Annabel Abbs fait revivre Lucia Joyce, « la fille de » oui.
J’avoue que je ne connaissais ni son existence, ni sa vie…
Ce livre est le portrait tragique d’une femme artiste sacrifiée par sa famille.
Entre souvenirs et conversations avec Jung son thérapeute, l’emploi du « je » nous propose une immersion plus vraie de nature.
Le lecteur se retrouve ainsi dans la peau de Lucia et ça fait froid dans le dos.
À l’époque rappelez-vous, on internait les femmes pour tout et n’importe quoi…
Cette biographie romancée qui se dévore est mon premier choix dans la catégorie littérature étrangère en tant que jurée du Grand Prix des Lecteurs 2022 Pocket…
Les résultats seront connus sous peu !
En attendant il entre dans le challenge du Mois Anglais.
Belle lecture à tous !
©Céline Huet-Amchin
Note de l’éditeur (Pocket) :
« Qui se souvient de Lucia Joyce ? En 1929, la fille du plus grand auteur irlandais révolutionnait, à Paris, la danse contemporaine. En 1934, elle disparaissait de la scène publique – d’asiles en sanatoriums, tel un jouet aux mains des psychiatres… Sa lumière n’aura brillé que cinq ans. Étouffée par un monstre, son grand écrivain de père, rejetée par un autre, son grand amour Samuel Beckett, elle aura sans cesse été la « muse » des uns, la proie des autres dont on se nourrit puis qu’on fait taire. Il est temps d’entendre, enfin, la voix de Lucia Joyce. »