(Lettre ouverte à Ingrid Bétancourt)
Cela fait plus de deux mois que vous m’accompagnez.
De l’Argentine, je ne connaissais finalement que très peu de choses.
Vous m’avez plongée au coeur de sa terrible Histoire, que j’ai trouvée aussi fascinante qu’horrible.
Parce qu’au-delà des personnages de votre roman qui sont très attachants, le génocide politique de votre pays est là, bel et bien présent, à chaque page.
Alors, tout au long de ma lecture, j’ai jonglé entre vos mots et Wikipedia.
Et une collègue-amie argentine a répondu à toutes les questions que je pouvais me poser sur cette période.
Cela m’a aidée « à supporter » (je n’ose pas dire « comprendre » -qui le pourrait ?!-) la description de certaines scènes.
Je ne veux faire ici aucun parallèle avec la captivité que vous avez subie et qui vous appartient.
Ce que vous avez eu « envie » de relater, vous en avez fait un texte émouvant.
Je ne sais pas comment on peut survivre à ce type de barbarie.
Mais je comprends certainement mieux désormais votre amour pour ce pays qui a connu, vécu la Douleur.
J’ai une compassion toute particulière pour le Cambodge depuis plusieurs années.
Je sais désormais que j’en aurai une pour l’Argentine, que je finirai par connaître (en vrai) un jour.
C’est un livre poignant, très fort, comme il en existe peu.
Il occupera une place de choix dans mon coeur, dans ma vie et dans ma bibliothèque.
Editions Gallimard
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