“S’en aller” est un récit d’une profondeur troublante, une plongée introspective dans l’âme humaine à travers le prisme du départ où François Sureau explore les méandres de l’existence, capturant avec une sensibilité rare les tourments de l’homme face à l’inéluctabilité du temps qui passe.
Véritable méditation sur la vie, la mort et tout ce qui se trouve entre les deux l’écrivain de l’Académie Française aux multiples autres vies explore avec subtilité ces thèmes universels, nous invitant à réfléchir sur notre propre existence et sur le sens que nous lui donnons. À travers une plume poétique et envoûtante il nous conduit dans un voyage intérieur où chaque mot résonne comme une note dans une symphonie.
Découvert il y a peu lors d’interviews à La Grande Librairie et dans Quelle époque ! (mieux vaut tard que jamais) je suis tombée en amour de François Sureau qui est un énorme coup de coeur humain ET littéraire. Nul doute que je vous parlerai d’autres écrits de l’auteur ultérieurement…
Belle lecture à tous !
©Céline Huet-Amchin
Note de l’éditeur (Gallimard) :
« Je connais peu d’images aussi frappantes que celle par laquelle Nabokov décrit le départ d’un train : ce sont les wagons qui reculent le long du quai. Quant à la destination, elle n’est jamais celle qu’on a entrevue, en esprit, au moment de s’en aller. »
François Sureau n’a jamais cessé de rechercher la compagnie bienfaisante de ceux qui, comme lui, ont été habités par le désir de s’en aller ; de Victor Hugo, fuyant la politique à Guernesey, à Philby père et fils fuyant la loyauté nationale, en passant par Patrick Leigh Fermor et sa soif d’éprouver la mystérieuse unité du monde. À travers leurs voyages, l’auteur revoit certains moments de sa vie : la Hongrie au moment de la chute du Mur, l’Inde et l’Himalaya, la guerre en Yougoslavie. Dans ce récit, l’écrivain poursuit avec éclat sa méditation sur la beauté de l’aventure.