Note de l’éditeur :
A la maison de la presse de Crux-la-Ville, Constantin Caillaud découvre par hasard Neige noire, un roman d’Émilien Petit dont il croit pourtant avoir tout lu. Excellente trouvaille, elle va lui donner l’occasion rêvée de recontacter Hélène, sa maîtresse évanescente qui lui a fait aimer cet auteur. Mais au moment de la revoir pour lui confier le livre-sésame, il ne parvient plus à le retrouver. Il cherche alors sur Internet ; aucune trace. S’adresse à l’éditeur : le titre n’a jamais figuré au catalogue. Qu’à cela ne tienne, Constantin écrit à Émilien Petit et à ses amis écrivains : tous nient l’existence de Neige noire.
D’entrée de jeu, nous savons donc que la réalité va flirter avec la fiction…
« Je ne me souviens pas du tout de ce que j’ai fait hier au soir »
Le lecteur va ainsi être baladé tout au long du livre dans une histoire aux contours volontairement flous et somme toute originale !
Et cette phrase de Stendhal que l’on retrouve dans le livre est citée fort à propos :
« Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route »
Au-delà des faux semblants, sont abordées non seulement la question des livres, de leurs auteurs, des lecteurs et de l’édition mais également celle du couple.
Comment démêler le vrai du faux ?
Ne pas répondre à la question nous permet de nous laisser porter avec un certain amusement…
Belle lecture à tous !
Editions Buchet / Chastel
NDLR. Cinquième lu de la sélection du Challenge 68 édition 2016 !
Une réponse sur “« Comme neige » de Colombe Boncenne…”