« Ce qui nous revient » de Corinne Royer…

Sur les bons conseils de notre Chevalier Libraire national, j’ai nommé Nathalie Couderc bien sûr, je me suis plongée dans une de ses croisades (Team rentrée littéraire d’hiver 2019) et bien m’en a pris !

Mêlant fiction et réalité, Corinne Royer donne un souffle romanesque à une découverte médicale majeure mais controversée en terme de principaux acteurs : celle de la découverte du chromosome surnuméraire responsable de la trisomie 21 (ou syndrome de Down) en 1959.

Si le livre nous plonge bel et bien dans une fort jolie histoire d’abandon, de perte, de famille il met en lumière, en parallèle et comme il se doit, Marthe Gautier dans l’Histoire.
Ce que je retiendrai le plus, dès la première page, est la plume de l’écrivain : sublissime !

Qui plus est et c’est à noter au passage, « Ce qui nous revient » est un très beau titre et revêt une magnifique couverture.
Je suis toujours très sensible à ce genre de choses…

Belle lecture à tous !

« Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs.
Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux,
et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent » 

(Rainer Maria Rilke)

Note de l’éditeur (Actes Sud) :

« Louisa Gorki avait dix ans quand sa mère soprano l’a embrassée en lui lançant “À dans trois jours !” – et n’est jamais revenue. Ce n’est que plus tard que la fillette a appris de son père Nicolaï la raison de la fuite d’Elena : celle-ci ne s’absentait pas pour un récital mais, enceinte d’un enfant trisomique, pour un avortement. Elle s’est ensuite sentie incapable de rentrer chez elle, et Louisa a grandi seule avec Nicolaï et leur chagrin.
Quinze ans après, Louisa prépare un doctorat en médecine. C’est dans ce cadre qu’elle rencontre Marthe Gautier qui, à la fin des années 1950, a joué un rôle capital dans la découverte du chromosome surnuméraire de la trisomie 21 et s’est vue écartée de l’histoire officielle au profit d’un collègue masculin. Ces deux femmes ont beaucoup à apprendre l’une de l’autre sur la science et la conscience, la résilience et la persévérance, la dépossession et l’indépendance.
Si ce texte est une fiction, Marthe Gautier est bien réelle : celle que l’on surnomme la Découvreuse oubliée habite à Paris. Mêlant une authentique controverse scientifique à un drame familial bouleversant, Corinne Royer place son manifeste pour une réhabilitation tardive au cœur d’un roman fougueux et fantasque, et célèbre les promesses fleurissant dans les creux dessinés par la perte. »

« La libraire » de Penelope Fitzgerald…

C’est grâce à l’adaptation cinématographique sortie dans les salles obscures le 19 décembre 2018 (que je n’ai pas encore vue cela soit dit en passant) que j’ai eu envie de me plonger dans « La libraire ».

Une atmosphère anglaise comme je les aime, une touche de cruauté sociale, beaucoup d’humour,  une folle envie de réaliser un rêve…
Il n’en fallait pas plus pour que je succombe à ce petit bijou littéraire de Penelope Fitzgerald.

Belle lecture à tous !

Note de l’éditeur (Petit Quai Voltaire Editions La Table Ronde) :

« La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert » : de Joël Dicker à Jean-Jacques Annaud…

En 2012, le livre a connu un tel succès lors de sa parution que j’ai refusé de le lire de crainte d’être déçue.
Je nage en effet trop souvent à contre-courant dans ces cas-là…

Et puis le livre est devenu « un film de 10h », une mini-série de Jean-Jacques Annaud diffusée récemment.
Les deux premiers épisodes ont débarqué à la TV un soir de semaine où j’étais seule à la maison. Appréciant le réalisateur, je me suis dit « pourquoi pas ? ».
Je me souviens m’être arrêtée en plein milieu du deuxième au retour de Mon Brun à qui j’ai commencé à raconter l’histoire dans laquelle j’étais bien rentrée. J’ai dû lui dire un truc du style « je crois que cela te plairait mais tu vas refuser d’attendre sa diffusion chaque semaine ». Du coup nous avons pris notre mal en patience et avons enregistré lesdits épisodes que nous avons dévorés en deux soirs !
Mais de mon côté, je n’ai pas pu attendre pour connaître la fin… Dès le lendemain de ce fameux soir, je suis allée chez mon libraire pour m’offrir le livre…

D’une fidélité absolue aux lignes de Joël Dicker, Jean-Jacques Annaud en a fait une réalisation extrêmement léchée.
L’atmosphère cinématographique est telle que je l’imaginais à la lecture, les personnages très travaillés font que vous vous posez des tonnes de questions sur eux tout au long de l’histoire et qu’ils deviennent au fur et à mesure des suspects idéaux jusqu’au rebondissement final qui est machiavélique à souhait !

Les différentes temporalités donnent un vrai souffle au roman (et par voie de conséquence à l’adaptation) et même si on peut relever quelques petits défauts d’écriture et de propos redondants, le tout est diablement efficace.
En filigrane, des réflexions plus qu’intéressantes sur la Littérature, les Médias et la Justice sont à relever.

Alors pour celles et ceux qui ne l’auraient pas lu, vu, faites comme moi et n’hésitez pas un instant !
Il est franchement très difficile de ne pas succomber…

Note de l’éditeur (Editions De Fallois Poche) :

« À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.

Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui: son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements: l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975? Et comment écrit-on un roman à succès? »

« Candyland » de Jax Miller…

{Lecture commune du mois de décembre du #picaboriverbookclub }

Je me suis plongée dedans, je l’ai arrêté, je l’ai repris, j’ai failli le refermer définitivement, j’ai persisté…
Certaines copines Picabettes (qui se reconnaîtront ) m’ont motivée et m’ont dit de m’accrocher car au final il était super…
Mais là j’avoue : à un peu plus de 200 pages lues, je jette l’éponge !

Je n’arrive pas à être touchée par les personnages, l’histoire ne me passionne pas du tout et surtout, j’ai un souci avec l’écriture (ou la traduction) que je trouve assez pauvre…

Alors comme ma PAL fait toujours de la concurrence à la Tour de Pise et que j’ai appris à me donner le droit d’abandonner une lecture qui ne me plaît pas, voilà voilà.

Nul doute qu’il trouvera quelqu’un qui l’appréciera…

Note de l’éditeur (J’ai lu) :

« Sadie Gingerich, une ancienne amish, est seule dans sa confiserie d’une ville minière de Pennsylvanie. Sa vie est bouleversée lorsque son fils est assassiné par sa petite amie, Allison. Cruauté du destin, Sadie rencontre Danny, le père d’Allison, en proie à ses propres démons. Leurs lourds passés et le choc du meurtre s’entremêlent pendant l’enquête de police, révélant une vérité indicible.
Entre les doux pâturages de la communauté amish, les montagnes isolées du Nord et les villes minières abandonnées de la Rust Belt, la vie et l’amour sont broyés, laminés par la drogue et la pauvreté de l’Amérique rurale. Un lieu où les rêves ne se réalisent jamais et où les fins heureuses n’existent pas. »

« Les riches heures de Jacominus Gainsborough » de Rébecca Dautremer…

Pour celles et ceux qui sècheraient côté cadeaux de Noël (J-3 pour rappel), ne cherchez plus et filez chez votre libraire en espérant que ce dernier l’ait en stock (ce qui devrait être obligatoire).

Tout en sensibilité et en poésie, le texte et les sublimes illustrations de Rébecca Dautremer invitent petits et grands à réfléchir sur ce que nous ferons, faisons et/ou avons fait d’une chose commune à tous : la vie, à travers sa palette d’émotions et de sentiments (mélancolie, joies, peines…).

Un voyage joliment philosophique, dès 3 ans et jusqu’à……………..
Nous avons en effet tous à apprendre de Jacominus Gainsborough.

Belle lecture à tous !

Note de l’éditeur (Sarbacane) :

« Je voulais dire quelque chose de simple, comme la vie. »                                                           Rébecca Dautremer

« En douze scènes de genre traversées par les saisons, ponctuées de trois pêle-mêle et d’une dizaine de portraits du héros à différents âges, voici le récit d’une vie. Ses petits riens, ses grands moments, ses joies, ses peines, ses doutes, ses épreuves… Avec, au final, la chance d’avoir été aimé et le bonheur de contempler, au crépuscule de son existence, ses amis fidèles, Policarpe, César, Agathon ou Byron, sa compagne Douce la bien nommée et ses petits-enfants autour de soi.

Pour la première fois, Rébecca Dautremer peint des animaux humanisés.

Elle nous offre une fresque unique pour parler à tous du bonheur d’être en vie, à travers le destin d’un humble petit lapin. Et nous livre en prime son histoire la plus personnelle… »