La guerre du Vietnam « fascine » ou rebute mais ne laisse jamais indifférent.
De nombreux réalisateurs et écrivains s’en sont emparés de manière plus ou moins réussie selon le degré de manichéisme sous-jacent.
Le premier mot qui me vient à la bouche en refermant ce livre est « waouh » !
Ancien lieutenant des marines, Karl Marlantes nous immerge dans ce conflit de la manière la plus réaliste qui soit, dans ce calvaire qui a rimé avec l’enfer.
Si nous avons soit disant entre nos mains un roman, l’Histoire est convoquée à chaque page dans les silences et les bruits où les morts ont souvent été les victimes de nombreuses absurdités en haut lieu.
Une lecture qui marque !
©Céline Huet-Amchin
Note de l’éditeur (Le Live de Poche) :
« Prendre la colline de Matterhorn et la fortifier pour résister à l’armée nord-vietnamienne, l’abandonner pour exécuter une autre tâche, sans munitions et nourriture suffisantes, puis la réinvestir, telle est la mission qui incombe à la Compagnie Bravo dirigée par le lieutenant Mellas. Qu’ils marchent dans une jungle infestée de tigres et de sangsues, s’enfoncent dans leurs trous de combat boueux ou commettent l’irréparable, ce que vivent ces « gamins » noirs et blancs est tout à la fois terrifiant, héroïque, cruel, vain, tendre, absurde, désespérant et sublime. Un livre unanimement salué par la critique. »
Livre lu dans le cadre du challenge « A l’assaut des pavés » catégorie « livre historique ».
931 pages.