Ce troisième livre était pour ma part très attendu (voir mes deux articles sur ses précédents ouvrages – « L’écrivain de la famille » et « La liste de mes envies »-), d’autant plus dès l’annonce du titre !
Grégoire Delacourt reste sur une lancée qui est désormais la sienne : originalité, humour décapant et style qui lui est bien propre.
Qui d’autre pourrait commencer avec cette phrase sibylline ?
« Arthur Dreyfuss aimait les gros seins. »
Il a vraiment le chic pour nous faire rentrer dans ses livres, vivre ses livres !
« Des mots que l’on connaît, emperlés d’une certaine manière, sont capables de modifier la perception du monde »
« Il faut beaucoup de temps aux princesses blessées »
« Cette poignée de secondes de bonheur valait bien tous les silences du monde. Toutes les attentes. Toutes les souffrances »
« Ce n’est pas le temps qui civilise mais ce qu’on vit »
« Les gouttes de pluie, la lenteur des choses, la délicatesse »
« Le silence aussi possède la violence des mots »
« L’éclat de joie des farces inconséquentes qui sont le ciment des enfances heureuses »
« On doit apprendre à écouter, et non seulement ses mots, mais son corps, sa vitesse, sa force, sa faiblesse et ses silences pour se retrouver dans l’autre »
« Un goût très fin d’éternel »
« Tout durait et restait peuplé d’attente »
A quand le prochain ?
NDLR. Le seul hic : l’avoir lu après l’annonce de Scarlett Johansson d’attaquer éditeur et auteur pour « utilisation et exploitation frauduleuses des droits de la personne », ce qui m’a fait la détester à l’évocation de ses nom et prénom, très présents forcément dans l’ouvrage… Pour ceux qui n’ont pas suivi cette bêtise sans nom, c’est l@ ! Really pathetic isn’t it ? STOP Scarlett please, STOP ! And READ IT please ! (peu de chance que tu lises cet article mais bon…)
Belle lecture à tous !
Editions JC Lattès