« Huit mois pour te perdre » de Marie-Diane Meissirel…

Rarissime ne rime pas impossible.
Il y a parfois de très belles rencontres sur Instagram…

Elle habite Hong-Kong. J’habite Paris.
Elle est écrivain. Je suis serial lectrice.

Lorsqu’elle m’a contactée pour me proposer la lecture de son dernier livre sans me connaître, j’en ai été ravie.
J’apprécie les photos qu’elle prend, ses instants de vie qu’elle partage. Aucune raison avec cette sensibilité que je n’affectionne pas ses mots.

Son livre sort aujourd’hui.
Je ne parlerai pas de hasard du calendrier.
Je fais exprès de poster ce billet son jour de parution afin que vous puissiez passer dire « bonjour » à votre libraire préféré et vous l’offrir !

Parce que vous me connaissez désormais.
Si je ne l’avais pas aimé, je l’aurais quoi qu’il en soit chroniqué en expliquant pourquoi.
Il se trouve que je l’ai apprécié.
Beaucoup même.

Note de l’éditeur :

Emma est française, expatriée en Croatie, elle y conseille le ministère de la justice. Dunja est croate. À soixante ans, elle aimerait prendre sa retraite mais doit travailler pour gagner sa vie et entretenir son fils musicien.
Les deux femmes ont un lien : le bébé d’Emma, Bruno, dont Dunja est la nourrice. Alors qu’Emma s’absente souvent pour son travail, Dunja et Bruno fusionnent et l’amour de Dunja pour l’enfant ne cesse de grandir. Le quotidien de ces trois personnages n’est pas parfait, mais ils ont trouvé un certain équilibre. Jusqu’au jour où Emma, rentrant de voyage, apprend que son appartement a été cambriolé et que Bruno et Dunja ont disparu. Ces deux événements pourraient-ils être liés au passé d’Emma qui a longtemps travaillé sur les questions de crimes de guerre dans la région ? Qu’est-il arrivé à Bruno et Dunja? Emma arrivera-t-elle à les retrouver à temps ?

Sur fond d’entrée en Europe d’un pays tout juste sorti du terrible conflit yougoslave, ce très beau roman à deux voix dissèque le verbe aimer en chassés-croisés.

La nostalgie d’une époque révolue et les idéaux de justice font écho à la difficile question de se sentir, de devenir mère avec cette culpabilité de ne pas y arriver tel qu’il le faudrait.

Quand les aspirations se frottent à la réalité, la résilience n’est finalement pas loin parfois…

« Huit mois pour te perdre ».
Un titre magnifique où le « te », d’une belle dualité, renvoie à tous les possibles…

Je parie que ces 173 pages vous donneront envie de lire, comme moi, les deux précédents manuscrits de l’écrivain.

Belle lecture à tous !

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Editions Daphnis et Chloé

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