« Liv Maria » de Julia Kerninon…

Liv Maria habite sur une île avec des parents aimants qui l’envoient à Berlin du jour au lendemain suite à un incident dont elle est victime. Cette destination ne sera pas la seule qu’elle connaîtra : tous les lieux qu’elle habitera et les hommes qu’elle rencontrera feront d’elle la femme qu’elle est devenue. 

Avec ce nouveau roman Julia Kerninon nous dresse un magnifique portrait de femme dont nous suivons le cheminement intérieur au fil des pages et des voyages. Elle nous questionne sur l’enfance, le deuil, le sexe, l’Amour, le destin, les secrets, la vie… Et comme toujours dans ses écrits, livres et Littérature tiennent une place de choix !

Liv Maria Christensen.
Retenez bien les nom et prénom de ce personnage : vous n’êtes pas prêts de l’oublier. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (éditions L’iconoclaste) : 

« Son nom est Liv Maria Christensen. Enfant solitaire née sur une île bretonne, entre une mère tenancière de café et un père marin norvégien. Envoyée subitement à Berlin à l’âge de 17 ans, elle tombe amoureuse de son professeur d’anglais. Le temps d’un été, elle apprend tout. Le plaisir des corps, l’intensité des échanges. Mais, à peine sortie de l’adolescence, elle a déjà perdu tous ses repères. Ses parents décèdent dans un accident, la voilà orpheline. Et le professeur d’été n’était peut-être qu’un mirage. Alors, Liv Maria s’invente pendant des années une existence libre en Amérique latine. Puis, par la grâce d’un nouvel amour, elle s’ancre dans une histoire de famille paisible, en Irlande. Deux fils viennent au monde. Mais Liv Maria reste une femme insaisissable, même pour ses proches. Comment se tenir là, dans cette vie, avec le souvenir de toutes celles d’avant ?

Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d’une femme marquée à vif par un secret inavouable. Et explore avec une grande justesse les détours de l’intime, les jeux de l’apparence et de la vérité. »

« Un putain de conte de putain de chat » de Lapuss et Tartuff…

Lorsqu’un chat qui ressemble à une barbe à papa des beaux quartiers se perd loin de l’Upper East Side, cela donne un conte sarcastique irrésistible…. et en filigrane de belles réflexions félines sur le vivre en milieu fermé, ou pas !

Je vous le recommande vivement. 

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (éditions Kennes) : 

« Quand l’un des plus beaux chats de la ville, prétentieux et choyé à outrance par son esclave de maîtresse, se perd un soir en pleine forêt, les choses se compliquent pour lui… Face aux chats errants et autres animaux sauvages tels d’effrayants rongeurs et rapaces, il n’aura d’autre choix que de s’endurcir s’il veut rentrer chez lui. Spin-off de la série à succès « Putain de Chat », ce putain de conte vous emmène dans une putain d’aventure ! »

« Les aérostats » d’Amélie Nothomb…

Une jeune femme est engagée par un père de famille pour donner des cours particuliers de Français à son fils.

Nous pourrions considérer comme banal le sujet de cette histoire.
Mais lorsque c’est Amélie Nothomb, conteuse hors pair, qui s’en empare il devient génial d’autant plus avec une chute dont elle a le secret…

Attendue avec une régularité de métronome et/ou critiquée tous les ans à la rentrée de septembre, ferez-vous partie de celles et ceux qui résisteront ou qui succomberont aux aérostats ?

Un excellent cru pour les amoureux de l’écrivain. 
Pour les autres, n’hésitez pas à ne pas passer votre tour : les échanges littéraires entre les deux principaux protagonistes sont truculents. Ne serait-ce que pour cela il est à lire.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Albin Michel) : 

« La jeunesse est un talent, il faut des années pour l’acquérir. »

« Dans la tête de Sherlock Holmes » de Cyril Lieron & Benoit Dahan…

Amateurs de littérature anglaise et du personnage phare de Sir Arthur Conan Doyle en particulier, n’avez-vous jamais rêvé de vous balader dans le cerveau de Sherlock Holmes afin d’essayer de mieux le comprendre ? 

Cyril Lieron & Benoit Dahan ont osé le faire ! 

Tout le génie de cet album tient dans les illustrations sublissimes dont les bulles sont de véritables dissections de la folie contagieuse du détective hors norme. 

Un très bel objet littéraire à (s’)offrir !

©Céline Huet-Amchin

Livre lu dans le cadre du mois anglais 2020.

Note de l’éditeur (Ankama) : 

« Un simple diagnostic médical du Dr Watson se révèle être bien plus que cela…
La découverte d’une poudre mystérieuse sur des vêtements et d’un ticket de spectacle très particulier amène Sherlock Holmes à penser que le patient n’est pas l’unique victime d’un complot de grande ampleur.

Il semblerait en effet que l’étrange disparition de londoniens trouve son explication dans les représentations d’un magicien Chinois. D’autres tickets retrouvés confirment les soupçons du détective… »

« Occasions tardives » de Tessa Hadley…

Un groupe d’amis de plus de trente ans se voit confronté au décès d’un des leurs…

Avec ce livre, Tessa Hadley nous plonge avec brio au coeur de relations fluctuantes et parfois ambigües sur l’autel du deuil et nous interroge sur la fragilité d’un équilibre rompu. 

Elle a le chic pour brosser des portraits de personnages auxquels le lecteur s’attache au fil des pages qui sont fort complets et très psychologiques. 
J’ai également beaucoup apprécié la traduction d’Aurélie Tronchet que j’ai trouvée de toute beauté. 

Je n’avais jamais lu Tessa Hadley.
Je suis ravie de l’avoir découverte grâce au challenge Le mois anglais et nul doute que mon intérêt se portera sur d’autres de ses écrits.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Christian Bourgois) :

« Alexandr et Christine, Lydia et Zachary partagent une amitié très intime depuis leur rencontre alors qu’ils avaient 20 ans. Trente ans plus tard, Alex et Christine reçoivent un appel bouleversé de Lydia : Zach est mort. Ce décès les touche profondément : tous s’accordent pour dire que Zach était le plus sain et le plus gentil d’entre eux, celui qu’ils ne pouvaient se permettre de perdre. Plutôt que de les rapprocher, la perte de Zach déforme leur relation, faisant remonter à la surface les enchevêtrements passés, les griefs tus. Ce qui aurait pu les réunir se transforme alors en colère et amertume.

Occasions tardives explore les entrelacs des relations les plus intimes. Sous la surface des arrangements et compromis de l’existence reposent d’autres configurations, différentes, insondables, qui, bien que semblant appartenir au passé, demeurent la trame essentielle des amitiés et des amours unissant ces quatre protagonistes. Et quand un fil rompt, tout se détricote, la trame réaffirme sa présence. »