« Trente jours d’obscurité » de Jenny Lund Madsen…

Hannah, romancière danoise primée, est contre toute forme de littérature «facile» et prône une littérature digne de ce nom, plus profonde. Lorsqu’elle provoque publiquement un auteur à succès qu’elle exècre, Jorn Jensen, en lui affirmant que «n’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois», elle ne s’attend pas à se retrouver en Islande pour écrire un livre d’un genre littéraire qui n’est pas le sien ni à enquêter sur un meurtre…

Jenny Lund Madsen est plus connue dans son pays pour ses scénarios, et pour un premier roman, c’est un coup de maître! Elle a su camper admirablement ses personnages et les immerger dans un double jeu passionnément addictif.

Une nouvelle plume à découvrir c’est toujours intéressant! Au-delà du côté policier j’ai beaucoup apprécié les réflexions qui portent sur la littérature et la création littéraire.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Gallmeister) : 

“N’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois !” Hannah en est persuadée lorsqu’elle interpelle Jørn Jensen, star du polar au Danemark. Snob, alcoolique et solitaire, Hannah est elle aussi romancière, mais elle écrit de la ‘‘vraie’’ littérature. Même si, dernièrement, elle est en panne d’inspiration. Aussi, quand Jensen la met au défi d’écrire un polar en trente jours, accepte-t-elle le pari. Direction l’Islande, ses tempêtes de neige et sa nature indomptable, le décor idéal pour un roman policier. Le voyage prend néanmoins une autre tournure lorsqu’un adolescent est retrouvé mort dans le village où Hannah a posé ses valises. La romancière s’improvise alors enquêtrice. Mais ses maladresses et son insistance ne sont pas du goût de tous. Entre orgueil et écueils, Hannah trouvera-t-elle enfin sa propre lumière ?

Du jeu de pistes au jeu d’écriture, Trente jours d’obscurité est un polar dépaysant et touchant, loin des sentiers battus.

À la table de Jane Austen de Robert Tuesley Anderson…

Revêtez votre tablier, sortez vos ustensiles, et choisissez une ou plusieurs recettes parmi les nombreuses (70 !) propositions salée et sucrées que contient ce très joli livre (petits déjeuners, pique-niques, collations, repas légers, déjeuners, dîners, friandises, douceurs, glaces, gâteaux, desserts) !

Au-delà de l’aspect cuisine (à la mode Régence s’il vous plaît !) vous plongerez dans l’atmosphère et les œuvres de Jane. C’est donc un double plaisir, gourmand et littéraire, qui vous attend…

Vivement un rafraîchissement des températures actuelles bien trop chaudes pour pouvoir déguster le chocolat chaud du Général Tilney !

Belles recettes et dégustations à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Hachette Heroes) :

« Les bonnes tartes aux pommes représentent une part importante du bonheur de notre foyer. » (Jane Austen)
 
Du pique-nique à Box Hill aux dîners de famille de Mrs Bennet en passant par le souper au Netherfield Ball et la cueillette de fraises à Donwell Abbey, la cuisine joue un rôle-clé dans les romans de Jane Austen.
 
Avec À la table de Jane Austen retrouvez dans votre assiette l’esprit et la verve d’Austen à l’époque de la Régence, à travers de nombreuses recettes réinventées au goût du jour. La soupe blanche de Netherfield, les tartes du pique-nique de Box Hill, le chocolat chaud du General Tilney ou encore le gâteau aux baies d’été, offrez-vous grâce à plus de 70 recettes une immersion pleine de charme et de saveurs dans l’œuvre d’Austen.
 
Ce ravissant livre de cuisine renferme également des courts textes et des notes liés à Jane Austen et à son œuvre, pour une immersion totale dans l’univers de la célèbre romancière.

« La cité des brumes oubliées » de Sachiko Kashiwaba…

C’est l’histoire d’une petite fille (Lina) que son père envoie en vacances dans le nord du Japon et qui se perd dans un épais brouillard… Une fois les brumes dissipées, elle se retrouve dans un étrange village à « l’Avenue extravagante » unique ! Dans cette « vallée des brumes », son père connaît quelqu’un qui…

Roman d’apprentissage, conte initiatique et métaphorique… Lina va devoir se dépasser, affirmer son caractère et ainsi « grandir » au milieu de personnages et de lieux extraordinaires.

Une lecture enchanteresse ! 

Ce livre est paru en 1975. C’est la première fois qu’il est traduit en français. Pour la petite histoire les studios Ghibli et Miyazaki l’ont adapté pour devenir le célèbre « Voyage de Chihiro » (que je n’ai pas encore vu, mais c’est prévu pour bientôt !). 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Ynnis) : 

Partie seule dans un lieu reculé pour les vacances, Lina se perd dans un épais brouillard. Lorsque la brume se dissipe enfin, la jeune fille découvre au cœur de celle-ci un village incongru… peuplé de personnages mystérieux et hauts en couleur.

Coincée dans la pension d’une vieille mégère à la tête bien trop grosse, Lina va alors devoir travailler dans des boutiques plus extravagantes les unes que les autres pour regagner sa liberté au cours d’un voyage d’apprentissage rythmé par des rencontres inoubliables.

« Journal anthropique de la cause animale » d »Anne Defreville…

En fonction du degré de vos convictions, vous ne verrez assurément plus les animaux, le bien-être et la cause animale de la même façon après la lecture de ce journal NÉCESSAIRE et INDISPENSABLE !

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Futuropolis) : 

Quelle est la part de l’humanité dans la crise écologique ? Non, l’humanité c’est trop large. Quelle est NOTRE responsabilité individuelle ? Bien sûr, c’est un vaste sujet et il n’est pas ici question d’essayer d’en aborder tous les contours ni de parler de la situation de tous les animaux.
Par courts chapitres, le lecteur se rendra au Centre ornithologique de Pont de Gau, au CNRS, dans une tannerie de peaux de crocodiles d’une grande marque de luxe française, à la SPA, suivra le travail de différentes associations écologiques, ira à la rencontre d’un couple de bergers dans le Var et fera connaissance avec les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie). Le livre se fait également le porte-parole de plusieurs associations qui expliquent leurs combats au quotidien (contre la pêche intensive ou la sauvegarde des baleines).

Un journal naturaliste constitué de rencontres, reportages, souvenirs, dans différents milieux (l’alimentation, l’industrie du luxe, la santé, la recherche…), qui propose au lecteur de faire une introspection sur l’attitude contradictoire de l’homme face à l’animal : son amour inconsidéré pour les animaux face à leur extermination anthropique.

 

« La librairie des rêves ensevelis » de Madeline Martin…

À peine embauchée dans la librairie londonnienne de Mr Evans grâce à sa logeuse Mrs Weatherford (meilleure amie de feu sa mère), Grace Bennett et tous ceux qui l’entourent connaissent les affres de la Seconde Guerre Mondiale… 

Quelques pages tournées suffisent à installer les personnages et l’atmosphère.
Madeline Martin a le don de nous immerger dans une capitale en guerre où les livres ont un grand pouvoir salvateur !
Les descriptions de la vie quotidienne des londoniens en plein conflit sont des plus réalistes (beaucoup d’émotions sont à prévoir à la lecture). Mais malgré l’horreur vécue cette période si particulière est illuminée par une énorme solidarité humaine bienveillante. 

Vous aimez les livres, les librairies, les caractères attachants et les contextes historiques émouvants ? Ce manuscrit abouti et réussi au souffle romanesque très fort est pour vous !

« Inspiré de l’histoire vraie des librairies londoniennes qui sont restées ouvertes pendant le Blitz », il aura pour ma part une place de choix dans mes bibliothèques.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Charleston) : 

« Hyde Park, le grand magasin Harrods, les bus rouges à impériale… En s’installant à la capitale, Grace Bennett découvre le charme et l’effervescence de Londres. Mais le travail qu’elle décroche dans une petite librairie est bien loin du glamour dont elle rêvait. Les étagères où s’entassent les livres croulent sous la poussière, le propriétaire, Mr Evans, est aussi revêche et austère que l’intérieur exigu de son établissement et dehors, la guerre gronde déjà.

Pourtant, entre les black-out et les évacuations qui rythment son quotidien, c’est au coeur de ces rayonnages pleins à craquer que Grace trouve une ressource insoupçonnée et s’abandonne aux joies de la lecture.

Une nuit de bombardements, alors que la panique règne dans l’abri antiaérien où tout le quartier a trouvé refuge, Grace commence à lire à voix haute. Et chaque soir d’attaque, bravant l’horreur et la peur, elle va puiser dans les plus beaux romans de la littérature anglaise l’espoir de jours meilleurs.

Inspiré de l’histoire vraie des librairies londoniennes qui sont restées ouvertes pendant le Blitz, un roman historique poignant sur le pouvoir unificateur et inspirant des livres et de la littérature.

« UNE HISTOIRE DE SURVIE TRÈS HABILEMENT MENÉE AU COEUR DES HEURES LES PLUS SOMBRES DE L’HISTOIRE. »

Library Journal »