée par quelque chose ou quelqu’un.
Alors, tout simplement : merci d’être là, quelque part, avec votre stylo et votre talent de conteuse hors pair.

Bien à vous

Céline / Charthémiss

Sur ce, n’oubliez jamais de faire tomber vos préjugés et belle lecture à tous !

Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie Virginie Grimaldi Editions Le livre de poche / Fayard

Note de l’éditeur (Le livre de poche / Fayard) :

«  Je veux qu’on divorce. »
Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.

Ce billet inaugure une série de choix de livres qui m’ont requinquée pendant mes deux semaines de vacances cet Eté (ne soyez donc pas étonnés de la suite à venir. J’ai du retard sur le reste mais je vais finir par le combler).

2 réponses sur “« Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » de Virginie Grimaldi…”

  1. Bon et bien, face à cette déclaration, cette lettre, je crois que je n’ai plus le choix. Vu que mes propres vacances approchent à grand pas, je vais donc l’ajouter de suite à ma petite liste estivale !
    (Je ne comprendrais jamais cette manie de juger les gens à leurs lectures, selon le mood du moment c’est une nécessité de lire des genres différents non ? Enfin…)

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