« Le sermon de la chute de Rome » de Jérôme Ferrari…

Ne pas se fier au titre, qui peut « faire peur » au premier abord !

C’est avec un style affûté que Jérôme Ferrari nous parle de la chute des mondes, de tous les mondes, quels qu’ils soient, avec une réflexion des plus intelligentes sur l’âme humaine…

A chacun d’y « trouver sa place », et même si globalement c’est assez déprimant ce livre nous incite à continuer de philosopher (au comptoir, ou ailleurs) au-delà de sa dernière page.

Ma réflexion se poursuit donc…

Belle lecture à tous !

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Editions Actes Sud

Un clin d’oeil à vous, Carole Zalberg, qui m’avez donné envie de lire ce livre.
Ou comment, en suivant « ses » écrivains sur un réseau social, on en découvre d’autres avec cette pointe de délice qu’est le partage…

« Multifaceted »

photo

Emaux de Briare et grès sur buste en papier mâché
Joint : mélange marron « clair » et noir
Haut et dessous du buste : peinture à l’huile couleur vert
Pied couleur argenté mat

Création originale et unique

 

« Occupe-toi d’Amélie »…

Marcel est le meilleur ami d’Etienne qui entretient Amélie, « cocotte » de son état !
Marcel reçoit la visite de son parrain belge, venu lui remettre son héritage, à la seule condition………. qu’il se marie !
Etienne demande à Marcel de s’occuper d’Amélie pendant son absence militaire et afin qu’il veille à ce que celle-ci lui reste fidèle. En échange, elle sera la fausse mariée de Marcel aux yeux de l’oncle belge.
A partir de là, le Vaudeville peut commencer…

Pas de portes qui claquent (merci), et des comédiens plutôt bons dans leurs rôles.
Joie et rires seront les maîtres mots d’une soirée tout en légèreté !

Occupe-toi d'Amélie Théâtre de la Michodière

 

« Les lisières » de Olivier Adam…

Une claque !

Paul/Olivier balade son spleen, entre Saint Malo, la banlieue et Paris, avec son double comme ombre.

Etre là, tout en étant ailleurs, sans pouvoir, vouloir y être…

On suit Paul/Olivier dans toutes ses dérives.
Rien ne lui est épargné. Il faut dire qu’il n’y va pas non plus avec le dos de la cuillère.
On le plaint,  on le déteste,  on le comprend…

Comment faire lorsque l’on se sent bien ni ici, ni là, ni là-bas, ni ailleurs ?
Ah si… peut-être qu’il existe le bien-être terrestre, peut-être… Mais pour combien de temps ?

Comme une résonnance où les échos n’en finiraient pas, comme un renvoi à nos propres lisières…

L’on y retrouve tous les thèmes qui sont si chers à l’auteur.

Un livre habité, abouti.

Belle lecture à tous !

Les Lisières Olivier Adam

« En dépit de tout ce que je pouvais en dire ou écrire, je n’étais plus d’ici. Et puisqu’il semblait acquis que je ne serais jamais non plus d’ailleurs, j’étais désormais condamné à errer au milieu de nulle part »

« Avoir le cerveau léger jusqu’à l’absence »

« Les barrières ne servaient à se protéger de rien, d’aucun voleur, d’aucune agression. Elles étaient juste psychologiques, des symboles destinés à éviter que tout le monde se barre en courant »

« Peut-on être nostalgique de ce qu’on a oublié ? Peut-on regretter de ce qu’on a perdu, en souffrir si on n’en a pas gardé la moindre trace, le moindre souvenir ? »

« Soudain la mer s’est répandue devant mes yeux, et j’ai eu la sensation qu’on ouvrait mon cerveau pour le laisser libre de s’étendre après des jours entiers dans un Tupperware »

Editions Flammarion

« Le Roi se meurt »…

Je viens de réaliser un rêve d’enfant aujourd’hui : voir « mon Javert » préféré au cinéma,
Michel Bouquet, sur la scène d’un théâtre !

Beauté de cette voix si particulière, beauté du jeu de comédien, beauté de l’éternelle jeunesse d’un acteur aimé, beauté de cette vieillesse qui l’a envahi si paisiblement…

Beaucoup d’émotions, des rappels debout…
Un GRAND Monsieur, comme il en existe peu !

« Le Roi se meurt » d’Eugène Ionesco : un rôle sur mesure à 86 ans.

Bérenger Ier : « Qui veut me donner sa vie ? »
J’ai eu envie de répliquer, sans aucune hésitation, « Moi ! »

Le Roi se meurt Théâtre des Nouveautés Michel Bouquet