À la faveur d’une séparation, Jérôme Magnier-Moreno prend la poudre d’escampette en Écosse, berceau de précieux souvenirs…
C’est un formidable journal de bord-récit-carnet artistique que nous propose l’auteur ! Le texte côtoie merveilleusement les peintures (et vice et versa) et font de ce livre un objet hors du commun comme je les apprécie. Chaque chapitre est une couleur, reflet des émotions vécues.
Une expérience immersive qui flirte avec le sublime et peint avec les mots un portrait vivant et coloré de l’Écosse ! Cet ovni littéraire est un magnifique lien entre l’homme et son environnement.
Belle lecture à tous !
NDLR. Livre offert par l’écrivain, que je remercie beaucoup.
©Céline Huet-Amchin
Note de l’éditeur (Gallimard) :
Highlands a été écrit en mouvement. Celui des trains de nuit et des autocars qui m’emportaient là-haut vers le nord de l’Écosse, puis celui des longues marches sur le sol souple de la lande, et enfin ce déplacement d’un autre type, plus intérieur, qui faisait revivre mon enfance à mesure que je m’approchais d’un certain lac sans nom.
De retour de mes vagabondages par les herbages et les tourbières, c’est le calme de mon atelier que je retrouvais, sa chaleur, sa musique, sa profondeur. Une caverne aux rideaux tirés où, dès que je fermais les yeux, je repartais vers une lande qu’il ne me restait qu’à peindre.
Ce livre est le fruit d’un double travail d’écriture et de peinture proposant non pas un texte classiquement illustré, mais la rencontre entre deux univers créatifs distincts — celui du peintre et celui de l’écrivain qui se rejoignent pour raconter chacun leur version d’une même histoire.
J. M.-M.