Étiquette : Royaume-Uni

  • « La libraire » de Penelope Fitzgerald…

    « La libraire » de Penelope Fitzgerald…

    C’est grâce à l’adaptation cinématographique sortie dans les salles obscures le 19 décembre 2018 (que je n’ai pas encore vue cela soit dit en passant) que j’ai eu envie de me plonger dans « La libraire ».

    Une atmosphère anglaise comme je les aime, une touche de cruauté sociale, beaucoup d’humour,  une folle envie de réaliser un rêve…
    Il n’en fallait pas plus pour que je succombe à ce petit bijou littéraire de Penelope Fitzgerald.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Petit Quai Voltaire Editions La Table Ronde) :

  • « Dans la dèche à Paris et à Londres » de George Orwell…

    « Dans la dèche à Paris et à Londres » de George Orwell…

    Ce livre fera assurément partie de ceux qui m’ont marquée, même tardivement.

    Je ne savais même pas que l’auteur ô combien célèbre de « 1984 » et « La ferme des animaux » lus il y a bien longtemps maintenant avait écrit un tel récit !
    La faute aux médias et au corps enseignant qui parlent souvent des mêmes livres ?

    Mon choix est né d’un hasard, à savoir celui du stock d’un de mes libraires de quartier. Nous étions déjà le 21 août, je devais lire mes deux livres du Reading Classics Challenge 2018 et je n’étais plus en mesure d’attendre une commande.
    Il avait ce Orwell en rayon. J’ai aimé la couverture, le titre et la quatrième de couv. Hop, le tour était joué !
    Mais tout cela ne fait pas un livre.

    Lorsque je me suis plongée dedans dimanche, j’ai été happée et je l’ai lu d’une traite. Pour dire…
    L’écrivain a su me plonger dans une atmosphère à la Dickens, dans la triste réalité d’une personne qui n’avait plus grand chose, dans sa propre condition en 1928.

    C’est une analyse sociologique cinglante parce qu’hyper réaliste à travers des mots d’une justesse absolue qui a su me prendre aux tripes. Vraiment.

    Il faut être préparé(e) au sujet qui n’est franchement pas drôle mais je recommande vivement !

    Note de l’éditeur (10/18) :

    « A la fin des années 20, Orwell tombe brusquement dans la misère. À Paris puis à Londres, il découvre le quotidien des petits ouvriers et des laissés-pour-compte, tenaillés par la faim et rongés par l’alcool. Sans voyeurisme ni complaisance, il dresse un portrait vivant de ces habitués du mont-de-piété où l’espoir et l’infortune se livrent un duel épique. »

  • « Rendez-vous au Cupcake Café » de Jenny Colgan…

    « Rendez-vous au Cupcake Café » de Jenny Colgan…

    Ce livre est dédié je cite « A tous ceux qui ont déjà léché la cuillère ».
    Une sympathique et gourmande entrée en matière comme je les apprécie…

    C’est un bon Chick Lit, un véritable page turner !
    Une fois les personnages installés, on veut irrésistiblement connaître la suite.
    Les lignes fleurent bon les cupcakes et autres gourmandises. Certains chapitres nous offrent même la recette de ces pousse-au-crime culinaires…

    Une lecture certes facile, pleine de bons sentiments mais je n’ai pas boudé mon plaisir.

    Le seul hic : plus on tourne les pages, plus on a faim !

    À noter que c’est un bon récapitulatif pour celles et ceux qui souhaiteraient ouvrir un p’tit endroit charmant comme celui-là. Le positif et le négatif sont traités de manière factuelle.
    J’ai ressenti une certaine réminiscence d’écho…

    Note de l’éditeur (Pocket) :

    « Izzy est une fée de la pâtisserie. Elle a passé son enfance dans la boulangerie de son grand-père, et a indéniablement hérité de son talent. Chaque semaine, ses collègues du bureau se régalent de ses cupcakes colorés et autres brownies ultrafondants…
    Lorsqu’elle se fait licencier par son futur ex-petit-ami, Izzy sent grandir en elle une idée folle : et si elle ouvrait son propre cupcake café ? Le projet est un peu risqué, le chemin semé d’embûches, mais lorsqu’elle découvre un magasin à louer dans une ruelle pavée, elle se lance dans l’aventure, et dans une nouvelle vie ! »

  • « Agnès Grey » d’Anne Brontë…

    « Agnès Grey » d’Anne Brontë…

    Deuxième choix du mois de juillet (qui s’achève ce soir) du Reading Classics Challenge 2018 : Brontë !

    J’ai choisi de découvrir Anne que je n’avais, oui j’ose le dire,  jamais lue…
    À mes yeux le challenge sert à ça : me faire découvrir des livres que je n’ai jamais ouverts sinon, c’est d’la triche !

    Se plonger dans les soeurs Brontë est toujours un délice pour l’anglo-saxonne de coeur que je suis.

    Ce que j’ai aimé en l’espèce, outre l’analyse, la satire sociale de tout une époque ? Le style « journalistique » d’Anne (le roman est écrit à la première personne) que j’ai trouvé vraiment intéressant pour le traitement du sujet : elle a été elle-même gouvernante avant son (trop jeune) décès; elle savait donc exactement  de quoi elle parlait.
    Connaître ce détail biographique donne aux lignes une sensibilité et une intensité particulières.

    Belle lecture à tous !

    A noter la belle traduction de Ch.Romey et A.Rolet revue et préfacée par Isabelle Viéville Degeorges.

    Note de l’éditeur (Archipoche) :

    « Élevée au sein d’une famille unie mais pauvre – qui n’est pas sans rappeler la fratrie Brontë -, Agnès Grey, 18 ans, fille d’un pasteur d’un village du nord de l’Angleterre, décide de tenter sa chance dans le monde en se faisant gouvernante. Trop discrète et inexpérimentée, elle est vite confrontée à la dure réalité dès son arrivée chez la famille Bloomfield.
    Désarmée face à l’indiscipline des enfants gâtés dont elle a la garde, et à l’indifférence cruelle des adultes, elle est renvoyée au bout de quelques mois. Dans l’obligation de subvenir à ses besoins, elle trouve alors un emploi chez les Murray. Les jours passent, avec leur lot de monotonie et de difficultés, jusqu’à l’arrivée du nouveau pasteur, Mr Weston… »

  • « Le visiteur inattendu » d’Agatha Christie…

    Trouver un Agatha Christie non encore lu relève de l’exploit, mais j’ai réussi à le relever avec brio pour le Reading Classics Challenge du mois d’avril après mon Marivaux .

    Voici mon p’tit rapport factuel, sans aucun spoil, rédigé avec mes deux fidèles chatssistants :

    Présents : 10 personnes
    Absents : Hercule Poirot et Miss Marple
    Particularité : roman adapté de la pièce de théâtre initiale
    Temporalité : vers minuit un soir de novembre et le lendemain
    Lieu : maison isolée des Warwick en Galles du Sud près du canal de Bristol
    Victime : Richard Warwick (une balle dans la tête)
    Arme du crime : revolver
    Coupable(s) : en apparence sa femme mais meurtre qui a pu être commis par tous ceux qui se trouvent là
    Ambiance : huis clos dans une maison
    Point de départ : un visiteur

    Une fois de plus, Agatha nous balade et elle se fiche bien de nous franchement au final, comme elle sait si bien le faire !

    Elle reste pour moi LA Reine incontestée et inégalée du crime malgré de très bons nouveaux « disciples » contemporains… 😉

    Belle enquête à tous !

    L'Ile aux Esclaves Marivaux Editions Folio Le visiteur inattendu Agatha Christie Editions Le Masque

    Note de l’éditeur (JC Lattès Le Masque) :

    Minuit, un coup de feu retentit dans la grande maison isolée des Warwick. Laura vient de tuer son mari Richard, d’une balle dans la tête. Il est vrai qu’il l’a bien cherché et que personne ne le regrettera. L’affaire semble entendue mais il faut parfois se méfier des apparences. Après tout, Laura n’est pas la seule qui voulait se débarrasser de lui, il y a aussi sa propre mère, miss Bennett la gouvernante, ou encore Angell le majordome. Mais voici qu’un visiteur inattendu pénètre sur la scène du crime. Est-ce un hasard ? Et pourquoi propose-t-il élégamment à Laura d’effacer les traces de sa culpabilité ?

  • « Les chemins de la haine » d’Eva Dolan…

    « Les chemins de la haine » d’Eva Dolan…

    L’avantage de faire partie d’un jury est la découverte d’auteurs que nous n’aurions jamais lus.

    Au-delà de l’enquête policière bien décrite s’esquisse des enjeux de société que notre époque connaît malheureusement trop (chômage, immigration, exploitation, racisme…).

    Un roman noir social ancré dans notre époque, très contemporain, qui tient en haleine jusqu’au dénouement final, sans manichéisme, aux personnages fouillés et qui nous incite à réfléchir.

    Un bon premier livre.
    Un écrivain différent à suivre.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Liana Levi) :

    « Pas de corps reconnaissable, pas d’empreintes, pas de témoin. L’homme brûlé vif dans l’abri de jardin des Barlow est difficilement identifiable. Pourtant la police parvient assez vite à une conclusion: il s’agit d’un travailleur immigré estonien, Jaan Stepulov. Ils sont nombreux, à Peterborough, ceux qui arrivent des pays de l’Est, et de plus loin encore, à la recherche d’une vie meilleure. Et nombreux sont ceux qui voudraient s’en débarrasser. Les deux policiers qui enquêtent sur le meurtre, Zigic et sa partenaire Ferreira, ne l’ignorent pas. N’éliminant aucune piste, le duo pénètre dans un monde parallèle à la périphérie de cette ville sinistrée par la crise économique, là où les vies humaines ont moins de valeur que les matériaux utilisés sur les chantiers de construction. Là où tous les chemins peuvent mener au crime de haine. »

    Livre lu dans le cadre du Jury du Grand Prix des Lectrices ELLE 2018 dont je fais partie !

    NDLR. Dommage que le titre anglais n’ait pas été gardé (Long way home).
    A noter également la bonne traduction de Lise Garond.

  • « Défaillances » de B.A Paris…

    « Défaillances » de B.A Paris…

    Si la chute laisse assez vite peu de place aux doutes et malgré la pauvreté littéraire de la traduction (quel dommage), j’ai néanmoins passé un bon moment de lecture tant la pression psychologique est bien maintenue au fil des pages !

    Un véritable page-turner dont je verrais bien une adaptation cinématographique.

    Note de l’éditeur (Hugo & Cie) :

    Tout a commencé cette nuit-là, dans la forêt. Cassandra ne s’est pas arrêtée pour proposer son aide à la conductrice de la voiture immobilisée sur le bord de la chaussée, en plein orage.

    Lorsqu’elle apprend le lendemain que la femme a été retrouvée sauvagement assassinée, Cass est assaillie par la culpabilité. Et les coups de fil anonymes qu’elle reçoit désormais chez elle ravivent son angoisse. Elle en est persuadée : quelqu’un l’a vue, ce soir-là. Quelqu’un qui continue de l’observer. Quelqu’un qui pourrait bien être l’assassin.

    Pourtant ni son mari, ni sa meilleure amie ne prennent ses craintes au sérieux. Et alors que Cass elle-même commence à douter face à ses trous de mémoire de plus en plus fréquents, ses angoisses se transforment en terreur.

    Livre lu dans le cadre du Jury du Grand Prix des Lectrices ELLE 2018 dont je fais partie !

  • “Les soeurs Brontë, la force d’exister” de Laura El Makki…

    “Les soeurs Brontë, la force d’exister” de Laura El Makki…

    Ce livre au doux parfum de l’Angleterre du XIXe et de tout ce qui a fait les Brontë a été un véritable page-turner me concernant !

    A la manière de Tatiana de Rosnay qui a fait revivre Daphné du Maurier (“Manderley for ever”), Laura El Makki nous conte l’histoire  de la célèbre famille pour le plus grand plaisir des lecteurs même si personnellement je n’ai rien appris de plus que ce que je savais déjà.

    Ce que j’ai particulièrement apprécié est sans aucun doute la genèse du processus créatif de l’écriture, cet art commun qui coulait dans leurs veines.

    Document ponctué de lignes de Charlotte, Emily et Anne, ce dernier nous incite à nous replonger dans leurs écrits, romans, dessins et poèmes.

    Et l’on referme le livre en souhaitant une chose : aller visiter Haworth !

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Tallandier) :

    “Les soeurs Brontë sont un mystère. Isolées du monde, filles d’un pasteur de village, elles ont révolutionné l’histoire littéraire en publiant, sous pseudonymes masculins, des romans brûlants d’amour et de vie comme Jane Eyre et Les Hauts de Hurlevent.
    Haworth, 1836. Dans les landes du Yorkshire, Charlotte (20 ans), Emily (18 ans) et Anne (16 ans) écrivent à la lumière de la bougie. Comment ces jeunes femmes de condition modeste, sans relations ni entregent, vont-elles devenir des auteurs qui comptent ? Quel rôle tient leur frère Branwell, artiste raté, dans cette fratrie à la fois soudée et rongée par les non-dits ?
    Partie sur les traces des soeurs Brontë, Laura El Makki nous plonge dans leur intimité, leurs alliances, leurs déchirements, et nous raconte le destin de trois femmes aux prises avec l’adversité, qui ont su trouver en elles la force d’exister.”

    Livre lu dans le cadre du Jury du Grand Prix des Lectrices ELLE 2018 dont je fais partie !

  • « Chacune de ses peurs » de Peter Swanson…

    « Chacune de ses peurs » de Peter Swanson…

    Peter Swanson, qui est une découverte pour moi (je ne l’avais jamais lu alors qu’il en est à son troisième), nous offre avec ce livre une intrigue psychologique haletante aux personnages bien plantés mêlant le passé et le présent et oscillant entre Londres et Boston.

    J’ai tout simplement passé un très bon moment et beaucoup aimé.
    Je vous le recommande vivement !

    Note de l’éditeur (Calman-Lévy noir) :

    Lorsque Corbin propose à Kate d’échanger leurs appartements respectifs de Boston et de Londres, Kate, récemment victime d’un ex à la jalousie pathologique, pense que cela l’aidera à remonter la pente et accepte avec joie la proposition de son cousin américain.Malheureusement, à peine arrivée, elle apprend qu’une Voisine, Audrey Marshall, a été assassinée. Troublée, elle se pose aussitôt des questions sur Corbin, d’autant qu’elle s’aperçoit rapidement que ce cousin, locataire fort sympathique au demeurant, se montre très énigmatique sur sa relation avec Audrey… Alors quand l’ex-petit ami de la victime l’accuse clairement à son tour, et que le mystérieux Corbin disparaît brusquement…

    Livre lu dans le cadre du Jury du Grand Prix des Lectrices ELLE 2018 dont je fais partie !