C’est grâce à l’adaptation cinématographique sortie dans les salles obscures le 19 décembre 2018 (que je n’ai pas encore vue cela soit dit en passant) que j’ai eu envie de me plonger dans « La libraire ».
Une atmosphère anglaise comme je les aime, une touche de cruauté sociale, beaucoup d’humour, une folle envie de réaliser un rêve…
Il n’en fallait pas plus pour que je succombe à ce petit bijou littéraire de Penelope Fitzgerald.
« Rien ne semble troubler la paix de Hardborough, aimable bourgade de l’East Anglia. Mais Florence Green, une jeune veuve, a décidé d’y ouvrir une librairie, ce qui déplaît aux notables de la ville. Florence voulait créer innocemment un lieu de sociabilité inédit ; elle découvre l’enfer feutré des médisances. Puis l’ostracisme féroce d’une partie de la population. Surtout lorsqu’elle s’avise de mettre en vente Lolita, le sulfureux roman de Nabokov. Alors, la guerre est déclarée, les clans s’affrontent, les personnages révèlent leur acrimonie. Florence sera très seule pour affronter le conformisme ambiant. »