Étiquette : Romans étrangers

  • « Mon territoire » de Tess Sharpe…

    « Mon territoire » de Tess Sharpe…

    Une couverture sublime pour une histoire que vous aurez du mal à lâcher une fois commencée ! 

    Face à un monde qui a ses propres codes, à des situations décrites tels des couperets qui rythment admirablement les différentes temporalités, Harley McKenna intègre le Panthéon des héroïnes littéraires qui marquent et qui n’est pas s’en m’avoir fait penser (même si les deux intrigues n’ont rien à voir) à la Turtle de Gabriel Tallent dans « My absolute darling » par sa volonté, son courage, son cheminement psychologique, son combat intérieur sur l’autel de l’héritage paternel transmis.
    Vous ne serez pas prêts de l’oublier !

    Que la fin soit prévisible ne m’a pas dérangée. Pour moi, l’essentiel est ailleurs dans ce premier roman très réussi de cette rentrée littéraire 2019.

    A mentionner également l’excellente traduction d’Héloïse Esquié. 

    Un GRAND MERCI renouvelé à Léa via le Picabo River Book Club et aux Editions Sonatine ainsi qu’ à Manon et à Cécile pour cette lecture commune que je recommande vivement (et qui intègre non seulement le Challenge « A l’assaut des pavés » étant donné ses 551 pages 😛 mais encore Le Mois américain 😉 ).

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Sonatine) : 

    « À 8 ans, Harley McKenna a assisté à la mort violente de sa mère. Au même âge, elle a vu son père, Duke, tuer un homme. Rien de très étonnant de la part de ce baron de la drogue, connu dans tout le nord de la Californie pour sa brutalité, qui élève sa fille pour qu’elle lui succède. Mais le jour où Harley est en passe de reprendre les rênes de l’empire familial, elle décide de faire les choses à sa manière, même si cela signifie quitter le chemin tracé par son père. »

  • « Retour à Matterhorn » de Karl Marlantes…

    « Retour à Matterhorn » de Karl Marlantes…

    La guerre du Vietnam « fascine » ou rebute mais ne laisse jamais indifférent. 
    De nombreux réalisateurs et écrivains s’en sont emparés de manière plus ou moins réussie selon le degré de manichéisme sous-jacent.

    Le premier mot qui me vient à la bouche en refermant ce livre est « waouh » !

    Ancien lieutenant des marines, Karl Marlantes nous immerge dans ce conflit de la manière la plus réaliste qui soit, dans ce calvaire qui a rimé avec l’enfer. 

    Si nous avons soit disant entre nos mains un roman, l’Histoire est convoquée à chaque page dans les silences et les bruits où les morts ont souvent été les victimes de nombreuses absurdités en haut lieu. 

    Une lecture qui marque !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le Live de Poche) : 

    « Prendre la colline de Matterhorn et la fortifier pour résister à l’armée nord-vietnamienne, l’abandonner pour exécuter une autre tâche, sans munitions et nourriture suffisantes, puis la réinvestir, telle est la mission qui incombe à la Compagnie Bravo dirigée par le lieutenant Mellas. Qu’ils marchent dans une jungle infestée de tigres et de sangsues, s’enfoncent dans leurs trous de combat boueux ou commettent l’irréparable, ce que vivent ces « gamins » noirs et blancs est tout à la fois terrifiant, héroïque, cruel, vain, tendre, absurde, désespérant et sublime. Un livre unanimement salué par la critique. »

    Livre lu dans le cadre du challenge « A l’assaut des pavés » catégorie « livre historique ».
    931 pages.

  • « Un manoir en Cornouailles » d’Eve Chase…

    « Un manoir en Cornouailles » d’Eve Chase…

    Le titre, la couverture, l’endroit où l’intrigue se déroule avaient tout pour me plaire et je n’ai pas été déçue… 

    Le lecteur oscille classiquement entre deux temporalités, 1968 et plus de trente ans plus tard, dans un lieu unique, le Manoir de Pencraw appelé également le Manoir des Lapins noirs. 

    Comment vous parler de ce livre sans révéler quoi que ce soit ? 
    C’est compliqué… 
    Si je vous dis Cornouailles, mort et secrets de famille vous embarquez ? 

    Ce n’est pas un thriller mais une fois plongés dans ce (premier) roman vous aurez du mal à vous en détacher : vous vous attacherez assurément à tous les personnages et vous serez portés par cette histoire joliment romanesque empreinte de mystères envoûtants et captivants bien ficelés. 

    A toutes celles et tous ceux qui aiment les atmosphères so british à la Daphné du Maurier pour ne citer qu’elle, je recommande vivement.
    Le tout accompagné d’un excellent Earl Grey bien évidemment (et d’un poilu attentif). 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (10/18) : 

    « Cornouailles, 1968. Pencraw, un grandiose manoir en ruine dans lequel les Alton élisent domicile l’été. Le temps semble s’y être arrêté et défile sans encombre. Jusqu’au drame qui vient bouleverser leurs vies et arrêter le temps à jamais.Cinquante ans plus tard, avec son fiancé Jon, Lorna roule à la recherche du manoir des Lapins noirs, cette maison où elle a séjourné enfant. Elle rêve d’y célébrer son mariage. Tout dans cette vieille demeure l’appelle et l’attire. Mais faut-il vraiment déterrer les sombres mystères de ce manoir en Cornouailles ? »

  • « 22/11/63 » de Stephen King…

    « 22/11/63 » de Stephen King…

    Cela faisait bien longtemps que j’avais lu un Stephen King !
    Parmi tous ceux qui figurent dans mes bibliothèques, celui-ci est assurément à classer à part.
    Si vous n’appréciez pas cet écrivain de prime abord, peu importe parce que nous sommes loin de sa came horrifique traditionnelle (malgré certains clins d’oeil). 

    22/11/63.
    Assassinat de JFK bien sûr faut-il le rappeler ?!
    Mais si on tentait de changer le cours de l’Histoire par un subterfuge dont le Maître a le secret ?
    Tel est l’enjeu de cette intrigue palpitante au souffle romanesque incroyable qui fleure bon les sixties. 

    J’avoue que l’on ne voit pas passer (et c’est tant mieux) les 1 044 pages.  
    Dès les premières tournées, on se retrouve vite attaché aux personnages et embarqué dans ces voyages dans le temps. 

    Derrière ce roman peu commun on peut ressentir un gros travail de documentation de l’auteur concernant la période mentionnée.

    Oui, je peux vous avouer que King m’a littérairement impressionnée.
    Vraiment. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le Livre de Poche) : 

    « Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l’Histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. À moins que… Jake Epping, professeur d’anglais à Lisbon Falls, n’a pu refuser la requête d’un ami mourant : empêcher l’assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l’entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l’époque d’Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d’un dégénéré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d’une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake. Avec une extraordinaire énergie créatrice, Stephen King revisite au travers d’un suspense vertigineux l’Amérique du baby-boom, des « happy days » et du rock‘n’roll. »

  • « Geisha » d’Arthur Golden…

    « Geisha » d’Arthur Golden…

    Ce livre attendait depuis des lustres dans ma PAL !
    Ma Maman se l’était offert en mars 1999.
    Rien n’arrive pas hasard dit-on…

    Je l’ai beaucoup aimé. Beaucoup !
    Au point de l’avoir laissé infuser comme il se doit.
    J’ai effectivement fait exprès de ralentir ma lecture pour ne pas arriver trop vite au mot « fin ».

    Les descriptions sont tellement minutieuses et sublimes, les personnages tellement attachants que cela a été un véritable crève-coeur de tourner la dernière page et de refermer ce roman. 

    Il immerge le lecteur dans le quotidien parfois peu enviable des geishas, symboles historiques et mythiques du Japon.

    Arthur Golden nous propose les mémoires de l’une d’entre elles : Chiyo, enfant pauvre devenue Sayuri, célèbre geisha de Gion. 

    Une histoire dans l’Histoire au souffle romanesque inspirant qui nous éclaire, nous occidentaux, sur cette tradition si particulière dont on ne maîtrise aucun des codes et qui est malheureusement souvent mal interprétée. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (JC Lattès) : 

    « Sous la forme des mémoires d’une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d’une jeune fille se vend aux enchères et où l’amour doit être méprisé comme une illusion. 
    Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l’histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C’est à travers son regard d’enfant malheureuse que l’on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C’est à travers son initiation et sa métamorphose que l’on apprendra l’art d’être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l’habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l’attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales. 
    Née sous le signe de l’eau, n’agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d’un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la liberté.’

  • « La ferme du bout du monde » de Sarah Vaughan…

    « La ferme du bout du monde » de Sarah Vaughan…

    470 pages d’une saga familiale en Cornouailles dont un secret tiendra les lecteurs en haleine jusqu’à la dernière page, un souffle romanesque rythmé par une double temporalité, des personnages attachants… 
    Une histoire à la fois intrigante, intense, envoûtante et émouvante… 

    Voici ce que nous offre l’écrivain Sarah Vaughan dans son deuxième roman que j’ai littéralement dévoré et qui ponctue Le mois anglais même si j’écris cette brève ce lundi 1er juillet. 

    N’hésitez pas un instant à vous plonger dedans. 
    Vous aurez du mal à résister à Maggie, Will, Alice, Lucy…

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (Le livre de poche) : 

    « Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille… et ses secrets.1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin. Été 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira. Deux étés, séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?
    Après le succès de La Meilleure d’entre nous, Sarah Vaughan revient avec un roman vibrant.

    Destinées prises dans les tourments de la Seconde Guerre mondiale, enfant disparu, paysages envoûtants de la Cornouailles, La Ferme du bout du monde a tout pour séduire les lecteurs de L’Île des oubliés, d’Une vie entre deux océans et de La Mémoire des embruns. »

    Sarah Vaughan est également l’auteur d’ « Anatomie d’un scandale » dont je vous ai parlé en janvier dernier.

  • « Les femmes de Heart Spring Mountain » de Robin MacArthur…

    « Les femmes de Heart Spring Mountain » de Robin MacArthur…

    Lu dans le cadre d’une rencontre avec l’écrivain demain matin grâce au Picabo River Book Club, je me rends compte que mon non emballement (inutile de le nier) ne m’aide pas pour en parler. 

    La vie, l’amour, la maternité…
    Des portraits, des destins de femmes mais également une voix masculine… 
    « La rivière, les bois, les champs, la maison »…
    Des allers-retours dans le temps…
    Revenir sur les lieux de son enfance pour retrouver la trace de quelqu’un et tomber sur des secrets de famille…

    Voici les quelques notes relevées lors de ma lecture. 

    Cela étant dit, dans ces cas-là, il est inutile de s’acharner pour tenter de publier THE « chronique ».
    Ne l’ayant pas abandonné en cours de route je l’ai donc trouvé plutôt plaisant. 
    Ce qui m’a contrariée je pense au final, c’est que malgré le fait que les personnages soient bien campés ils ne m’ont pas laissée un souvenir indélébile une fois la lecture achevée.
    Beaucoup de membres du Club l’ont aimé. Je respecte complètement leurs avis. Il a, à n’en pas douter, des qualités littéraires.
    C’est un livre au souffle romanesque indéniable, où la nature et le respect de l’environnement tiennent une place prépondérante comme savent si bien le faire les auteurs américains. Il m’a juste manqué ce petit plus qui fait toute la différence.

    Note de l’éditeur (Albin Michel) :

    « Août 2011. L’ouragan Irene s’abat sur le Vermont, laissant derrière lui le chaos et la désolation. Loin de là,  à La Nouvelle-Orléans, Vale apprend que sa mère a disparu lors du passage de la tempête. Cela fait longtemps que la jeune femme a tourné le dos à sa famille, mais cette nouvelle ne lui laisse d’autre choix que de rentrer chez elle, à Heart Spring Mountain.
    Elle y retrouve celles qui ont bercé son enfance : la vieille Hazel qui, seule dans sa ferme, perd la mémoire, et Deb, restée fidèle à ses idéaux hippies. Mais si elle est venue là dans le seul but de retrouver sa mère, c’est aux secrets des générations de femmes qui l’ont précédée que Vale va se confronter, réveillant son attachement féroce à cette terre qu’elle a tant voulu fuir. 
    Après Le Cœur sauvage, un recueil de nouvelles unanimement salué par la critique et les libraires, Robin MacArthur signe, d’une écriture pure et inspirée par la nature sauvage du Vermont, un émouvant premier roman sur le lien à la terre natale, et offre une réflexion lumineuse sur l’avenir de notre planète. »

  • « Sukkwan Island » de David Vann…

    « Sukkwan Island » de David Vann…

    Tout va bien.
    Enfin, à peu près bien.
    Et puis tout à coup…

    Le premier roman « nature writing » de David Vann est digne d’un uppercut.
    Le huis clos en Alaska à l’atmosphère si particulière et le nombre très restreint de personnages participent au malaise qui monte crescendo, jusqu’au dénouement final.

    Très psychologique, « Sukkwan Island » est un livre qui vous prend aux tripes et que vous ne serez pas prêt(e)(s) d’oublier.

    En dire plus serait le dévoiler donc, belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Gallmeister) :

    « Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin. Sukkwan Island est une histoire au suspense insoutenable.

    Avec ce roman qui nous entraîne au cœur des ténèbres de l’âme humaine, David Vann s’installe d’emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan.

    Ce roman a remporté les prix Médicis étranger 2010, prix des lecteurs de L’Express, prix de la Maison du livre de Rodez, prix du Marais 2011 des lecteurs de la médiathèque L’Odyssée de Lomme. Depuis son formidable succès en France, ce roman a été traduit en dix-huit langues et est aujourd’hui disponible dans soixante pays du monde. Une adaptation cinématographique est en cours. »

  • « A malin, malin et demi » de Richard Russo…

    « A malin, malin et demi » de Richard Russo…

    Une immersion pendant 48h dans la Middle Class de North Bath (ville imaginaire du New Jersey) qui se meurt…

    Des personnages auxquels on finit par s’attacher si et seulement si on ne commet pas l’erreur d’abandonner trop vite la lecture (j’ai bien fait de m’accrocher… j’avoue que sans lecture commune avec Manon, c’est sans doute ce qu’il se serait passé); une vision déjantée, ironique, cynique, humoristique, sociale, sociétale des Etats-Unis et des rapports humains par une des plus grandes plumes américaines…

    Voici ce que nous propose Richard Russo.

    L’univers de l’écrivain se mérite.
    Personnellement, au final, il m’a donné envie d’aller plus loin et de découvrir d’autres oeuvres de lui. Parce que cela fait du bien de sortir d’un certain confort littéraire…

    J’ai lu « A malin, malin et demi » dans le cadre de la lecture commune du mois d’octobre du PicaboRiverBookClub .

    Note de l’éditeur (10/18) :

    « North Bath, ancienne cité industrielle du New Jersey mal remise de la crise, continue de dépérir. Cette ville, Douglas Raymer ne l’a jamais quittée. Dégarni, enclin à l’embonpoint, il est veuf d’une femme qui s’apprêtait à le quitter. Pour qui? Voilà une question qui torture ce policier à l’uniforme mal taillé. Avec  Sully, vieux loup de mer septuagénaire qui noie son diagnostic fatal dans l’alcool et la cigarette, ils sont les deux piliers branlants de cette ville bâtie de travers. Mais en quarante-huit heures, plus rien ne sera comme avant : un mur de l’usine s’effondre, les serpents envahissent les rues, les morts s’accumulent et entre catastrophes et révélations, tous les habitants de North Bath sont pris dans une sacrée tempête. »

    Même si c’est la « suite », vous n’êtes pas obligés d’avoir lu « Un homme presque parfait » avant…