Catégorie : Lectures

  • « L’écrivain et la vie » de Virginia Woolf…

    « L’écrivain et la vie » de Virginia Woolf…

    J’ai éprouvé un véritable bonheur de me plonger dans ce petit/grand livre qui attendait depuis des lustres dans ma PAL et que ce Mois anglais a permis de dépoussiérer.

    « Heures en bibliothèque »
    « La lecture »
    « De la relecture des romans »
    « L’art de la fiction »
    « L’écrivain et la vie »
    « La chronique littéraire » (annotée par Leonard Woolf : savoureux !) 
    « Le savoir-faire de l’écrivain »

    Ce recueil de textes écrits tout au long de sa vie invite le lecteur, le critique littéraire et l’écrivain à s’interroger sur son rapport à la Littérature, d’une plume à la fois classique et d’une modernité folle.

    Ce livre nous prouve une fois de plus quelle femme de Lettres incroyable, intemporelle et aux multiples facettes fut Virginia Woolf. 

    A noter la préface éclairante et inspirante d’Elise Argaud, la traductrice. 

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (Rivages poche / Petite Bibliothèque) : 

    « Pour perdurer, chaque phrase doit receler, en son tréfonds, une petite étincelle de feu que le romancier, en dépit du danger, doit à mains nues extraire du brasier. Partant, sa situation est précaire. Il doit s’exposer à la vie ; il doit courir le risque d’être entraîné au loin et trompé par sa duplicité ; il doit s’emparer de ses trésors et ne pas tenir compte du rebut. Mais à un moment donné il lui faut quitter la compagnie et se retirer, seul, dans cette pièce mystérieuse où son corps s’affermit et atteint à la permanence par le biais de processus qui, s’ils échappent au critique, exercent pourtant sur lui une si profonde fascination. Virginia Woolf. Ce recueil de textes écrits tout au long de la vie de Virginia Woolf s’organise autour du rapport de l’écrivain, du lecteur ou du critique à la littérature. Plaçant la lecture au centre du dispositif, Virginia Woolf, par la finesse de sa réflexion, met au jour le fonctionnement du processus de la création littéraire. »

  • « Sang d’encre » de Jill Dawson…

    « Sang d’encre » de Jill Dawson…

    Lu en octobre 2018…
    Je continue d’essayer de rattraper mon retard ! 

    Si le début de ce livre ne m’a pas rendue euphorique, toute l’histoire commence à compter de la page 119 selon moi.

    Patricia Highsmith n’est pas qu’une ombre servant de référence. Véritable personnage de l’histoire à part entière, elle entraîne l’auteur et le lecteur dans un docu-fiction intrigant, dans une histoire assez perverse, psychologique à souhait où on nage continuellement entre deux eaux volontairement obscures. 

    L’écrivain n’est pas sans malmener son lecteur. Jill Dawson joue en effet sur les deux tableaux et elle interroge entre les lignes sur le processus créatif.

    Je qualifierai donc cette vraie/fausse bio, ce vrai/faux thriller de subtil et d’ambigu.
    Le lecteur peut s’y perdre mais personnellement je salue l’originalité du livre.

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (Denoël) : 

    « Lorsque, au milieu des années 1960, la romancière Patricia Highsmith s’installe dans un petit cottage dans le Suffolk, en Angleterre, c’est pour s’isoler et se donner le temps d’écrire, mais également pour protéger son intimité : elle entretient en effet une liaison avec Sam, une femme mariée qui vit à Londres. Cependant Patricia est convaincue que quelqu’un l’observe, la surveille, et cette sensation ne fait qu’augmenter avec l’arrivée d’une jeune journaliste qui multiplie les intrusions dans le sanctuaire où elle espérait trouver la quiétude. Lorsque Sam vient la rejoindre pour une escapade amoureuse, les choses ne tardent pas à tourner au drame? Ironie suprême, la grande Patricia Highsmith, qui excelle dans l’art de raconter des histoires de meurtre et de violence, ne serait-elle pas en train de devenir l’héroïne de ses romans d’angoisse ? »

  • « Le libraire de Wigtown » de Shaun Bythell…

    « Le libraire de Wigtown » de Shaun Bythell…

    J’ai lu ce roman en août 2018 et je ne vous en parle que maintenant…
    Mieux vaut tard que jamais ! 

    Journal de bord d’un libraire d’une bourgade du Sud-Ouest de l’Ecosse , ces lignes sont une lecture jubilatoire où les pépites des clients vous feront rire aux éclats (si vous appréciez comme il se doit l’humour anglais of course!).  

    La vie des libraires est très bien décrite ainsi que les coulisses, l’envers du décor (non non non, ces derniers ne passent pas leurs journées à lire contrairement à ce que peuvent penser des générations de dévoreurs d’encre fraîche ou vieillie).

    L’écrivain nous convie également à réfléchir sur ce que sont les vrais lecteurs, les best-sellers, le succès et j’en passe. 

    Les pages de ce premier roman fleurent bon l’atmosphère so british que j’aime tant, la passion du papier, les mots… et nous offrent de bons conseils littéraires au passage. 

    Vous passerez un bon moment. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    « Les vrais lecteurs sont rares, même si une multitude de gens
    se considèrent comme tels. »

    « A mesure que le succès et la renommée d’un auteur s’accroissent,
    le tirage de ses ouvrages augmentent également. »

    « Les recueils de poésie sont autant de possibles qui, un jour peut-être,
    seront déterrés et soigneusement époussetés
    par des paléontologues de la Littérature »

    Note de l’éditeur (Autrement) : 

    « Bienvenue à Wigtown, charmante petite bourgade du sud-ouest de l’Écosse. Wigtown, son pub, son église… et sa librairie – la plus grande librairie de livres d’occasion du pays. De la bible reliée du XVIe siècle au dernier volume d’Harry Potter, on trouve tout sur les kilomètres d’étagères de ce paradis des amoureux des livres. Enfin, paradis, il faut le dire vite…

    Avec un humour tout britannique, Shaun Bythell, bibliophile, misanthrope et propriétaire des lieux, nous invite à découvrir les tribulations de sa vie de libraire. On y croise des clients excentriques, voire franchement désagréables, Nicky, employée fantasque qui n’en fait qu’à sa tête, mais aussi M. Deacon, délicieux octogénaire qui se refuse à commander ses livres sur Amazon.

    Entre 84, Charing Cross Road d’Helene Hanff et Quand j’étais libraire de George Orwell, Le Libraire de Wigtown invite le lecteur à découvrir l’envers du décor : si l’amour de la littérature est primordial pour exercer le métier de libraire, on y apprend qu’il faut aussi un dos en béton et une patience de saint! »

  • « Rendez-vous avec le crime » de Julia Chapman…

    « Rendez-vous avec le crime » de Julia Chapman…

    C’est La Thé Box qui m’a offert ce premier opus lors d’un Tea Time so british il y a plusieurs mois… 

    Ma PAL (pile à lire pour celles et ceux qui ne comprendraient pas : y-en-a-t-il encore really?!) étant devenue une bibliothèque à part entière, il était temps d’en extraire un et de me plonger enfin dans celui-ci en particulier, d’autant plus après que Martine alias Plaisirs à cultiver m’ait parlé du « Mois anglais » qui s’achève le 30 juin prochain (je m’y prendrai à l’avance en 2020, promis !). 

    Ce livre fut un p’tit délice accompagné de tasses d’un excellent Earl Grey ! 

    Classé dans les « Cosy Mysteries » (catégorie que je valide même si je déteste les étiquettes dans l’absolu mais celles-ci sont nécessaires pour s’y retrouver sur un blog), vous vous délecterez comme il se doit de l’atmosphère campagnarde anglaise du Yorkshire et des personnages auxquels on s’attache rapidement. 
    L’intrigue est simple mais vous fera passer quoi qu’il en soit un excellent moment. 

    Je me suis offert le deuxième tome des « enquêtes de Samson et Delilah » lors de mon passage à Saint Maur en Poche samedi. 
    Julia Chapman avec qui j’ai pu discuter est, ce qui ne gâche rien, absolument adorable. 

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (La Bête Noire) : 

    « Quand Samson O’Brien débarque sur sa moto rouge à Bruncliffe, dans le Yorkshire, pour y ouvrir son agence de détective privé, la plupart des habitants voient son arrivée d’un très mauvais oeil. De son côté, Delilah Metcalfe, génie de l’informatique au caractère bien trempé, tente de sauver de la faillite son site de rencontres amoureuses. Pour cela, elle décide de louer le rez-de-chaussée de ses locaux. Quelle n’est pas sa surprise quand son nouveau locataire se révèle être Samson – et qu’elle découvre que son entreprise porte les mêmes initiales que la sienne !
    Les choses prennent un tour inattendu lorsque Samson met au jour une série de morts suspectes dont la piste le mène tout droit… à l’agence de rencontres de Delilah ! »

  • « À la ligne » de Joseph Ponthus…

    « À la ligne » de Joseph Ponthus…

    À mon libraire je m’entends encore demander 
    Avez-vous toujours le Ponthus 
    LE Ponthus
    Un premier roman
    Et déjà un classique 

    Les pensées d’un homme simple
    Les pensées d’un ouvrier
    Les pensées d’un sans dent
    Les pensées d’une personne du peuple
    Dans sa manière la plus circonstanciée

    Sa relation au travail
    Sa relation avec les autres
    Sa relation avec sa femme
    Sa mère aussi

    Le travail à la chaîne
    Les conversations
    Les attitudes
    Les grèves
    Le management
    La fatigue
    Le corps meurtri
    La maladie
    Les missions à la petite semaine
    L’attente des paiements

    Chers hommes politiques
    Si ce n’est pas déjà fait
    Ayez le courage et la volonté de lire ce livre
    Vous pourrez certainement enfin comprendre
    Ce qu’une grande majorité de Français vivent au quotidien
    Bien loin de toutes les dorures de la République

    Parce qu’à l’usine il ne faut pas croire
    On peut y croiser des écrivains
    Guillaume Apollinaire, Georges Perec
    Des chanteurs aussi
    Barbara, Trénet, Nougaro, Brel, Vanessa Paradis
    Et des poètes
    Léo Ferré
    Pour ne citer qu’eux

    Pas de ponctuation pour mieux comprendre ce qu’est la répétition
    Des vers libres comme un pied de nez
    Beauté tragique d’une époque devenue complètement folle
    Ou comment la Littérature peut sauver de tout

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (La Table Ronde) : 

    « À la ligne est le premier roman de Joseph Ponthus. C’est l’histoire d’un ouvrier intérimaire qui embauche dans les conserveries de poissons et les abattoirs bretons. Jour après jour, il inventorie avec une infinie précision les gestes du travail à la ligne, le bruit, la fatigue, les rêves confisqués dans la répétition de rituels épuisants, la souffrance du corps. Ce qui le sauve, c’est qu’il a eu une autre vie. Il connaît les auteurs latins, il a vibré avec Dumas, il sait les poèmes d’Apollinaire et les chansons de Trenet. C’est sa victoire provisoire contre tout ce qui fait mal, tout ce qui aliène. Et, en allant à la ligne, on trouvera dans les blancs du texte la femme aimée, le bonheur dominical, le chien Pok Pok, l’odeur de la mer. 
    Par la magie d’une écriture tour à tour distanciée, coléreuse, drôle, fraternelle, la vie ouvrière devient une odyssée où Ulysse combat des carcasses de bœufs et des tonnes de bulots comme autant de cyclopes. »

  • « Great New York! » de Guy Hervier…

    « Great New York! » de Guy Hervier…

    Ou Big Apple dans tous ses états…

    Ce beau livre des éditions Macha Publishing propose une plongée dans la ville où l’on ne dort jamais.

    Histoire, économie, population, politique, société, arts et culture : tout est passé en revue et fort bien illustré ! 

    Pour les amoureux de New York, comme moi.
    C’est une ville où j’aurais pu vivre.

    Le lire m’a terriblement donné envie d’y retourner…

    Belle découverte ou redécouverte à tous !

     

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Macha Publishing) : 

    « Anne Hidalgo, présidente élue du C40 et maire de Paris, préface de prochain beau-livre de Guy Hervier Great New-York : « Parmi les villes-mondes qui véhiculent un imaginaire quasi-mythiques, par l’attraction qu’elles provoquent, l’histoire qu’elles convoquent et la modernité qu’elles incarnent, Paris et New-York se ressemblent particulièrement ». »

    Encore un GRAND MERCI à O.K qui se reconnaîtra. 

  • « Bondrée » d’Andrée A. Michaud…

    « Bondrée » d’Andrée A. Michaud…

    L’écrivain nous plonge dès les premières lignes dans une atmosphère mystérieuse et captivante, où la nature et « Bondrée » sont des personnages à part entière, dans une sorte de huis clos que je ne vous dévoilerai pas. 

    Les Québécois ont, selon moi, le meilleur des deux mondes : le côté littéraire très français et le côté conteur d’histoire hors pair spécifique aux anglo-saxons. 
    Les connaisseurs apprécieront… 

    Si les éditions Rivages ont classé le livre dans leur collection Noir, Andrée A.Michaud mérite que l’on s’intéresse aussi à sa plume. 
    Elle a un tel talent que vous vous laisserez happer par ses magnifiques descriptions (qui sont très cinématographiques au passage), les chemins dans lesquels elle vous emmène pour mieux vous perdre jusqu’au dénouement final dans les dernières pages.  

    Une réussite et une personne humaine profondément attachante que j’ai eu le plaisir de rencontrer hier au soir avec d’autres membres enthousiastes grâce au Picabo River Book Club et aux Editions Rivages (un GRAND MERCI renouvelé à Léa et Alain qui se reconnaîtront). 

    Belle lecture à tous ! 

    Je ne sais pas ce que j’ai avec les Québécois en ce moment, mais leur Littérature est une merveilleuse découverte à mes yeux.
    Je vous parlerai bientôt de leurs poètes…  

    Note de l’éditeur (Rivages noir) : 

    « À l’été 67, une jeune fille disparaît dans les épaisses forêts entourant Boundary Pond, un lac aux confins du Québec rebaptisé Bondrée par un trappeur enterré depuis longtemps. Elle est retrouvée morte, sa jambe déchirée par un piège rouillé. L’enquête conclut à un accident : Zaza Mulligan a été victime des profondeurs silencieuses de la forêt. Mais lorsqu’une deuxième adolescente disparaît à son tour, on comprend que les pièges du trappeur ressurgissent de la terre et qu’un tueur court à travers les bois de Bondrée.
    Une écriture raffinée au service d’atmosphères angoissantes et de subtiles explorations psychologiques, dans la plus pure tradition de Twin Peaks de David Lynch.
     
    ANDRÉE A. MICHAUD, romancière québécoise de premier plan, est l’auteure de dix ouvrages, dont Le Ravissement (2001, Prix du Gouverneur général du Canada) et Mirror Lake (2007, Prix Ringuet).
     
    Bondrée a reçu le Prix du Gouverneur général du Canada, le Prix Arthur Ellis et le Prix Saint-Pacôme du roman policier. »

  • « Les Dieux de Howl Mountain » de Taylor Brown…

    « Les Dieux de Howl Mountain » de Taylor Brown…

    Une magnifique couverture pour un roman qui ne peut pas laisser indifférent ! 

    Mêlant les genres littéraires d’une manière assez surprenante, trop en dire serait le dévoiler et il perdrait à mes yeux tout son intérêt.

    Imprégnée d’une certaine lenteur, l’histoire prend son ampleur et se révèle au fil des pages.
    Au lecteur d’être patient ! Il fait en effet sans aucun doute partie de ces livres qu’il ne faut pas abandonner même si le temps que tout s’installe comme il se doit on peut parfois être tenté… 

    La traduction de Laurent Boscq est remarquable et de cette ombre choisie une belle plume américaine émerge incontestablement.
    Cela a sans aucun doute participé à mon plaisir de lecture. 

    J’ai lu ce livre  grâce au Picabo River Book Club et dans le cadre d’une rencontre avec l’auteur demain matin. 

    Note de l’éditeur (Albin Michel) : 

    « Hanté par la guerre de Corée, où il a perdu une jambe, Rory Docherty est de retour chez lui dans les montagnes de Caroline du Nord. C’est auprès de sa grand-mère, un personnage hors du commun, que le jeune homme tente de se reconstruire et de résoudre le mystère de ses origines, que sa mère, muette et internée en hôpital psychiatrique, n’a jamais pu lui révéler. Embauché par un baron de l’alcool clandestin dont le monopole se trouve menacé, il va devoir déjouer la surveillance des agents fédéraux tout en affrontant les fantômes du passé…
    Entre les courses automobiles illégales, les pasteurs qui prêchent avec des serpents venimeux dans les mains, les coutumes et croyances d’un endroit reculé au début des années cinquante, c’est tout un univers que fait revivre Taylor Brown dans ce roman haletant qui rappelle Donald Ray Pollock et Tom Franklin »

  • « Les femmes de Heart Spring Mountain » de Robin MacArthur…

    « Les femmes de Heart Spring Mountain » de Robin MacArthur…

    Lu dans le cadre d’une rencontre avec l’écrivain demain matin grâce au Picabo River Book Club, je me rends compte que mon non emballement (inutile de le nier) ne m’aide pas pour en parler. 

    La vie, l’amour, la maternité…
    Des portraits, des destins de femmes mais également une voix masculine… 
    « La rivière, les bois, les champs, la maison »…
    Des allers-retours dans le temps…
    Revenir sur les lieux de son enfance pour retrouver la trace de quelqu’un et tomber sur des secrets de famille…

    Voici les quelques notes relevées lors de ma lecture. 

    Cela étant dit, dans ces cas-là, il est inutile de s’acharner pour tenter de publier THE « chronique ».
    Ne l’ayant pas abandonné en cours de route je l’ai donc trouvé plutôt plaisant. 
    Ce qui m’a contrariée je pense au final, c’est que malgré le fait que les personnages soient bien campés ils ne m’ont pas laissée un souvenir indélébile une fois la lecture achevée.
    Beaucoup de membres du Club l’ont aimé. Je respecte complètement leurs avis. Il a, à n’en pas douter, des qualités littéraires.
    C’est un livre au souffle romanesque indéniable, où la nature et le respect de l’environnement tiennent une place prépondérante comme savent si bien le faire les auteurs américains. Il m’a juste manqué ce petit plus qui fait toute la différence.

    Note de l’éditeur (Albin Michel) :

    « Août 2011. L’ouragan Irene s’abat sur le Vermont, laissant derrière lui le chaos et la désolation. Loin de là,  à La Nouvelle-Orléans, Vale apprend que sa mère a disparu lors du passage de la tempête. Cela fait longtemps que la jeune femme a tourné le dos à sa famille, mais cette nouvelle ne lui laisse d’autre choix que de rentrer chez elle, à Heart Spring Mountain.
    Elle y retrouve celles qui ont bercé son enfance : la vieille Hazel qui, seule dans sa ferme, perd la mémoire, et Deb, restée fidèle à ses idéaux hippies. Mais si elle est venue là dans le seul but de retrouver sa mère, c’est aux secrets des générations de femmes qui l’ont précédée que Vale va se confronter, réveillant son attachement féroce à cette terre qu’elle a tant voulu fuir. 
    Après Le Cœur sauvage, un recueil de nouvelles unanimement salué par la critique et les libraires, Robin MacArthur signe, d’une écriture pure et inspirée par la nature sauvage du Vermont, un émouvant premier roman sur le lien à la terre natale, et offre une réflexion lumineuse sur l’avenir de notre planète. »