Étiquette : Etats-Unis

  • « Chasseurs de livres » de Jennifer Chambliss Bertman…

    « Chasseurs de livres » de Jennifer Chambliss Bertman…

    Imaginez un jeu grandeur nature où vous cachez des livres lus dans un lieu public, où vous postez des énigmes et des indices sur un site dédié (Book Scavenger) afin de mettre les autres joueurs sur la voie , où vous gagnez des points pour monter en grade (niveau initial  Encyclopedia Brown, puis Alice Roy, Sam Spade, Miss Marple, Auguste Dupin et enfin Sherlock Holmes) afin de débloquer des bonus, des messages secrets, des jeux, de faire des achats sur la boutique des éditions Bayside… 

    Embarquez dans les aventures d’Émily (fraîchement arrivée à San Francisco) et de ses amis, orchestrées d’une main de maître par M. Garrison Griswold. Mais lorsque ce dernier est agressé, les joueurs se retrouvent-ils vraiment dans une nouvelle chasse livresque ou dans quelque chose de bien plus dangereux ?

    Premier roman à succès de l’écrivain. Vivement le second tome !
    Un livre qui se dévore, que vous ayez 12 ans ou (bien) plus…  😉
    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (PKJ) : 

    « Émily est une passionnée de la Chasse aux livres, un jeu qui consiste à décrypter des messages codés pour trouver l’emplacement de livres cachés. Mais alors qu’elle emménage avec ses parents à San Francisco, patrie de la Chasse aux livres, elle apprend que le créateur du jeu, M. Griswold, a été agressé juste avant de lancer une nouvelle quête livresque d’une ampleur inédite. À elle et à ses amis de jouer !

    Le premier tome d’une série pour tous les amoureux des livres et des énigmes.

    Un best-seller aux États-Unis depuis sa parution. »

  • « Becoming » (« Devenir ») de Michelle Obama…

    « Becoming » (« Devenir ») de Michelle Obama…

    Michelle Obama retrace son parcours de jeune femme, de femme, de mère, d’épouse, de femme de…

    Sans jamais tomber dans la facilité, elle partage avec les lecteurs une certaine sorte d’intimité. 

    Trois portes d’entrée nous sont proposées pour aborder sa vie : « Devenir moi », « Devenir nous », « Devenir plus ». Au fur et à mesure des pages, nous apprenons des choses plus ou moins éloignées de son image publique sans que cela puisse être taxé de voyeurisme pour autant : elle nous convie en effet avec élégance et tout en pudeur à la découvrir, à la comprendre, à l’accepter telle qu’elle est dans ses choix, ses combats… 

    « Becoming » est le portrait passionnant et parfois touchant selon les thèmes abordés d’une femme qui compte et dont nous n’avons pas finit d’entendre parler ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Fayard) : 

    « Dans ses mémoires très attendus, Michelle Obama raconte son parcours exceptionnel, depuis son enfance dans le South Side de Chicago en passant par les années au cours desquelles  elle a dû concilier sa vie d’avocate et de mère de famille, jusqu’aux huit années passées à la Maison-Blanche, où l’ancienne première dame a su imprimer sa marque tout en soutenant son mari alors qu’il dirigeait l’Amérique pendant des moments difficiles. »Il y a encore tant de choses que j’ignore au sujet de l’Amérique, de la vie, et de ce que l’avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m’a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m’ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l’histoire de notre pays. Même quand elle est loin d’être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l’auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer. »

  • « Une vie dans les mots » de Paul Auster…

    « Une vie dans les mots » de Paul Auster…

    Paul Auster a accordé toute une série d’entretiens à I.B Siegumfeldt. Pour mettre au point certaines choses mais surtout pour parler de son oeuvre…de son vivant !

    Du processus de création littéraire aux détails les plus infimes qui permettent aux lecteurs d’appréhender autrement ses écrits Paul Auster se livre comme jamais !

    Les chapitres vous permettent de lire ces conversations à votre guise : soit d’un trait, soit en fonction de vos envies en parallèle de vos lectures de l’auteur, avant ou après coup.

    Que vous vous soyez déjà plongés dans tous ses romans et essais ou seulement quelques uns, vous apprendrez beaucoup de l’écrivain. Et de l’homme entre les lignes !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur  (Actes Sud) : 

    « À travers ces entretiens approfondis qui abordent l’œuvre de Paul Auster sous un angle thématique, le lecteur revisitera l’univers de ses récits autobiographiques comme de ses romans, dont il découvrira des aspects ignorés ou encore insuffisamment mis en lumière, notamment les obsessions qui traversent l’œuvre et l’homme.

    L’universitaire danoise Inge Birgitte Siegumfeldt et Paul Auster ont choisi le mode de la conversation pour mieux rester fidèles à l’ADN si spécifique de romans dont chacun constitue un voyage en terres inconnues – pour l’auteur comme pour le lecteur.

    Paul Auster s’est très largement investi, durant trois ans, dans ce dialogue intense, pour offrir à tout son lectorat un accès privilégié à une œuvre d’exception.

    « Je voulais tout mettre sens dessus dessous. Je suppose que c’est une posture extrêmement ambitieuse : ne pas se satisfaire des conventions, en jouer parfois, puis mettre en évidence les normes traditionnelles et les étirer au-delà de leurs limites. »

  • « L’écho du temps » de Kevin Powers…

    « L’écho du temps » de Kevin Powers…

    Si l’auteur m’a quelque peu perdue côté histoire (mais pour l’avoir rencontré hier c’est volontaire de sa part 😉 ), j’ai beaucoup apprécié le style des plus réalistes et la magnifique traduction de Carole d’Yvoire.

    On ressent à sa lecture la nécessité extrême d’écrire de Kevin Powers, ce qui rend le texte fort et intense. 

    Nul doute que je vais me plonger très vite dans son premier roman, « Yellow birds » qui lui avait valu une place de finaliste au National Book Award. 
    Sa poésie me tente également beaucoup. 

    Encore un GRAND MERCI à Léa dans le cadre du Picabo River Book Club et à toute la sympathique équipe Delcourt Littérature ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Delcourt) : 

    « Leur destin s’est scellé sur les ruines de la Plantation Beauvais, aux abords de Richmond, en Virginie, puis les flammes ont brouillé leurs traces. Nul n’a jamais su ainsi ce qui est arrivé à Emily Reid Levallois. A-t-elle péri en 1865 dans l’incendie criminel de la plantation qu’elle a peut-être provoqué pour se débarrasser d’un mari tyrannique ? Ou s’est-elle réinventée une vie ailleurs, comme le prétend la rumeur ? Rawls et Nurse, esclaves en fuite, ont-ils disparu dans les marais de Great Dismal ? Et le vieux George Seldom réussira-t-il, bien des années plus tard, à démêler l’énigme de ses origines, lui qui a été trouvé, enfant, avec un simple mot épinglé sur la poitrine : « Prenez soin de moi. Je vous appartiens maintenant » ?
    De la guerre de Sécession à l’Amérique contemporaine, Kevin Powers fouille l’histoire violente et déchirée de son pays à travers les vies de ces personnages emblématiques du Sud, tout en explorant cette question qui hante depuis toujours le cœur des hommes : quelle empreinte laissons-nous sur terre ? »

    Le livre paraît aujourd’hui (le 9 octobre 2019). 

  • « Mama Red » de Bren McClain…

    « Mama Red » de Bren McClain…

    Mama Red, c’est un livre à la fois original, percutant et émouvant, écrit avec le coeur…

    Mama Red, c’est le pari fou de se pencher sur la relation Homme-Animal, de mettre en parallèle des thèmes forts et variés : vache et attachement maternel, vache et masculinité, vache et violence, vache et pauvreté, vache et religion…

    Mama Red, c’est le premier roman de Bren McClain, écrivain américain, qui porte en elle une humanité tellement profonde qu’elle saura vous toucher.

    Mama Red existe. Elle coule des jours paisibles quelque part en Caroline du Sud et j’ai trop envie d’aller lui parler…

    Mama Red paraît aujourd’hui.
    Lisez-le et vous comprendrez !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le nouveau pont) : 

    « Dans sa ferme de Caroline du Sud, Sarah élève seule un garçon qui n’est pas le sien. Veuve et sans le sou, elle craint de ne pas avoir l’instinct maternel nécessaire. Quand elle apprend qu’un garçon a gagné 680$ à la foire au bétail de 1951 grâce à un bœuf, elle inscrit son fils au concours et se procure un veau. La nuit suivante, à plusieurs kilomètres de là, la mère du veau brise sa clôture de barbelés et parvient à le rejoindre. Sarah décide de garder la vache, la baptise Mama Red et commence à observer les leçons d’amour maternel de l’animal. L’éleveur Luther Dobbins a lui aussi inscrit son fils au concours. Prêt à tout pour gagner, il inculque à son fils des valeurs viriles. N’est-il pourtant pas plus tendre, à l’intérieur ? Et qui se soucie du moment où ces petits garçons seront confrontés au destin ultime de leur animal ? Enhardie par son instinct maternel naissant, Sarah se destine elle aussi à la victoire. Mais sont-ils vraiment prêts à en assumer les conséquences ? » 

    Un GRAND MERCI à Léa (livre lu dans le cadre du Picabo River Book Club) et à toute la formidable équipe de la maison d’édition Le nouveau pont. La soirée d’hier restera assurément dans ma mémoire. 

  • « Mon territoire » de Tess Sharpe…

    « Mon territoire » de Tess Sharpe…

    Une couverture sublime pour une histoire que vous aurez du mal à lâcher une fois commencée ! 

    Face à un monde qui a ses propres codes, à des situations décrites tels des couperets qui rythment admirablement les différentes temporalités, Harley McKenna intègre le Panthéon des héroïnes littéraires qui marquent et qui n’est pas s’en m’avoir fait penser (même si les deux intrigues n’ont rien à voir) à la Turtle de Gabriel Tallent dans « My absolute darling » par sa volonté, son courage, son cheminement psychologique, son combat intérieur sur l’autel de l’héritage paternel transmis.
    Vous ne serez pas prêts de l’oublier !

    Que la fin soit prévisible ne m’a pas dérangée. Pour moi, l’essentiel est ailleurs dans ce premier roman très réussi de cette rentrée littéraire 2019.

    A mentionner également l’excellente traduction d’Héloïse Esquié. 

    Un GRAND MERCI renouvelé à Léa via le Picabo River Book Club et aux Editions Sonatine ainsi qu’ à Manon et à Cécile pour cette lecture commune que je recommande vivement (et qui intègre non seulement le Challenge « A l’assaut des pavés » étant donné ses 551 pages 😛 mais encore Le Mois américain 😉 ).

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Sonatine) : 

    « À 8 ans, Harley McKenna a assisté à la mort violente de sa mère. Au même âge, elle a vu son père, Duke, tuer un homme. Rien de très étonnant de la part de ce baron de la drogue, connu dans tout le nord de la Californie pour sa brutalité, qui élève sa fille pour qu’elle lui succède. Mais le jour où Harley est en passe de reprendre les rênes de l’empire familial, elle décide de faire les choses à sa manière, même si cela signifie quitter le chemin tracé par son père. »

  • « Les marécages » de Joe R.Lansdale…

    « Les marécages » de Joe R.Lansdale…

    Sur fond de souvenirs, de perte d’innocence et d’illusions, l’auteur nous plonge dans l’atmosphère sombre, pauvre et raciste des années 30 aux Etats-Unis où l’ignominie humaine est omniprésente. 

    Des marécages troublants, étouffants, dérangeants…

    Une lecture qui ne peut pas laisser indifférent !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Folio policier) : 

    « Texas, 1933. La Grande Dépression s’éternise. Quand le jeune Harry Collins et sa petite sœur découvrent le cadavre sauvagement mutilé d’une femme noire dans un marais, la peur s’empare de leur village. Et quand le corps d’une Blanche est retrouvé peu après, Harry ne peut qu’assister impuissant au lynchage d’un innocent par les membres du Klan local. Aidé de sa sœur, Harry décide de partir à la recherche du vrai meurtrier et s’enfonce dans les profondeurs du bayou, là où les ténèbres règnent… »

    Livre lu dans le cadre du dernier swap organisé par le Picabo River Book Club
    Merci à Mylène qui était mon binôme ! 

  • « 22/11/63 » de Stephen King…

    « 22/11/63 » de Stephen King…

    Cela faisait bien longtemps que j’avais lu un Stephen King !
    Parmi tous ceux qui figurent dans mes bibliothèques, celui-ci est assurément à classer à part.
    Si vous n’appréciez pas cet écrivain de prime abord, peu importe parce que nous sommes loin de sa came horrifique traditionnelle (malgré certains clins d’oeil). 

    22/11/63.
    Assassinat de JFK bien sûr faut-il le rappeler ?!
    Mais si on tentait de changer le cours de l’Histoire par un subterfuge dont le Maître a le secret ?
    Tel est l’enjeu de cette intrigue palpitante au souffle romanesque incroyable qui fleure bon les sixties. 

    J’avoue que l’on ne voit pas passer (et c’est tant mieux) les 1 044 pages.  
    Dès les premières tournées, on se retrouve vite attaché aux personnages et embarqué dans ces voyages dans le temps. 

    Derrière ce roman peu commun on peut ressentir un gros travail de documentation de l’auteur concernant la période mentionnée.

    Oui, je peux vous avouer que King m’a littérairement impressionnée.
    Vraiment. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le Livre de Poche) : 

    « Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l’Histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. À moins que… Jake Epping, professeur d’anglais à Lisbon Falls, n’a pu refuser la requête d’un ami mourant : empêcher l’assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l’entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l’époque d’Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d’un dégénéré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d’une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake. Avec une extraordinaire énergie créatrice, Stephen King revisite au travers d’un suspense vertigineux l’Amérique du baby-boom, des « happy days » et du rock‘n’roll. »

  • « Geisha » d’Arthur Golden…

    « Geisha » d’Arthur Golden…

    Ce livre attendait depuis des lustres dans ma PAL !
    Ma Maman se l’était offert en mars 1999.
    Rien n’arrive pas hasard dit-on…

    Je l’ai beaucoup aimé. Beaucoup !
    Au point de l’avoir laissé infuser comme il se doit.
    J’ai effectivement fait exprès de ralentir ma lecture pour ne pas arriver trop vite au mot « fin ».

    Les descriptions sont tellement minutieuses et sublimes, les personnages tellement attachants que cela a été un véritable crève-coeur de tourner la dernière page et de refermer ce roman. 

    Il immerge le lecteur dans le quotidien parfois peu enviable des geishas, symboles historiques et mythiques du Japon.

    Arthur Golden nous propose les mémoires de l’une d’entre elles : Chiyo, enfant pauvre devenue Sayuri, célèbre geisha de Gion. 

    Une histoire dans l’Histoire au souffle romanesque inspirant qui nous éclaire, nous occidentaux, sur cette tradition si particulière dont on ne maîtrise aucun des codes et qui est malheureusement souvent mal interprétée. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (JC Lattès) : 

    « Sous la forme des mémoires d’une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d’une jeune fille se vend aux enchères et où l’amour doit être méprisé comme une illusion. 
    Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l’histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C’est à travers son regard d’enfant malheureuse que l’on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C’est à travers son initiation et sa métamorphose que l’on apprendra l’art d’être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l’habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l’attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales. 
    Née sous le signe de l’eau, n’agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d’un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la liberté.’