Hannah, romancière danoise primée, est contre toute forme de littérature «facile» et prône une littérature digne de ce nom, plus profonde. Lorsqu’elle provoque publiquement un auteur à succès qu’elle exècre, Jorn Jensen, en lui affirmant que «n’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois», elle ne s’attend pas à se retrouver en Islande pour écrire un livre d’un genre littéraire qui n’est pas le sien ni à enquêter sur un meurtre…
Jenny Lund Madsen est plus connue dans son pays pour ses scénarios, et pour un premier roman, c’est un coup de maître! Elle a su camper admirablement ses personnages et les immerger dans un double jeu passionnément addictif.
Une nouvelle plume à découvrir c’est toujours intéressant! Au-delà du côté policier j’ai beaucoup apprécié les réflexions qui portent sur la littérature et la création littéraire.
Belle lecture à tous !
©Céline Huet-Amchin
Note de l’éditeur (Gallmeister) :
“N’importe quel imbécile peut écrire un polar en un mois !” Hannah en est persuadée lorsqu’elle interpelle Jørn Jensen, star du polar au Danemark. Snob, alcoolique et solitaire, Hannah est elle aussi romancière, mais elle écrit de la ‘‘vraie’’ littérature. Même si, dernièrement, elle est en panne d’inspiration. Aussi, quand Jensen la met au défi d’écrire un polar en trente jours, accepte-t-elle le pari. Direction l’Islande, ses tempêtes de neige et sa nature indomptable, le décor idéal pour un roman policier. Le voyage prend néanmoins une autre tournure lorsqu’un adolescent est retrouvé mort dans le village où Hannah a posé ses valises. La romancière s’improvise alors enquêtrice. Mais ses maladresses et son insistance ne sont pas du goût de tous. Entre orgueil et écueils, Hannah trouvera-t-elle enfin sa propre lumière ?
Du jeu de pistes au jeu d’écriture, Trente jours d’obscurité est un polar dépaysant et touchant, loin des sentiers battus.