« La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement » de Svetlana Alexievitch…

Relever certains défis fait du bien. Cela nous sort de notre zone de confort…
Grâce au Reading Classics Challenge, je n’ai aucune honte à révéler que j’ai découvert la plume de Svetlana Alexievitch, Prix Nobel de Littérature en 2015 (mais pas que).

La lecture de ce livre fait écho à celui d’un autre écrivain, Maureen Demidoff, que j’ai lu en temps que jurée du Grand Prix des Lectrices ELLE 2018 : « La tête et le cou » .

Si ce n’est pas une lecture aisée, facile à appréhender du fait notamment du nombre de pages et des horreurs décrites, le choix des témoignages le rendent très marquant.
On se rend très vite compte que l’on a entre les mains l’Histoire du peuple soviétique, ces russes qui ont « besoin de croire en quelque chose » malgré ce qu’ils ont connu, subi (et c’est encore toujours le cas sur beaucoup de points).

Svetlana Alexievitch a collecté « les voix de centaines de témoins brisés » pour créer ce testament édifiant de ce que fut l’URSS.
Au lecteur de se faire son avis.
Personnellement j’en suis ressortie assez rincée et une question reste en suspens : mais quel avenir ont-ils ?!

Note de l’éditeur  (Babel) :

Depuis Les Cercueils de zinc et La Supplication, Svetlana Alexievitch est la seule à garder vivante la mémoire de cette tragédie qu’a été l’URSS, la seule à écrire la petite histoire d’une grande utopie. Mais elle est avant tout un écrivain, un grand écrivain. Ce magnifique requiem utilise une forme littéraire polyphonique singulière, qui fait résonner les voix de centaines de témoins brisés.

2 réponses sur “« La fin de l’homme rouge ou le temps du désenchantement » de Svetlana Alexievitch…”

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