« Un bonheur n’arrive jamais seul » : une parodie (ratée) de tous les clichés du genre ?

Nous sommes bien loin de « la comédie romantique de l’année » !

Les gags sont grossiers, grotesques, à répétition et frisent le ridicule. Gad Elmaleh, que l’on voit plutôt en « bon pote » qu’en amant, ne convainc pas. Sophie Marceau, sublime (plus elle vieillit, plus elle embellit : mais comment fait-elle ?!?!), ne parvient malheureusement pas à sauver le film à elle seule (« au moins et heureusement, elle est là ! »).

La comédie romantique est un exercice plus compliqué qu’il n’y paraît. Savoir faire rire et émouvoir s’avère périlleux si cela est mal fait. Et il faut avouer que les américains possèdent un don (que les autres ont beaucoup de mal à avoir) pour nous transporter dans ce type d’univers…

Concentrez-vous donc sur VOTRE propre bonheur pendant 1h50 ! Vous n’aurez, comme cela, pas eu l’impression de perdre votre temps…

Un bonheur n'arrive jamais seul

 

 

Une « Mademoiselle Julie » à oublier…

Tout était prometteur : les mots claquants de Strindberg et le rôle titre tenu par la brillante Juliette Binoche (que l’on ne présente plus)…

La mise en scène, résolument moderne, aurait pu être intéressante mais malheureusement avec d’autres comédiens qui, là, ont très mal servi le texte.

Et comme si cela était fait exprès : 1h50 de spectacle sans entracte et des rappels forcés.

Je continuerai d’attendre Juliette au cinéma, mais plus jamais au théâtre.

Une véritable déception !

Mademoiselle Julie Théâtre de l'Odéon Paris