Mon Brun me parlait depuis longtemps de ce roman dit culte (première publication en 1982). J’ai donc fini par le sortir de ma PAL…
De quoi parle-t-il ?
Jimbo Farrar, informaticien surdoué, est chargé par une multinationale de mettre au point un programme destiné à découvrir des enfants au QI extraordinaire. Une fois trouvés ils vont être évalués puis quelques années plus tard réunis et exhibés dans le cadre de l’attribution d’une bourse d’études jusqu’à ce qu’une sortie nocturne à Central Park vienne tout bouleverser…
Mon avis ?
Si j’ai ressenti dès le départ une vraie atmosphère intrigante qui flirte avec les codes du thriller j’avoue que l’auteur m’a quelque peu perdue au fil des pages avec son style d’écriture, le manque de profondeur des personnages et des contextes évoqués ainsi que la présence de certaines inutilités narratives. Dommage parce que les thèmes évoqués (intelligence hors norme, manipulation, pouvoir, dilemmes moraux, limites scientifiques, défis éthiques…) laissaient entrevoir d’excellentes possibilités.
Bonne lecture à tous !
©Céline Huet-Amchin
Note de l’éditeur (Le Livre de Poche) :
Sélectionné parmi les meilleurs romans par toute la presse, La Nuit des enfants rois se déroule à toute allure, comme un merveilleux film, d’où l’on sort ébloui.
Cela se passe, une nuit, dans Central Park, à New York : sept adolescents sont sauvagement agressés, battus, certains violés. Mais ces sept-là ne sont pas comme les autres : ce sont des enfants-génies. De l’horreur, ils vont tirer contre le monde une haine froide, mathématique, éternelle. Avec leur intelligence, ils volent, ils accumulent les crimes parfaits. Car ces sept-là ne sont pas sept : ils sont un. Ils sont un seul esprit, une seule volonté. Celui qui l’a compris, Jimbo Farrar, lutte contre eux de toutes ses forces. A moins qu’il ne soit de leur côté…
Alors, s’ils étaient huit, le monde serait à eux et ce serait la nuit, la longue nuit, La Nuit des enfants rois.