Celui-ci aussi j’aurais dû vous en parler depuis un moment.
Cathy aussi me pardonnera pour mon retard…
Note de l’éditeur :
Mathilde pensait avoir rencontré l’homme de sa vie, Gaspard, un homme savoureux, presque parfait. Mais son premier amour, Guillaume, réapparaît la nuit, en songe… Il était parti si loin, depuis si longtemps, et Mathilde n’a jamais pu se résigner à son absence.
Au cœur de cet étrange ménage à trois qui s’installe, entre rêve et réalité, Mathilde se cherche : où est sa vie ? Dans le regret d’un amour défunt ou dans le présent qui lui tend les bras ?
Ne pensez pas lire un feel good ou un chick lit.
Nous en sommes très très loin !
Des lignes infusées aux « frontières de la folie » , aux souvenirs, à la culpabilité, à la famille, à la jumellité, à la vie de couple, aux désirs, à la mort, à l’Amour, à l’essence même de l’écriture.
C’est bien de tout cela dont il s’agit.
On glisse par dissociation avec l’auteur dans les méandres de l’absence, des autres et de soi-même.
La construction du roman est très intéressante en la matière.
Dès les premières lignes, j’ai pensé à cette citation d’Amédéo Modigliani qui a pris tout son sens : « D’un oeil, observer le monde extérieur; de l’autre, regarder au fond de soi-même ».
Il y a quelque chose de particulier dans ce premier roman. Quelque chose d’irrésistible et de surprenant.
C’est comme s’envoyer en l’air, mais pas avec n’importe qui !
C’est une écriture à l’os. Cathy Galliègue n’est pas lente entre les virgules (je savais que je réutiliserais la formule un jour. Voilà qui est chose faite. Clin d’oeil spécial à mon amie Barbara). Elle suce la moelle des mots, pour les poser, les jeter là où il faut. Jamais par hasard.
Plongez vous vite dans ce livre si ce n’est pas déjà fait.
Vous serez ailleurs, assurément.
Il est impossible d’y résister.
« La nuit, je mens » est paru le 3 avril dernier.
Il mérite VRAIMENT de vivre en dehors des traditionnelles rentrées littéraires.
Cathy vit actuellement en Guyane.
A Paris il est 13h30. A Cayenne il est 8h30.
Petit billet surprise du matin, pour une GRANDE ROMANCIERE qui est née et qu’il faut suivre…
Belle lecture à tous !
Editions Albin Michel
2 réponses sur “« La nuit, je mens » de Cathy Galliègue…”