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  • « Éloge voluptueux du chat » de Stéphanie Hochet…

    « Éloge voluptueux du chat » de Stéphanie Hochet…

    Voici mon second coup de coeur en tant que tueuse en série de livres infiltrée en librairie ! 

    J’aurais dû vous parler de ce livre depuis septembre 2018…
    Mieux vaut tard que jamais !

    Retrouvons Stéphanie Hochet pour un nouvel Éloge du chat, voluptueux cette fois !

    Véritable anthologie des chats dans tous leurs états, que ce soit par le biais de la littérature, de l’histoire, des arts… cet essai propose au lecteur des histoires courtes à entrées multiples.
    Vous prendrez plaisir à vous y plonger à votre guise, de manière chronologique ou en l’ouvrant à la lettre alphabétique de votre choix. Et même si vous connaissez déjà pas mal d’anecdotes sur les petits félins, soyez assurés d’en découvrir d’autres. 

    À lire comme un chat que vous caressez, en ronronnant de plaisir tout simplement !

    Clin d’oeil spécial adressé à l’écrivain :
    Stéphanie, il y a un hic si je peux me permettre. Vous parlez en effet du Maine Coon mais pas du Sacré de Birmanie. Imaginez la pagaille à la maison… L’humaine que je suis s’est retrouvée terriblement ennuyée. Coon Nabuchodonosor, que vous avez rencontré à la Librairie Millepages à Vincennes lors d’un évènement en votre honneur, vous chalue tandis que Sacré Jayavarman vous boude quelque peu. Il réclame un addendum en bonne et due forme.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur  (Philippe Rey) : 

    « Animal domestique préféré des Français, compagnon fétiche des écrivains, figure incarnée de l’érotisme, symbole du guerrier libre et courageux, le chat a colonisé notre imaginaire. Indépendant et fier, il est souvent présenté comme ayant la réputation d’avoir domestiqué « ses humains ». De Baudelaire à Picasso, de Churchill à Doris Lessing, de Rossini à Kwon Yoonjoo, en passant par la comédie musicale Cats et les Pussy Riot, Stéphanie Hochet offre une promenade culturelle surprenante et riche à travers la centaine d’entrées que propose cet éloge, retraçant l’histoire des attachements si variés qui unissent les humains aux chats.
    Évadé perpétuel, roi fainéant, curieux génie, quelle meilleure forme que celle d’un dictionnaire pour saisir les esquives et malices du chat ? Stéphanie Hochet en témoigne et dresse avec amour (et volupté !) un portrait subtil du petit félin, tissant anecdotes, souvenirs, histoire et réflexions érudites. »

  • « La panthère des neiges » de Sylvain Tesson…

    « La panthère des neiges » de Sylvain Tesson…

    Voici mon premier coup de coeur en tant que tueuse en série de livres infiltrée en librairie ! 😉

    Vincent Munier, photographe animalier, propose à Sylvain Tesson de partir avec lui au Tibet. Au programme ? Tenter de suivre à la trace la panthère des neiges…
    Ce félin emblématique qui fait actuellement partie des « espèces vulnérables » n’est en effet pas aisé à apercevoir, se mêlant admirablement aux grands espaces qu’il arpente.

    L’écrivain voyageur a dû faire preuve d’une patience hors du commun, a vécu une expérience que peu de personnes peuvent connaître dans une vie.
    La panthère lui a appris ce qu’était l’immobilité dans des conditions hostiles où l’échec de la rencontre est souvent de mise. Avec elle il a connu la recherche, la traque, l’affût, l’attente, la vision éphémère et une palette d’émotions redécouverte…

    Aventure initiatique extraordinaire, ce récit est également un magnifique plaidoyer qui porte non seulement sur la protection animale mais aussi sur la nécessité de faire évoluer les mentalités pour sauver notre planète en danger, défis majeurs de notre temps !

    « J’avais appris que la patience était une vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée. Elle aidait à aimer le monde avant de prétendre le transformer. Elle invitait à s’asseoir devant la scène, à jouir du spectacle, fût-il un frémissement de feuille. La patience était la révérence de l’homme à ce qui était donné. (…) Et si rien ne venait, c’était que nous n’avions pas su regarder. » (Sylvain Tesson)

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallimard) : 

    «– Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J’y retourne cet hiver, je t’emmène. 
    – Qui est-ce ? 
    – La panthère des neiges. Une ombre magique! 
    – Je pensais qu’elle avait disparu, dis-je. 
    – C’est ce qu’elle fait croire.»

  • « Downton Abbey : le livre de cuisine » d’Annie Gray…

    « Downton Abbey : le livre de cuisine » d’Annie Gray…

    Je l’ai découvert grâce à une collègue lors d’une immersion professionnelle à la librairie Millepages à Vincennes.

    Pour tous les amoureux de la série, impossible d’y résister !
    Les éditions Marabout nous propose un livre absolument magnifique, agrémenté de sublimes photographies qui rendent hommage à tous les personnages et des recettes qui n’ont pas l’air compliqué à réaliser.

    A l’approche de Noël (J-66) c’est assurément un bien joli cadeau à déposer sous le sapin, ou avant si comme moi vous cédez à la tentation sans qu’aucune occasion la justifie ! 😉

    Upstairs : 

    • Breakfast
    • Le déjeuner et le souper
    • Thé anglais et garden-parties
    • Pique-niques, parties de chasse et courses
    • Repas de fête
    • Le dîner à l’étage

    Downstairs :

    • Dîner chez les domestiques
    • Le thé et le souper
    • Salle distillatoire

    Préface de Gareth Neame, producteur exécutif de Downton Abbey

    Belles recettes et dégustations à tous ! 

    © Céline Huet-Amchin

  • « L’écho du temps » de Kevin Powers…

    « L’écho du temps » de Kevin Powers…

    Si l’auteur m’a quelque peu perdue côté histoire (mais pour l’avoir rencontré hier c’est volontaire de sa part 😉 ), j’ai beaucoup apprécié le style des plus réalistes et la magnifique traduction de Carole d’Yvoire.

    On ressent à sa lecture la nécessité extrême d’écrire de Kevin Powers, ce qui rend le texte fort et intense. 

    Nul doute que je vais me plonger très vite dans son premier roman, « Yellow birds » qui lui avait valu une place de finaliste au National Book Award. 
    Sa poésie me tente également beaucoup. 

    Encore un GRAND MERCI à Léa dans le cadre du Picabo River Book Club et à toute la sympathique équipe Delcourt Littérature ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Delcourt) : 

    « Leur destin s’est scellé sur les ruines de la Plantation Beauvais, aux abords de Richmond, en Virginie, puis les flammes ont brouillé leurs traces. Nul n’a jamais su ainsi ce qui est arrivé à Emily Reid Levallois. A-t-elle péri en 1865 dans l’incendie criminel de la plantation qu’elle a peut-être provoqué pour se débarrasser d’un mari tyrannique ? Ou s’est-elle réinventée une vie ailleurs, comme le prétend la rumeur ? Rawls et Nurse, esclaves en fuite, ont-ils disparu dans les marais de Great Dismal ? Et le vieux George Seldom réussira-t-il, bien des années plus tard, à démêler l’énigme de ses origines, lui qui a été trouvé, enfant, avec un simple mot épinglé sur la poitrine : « Prenez soin de moi. Je vous appartiens maintenant » ?
    De la guerre de Sécession à l’Amérique contemporaine, Kevin Powers fouille l’histoire violente et déchirée de son pays à travers les vies de ces personnages emblématiques du Sud, tout en explorant cette question qui hante depuis toujours le cœur des hommes : quelle empreinte laissons-nous sur terre ? »

    Le livre paraît aujourd’hui (le 9 octobre 2019). 

  • « Mama Red » de Bren McClain…

    « Mama Red » de Bren McClain…

    Mama Red, c’est un livre à la fois original, percutant et émouvant, écrit avec le coeur…

    Mama Red, c’est le pari fou de se pencher sur la relation Homme-Animal, de mettre en parallèle des thèmes forts et variés : vache et attachement maternel, vache et masculinité, vache et violence, vache et pauvreté, vache et religion…

    Mama Red, c’est le premier roman de Bren McClain, écrivain américain, qui porte en elle une humanité tellement profonde qu’elle saura vous toucher.

    Mama Red existe. Elle coule des jours paisibles quelque part en Caroline du Sud et j’ai trop envie d’aller lui parler…

    Mama Red paraît aujourd’hui.
    Lisez-le et vous comprendrez !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le nouveau pont) : 

    « Dans sa ferme de Caroline du Sud, Sarah élève seule un garçon qui n’est pas le sien. Veuve et sans le sou, elle craint de ne pas avoir l’instinct maternel nécessaire. Quand elle apprend qu’un garçon a gagné 680$ à la foire au bétail de 1951 grâce à un bœuf, elle inscrit son fils au concours et se procure un veau. La nuit suivante, à plusieurs kilomètres de là, la mère du veau brise sa clôture de barbelés et parvient à le rejoindre. Sarah décide de garder la vache, la baptise Mama Red et commence à observer les leçons d’amour maternel de l’animal. L’éleveur Luther Dobbins a lui aussi inscrit son fils au concours. Prêt à tout pour gagner, il inculque à son fils des valeurs viriles. N’est-il pourtant pas plus tendre, à l’intérieur ? Et qui se soucie du moment où ces petits garçons seront confrontés au destin ultime de leur animal ? Enhardie par son instinct maternel naissant, Sarah se destine elle aussi à la victoire. Mais sont-ils vraiment prêts à en assumer les conséquences ? » 

    Un GRAND MERCI à Léa (livre lu dans le cadre du Picabo River Book Club) et à toute la formidable équipe de la maison d’édition Le nouveau pont. La soirée d’hier restera assurément dans ma mémoire. 

  • « La libraire de la Place aux Herbes » d’Eric de Kermel…

    « La libraire de la Place aux Herbes » d’Eric de Kermel…

    Sans aucune prétention et n’ayant pas à rougir de ses réelles qualités intrinsèques, ce page-turner comblera tous les amoureux des livres et des p’tits bonheurs qui vont avec. 

    Arrivé à point nommé entre mes mains, j’ai très vite apprécié les différents personnages très éclectiques croisés et au fur et à mesure des pages j’ai eu autant envie de relire certains livres évoqués que de découvrir d’autres mentionnés. 

    Véritable ode à la lecture, aux libraires, à la vie, je l’ai refermé le coeur gonflé de beaux projets, la bouche en coeur et des étoiles plein les yeux.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Quelque part entre Paris et Rennes le 12 septembre dernier… 

    Note de l’éditeur (J’ai Lu) : 

    « Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es.
    Quand les livres inspirent et aident à mieux vivre…

    La librairie de la place aux Herbes à Uzès est à vendre ! Nathalie saisit l’occasion de changer de vie pour réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice… De Cloé, la jeune fille qui prend son envol, à Bastien, parti à la recherche de son père, en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meurtri, et tant d’autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions.
    Laissez-vous emporter par ce voyage initiatique au pays des livres… »

  • « Nord et Sud » d’Elizabeth Gaskell…

    « Nord et Sud » d’Elizabeth Gaskell…

    D’Elizabeth Gaskell, grande romancière victorienne britannique, je n’avais rien lu (oooooouuuuhhhhh la honte !). 
    Inconditionnelle du XIXe siècle et du Royaume-Uni en particulier, il était donc grand temps que je me plonge dans un de ses écrits. 

    Mes parents m’avaient fait regarder l’adaptation du livre réalisée en 2004 par Brian Percival pour la BBC un soir à Rennes ( « North and South » ).
    Tout m’avait plu. Il était donc logique que je commence par celui-ci. 

    Autant vous le dire tout de suite : j’ai A.D.O.R.É ! 
    L’atmosphère, les personnages, la dure réalité économique et sociale vécue par le Nord du territoire, l’immigration irlandaise, la révolution industrielle à travers les filatures de coton, les descriptions sociétales, le souffle romanesque insufflé par les inoubliables Margaret Hale et John Thornton… 

    Dans la même veine que Joe dans « Les quatre filles du Docteur March” de Louisa May Alcott ou Elizabeth Bennet dans “Orgueil et préjugés” de Jane Austen, Elizabeth Gaskell nous dresse le portrait d’une fille de pasteur gracieuse, intelligente, audacieuse, courageuse, généreuse bien qu’impulsive et obstinée qui tente de s’affirmer comme elle peut à une époque où les femmes n’étaient pas vraiment considérées à leur juste valeur. Un certain féminisme avant l’heure somme toute. 

    Nul doute que je lirai d’autres oeuvres de cet écrivain* disparu brutalement à l’âge de 55 ans, « en prenant le thé et au milieu d’une phrase »… 

    *Même si j’apprécie les caractères féminins très forts, je n’arrive toujours pas à dire ni à écrire « cette écrivaine » que je trouve absolument ridicule, tout comme « auteure » ou tout autre mot féminisé sur l’autel d’une société contemporaine bien trop orgueilleuse à mon goût. Mais je m’égare. 

    A noter la magnifique traduction de Françoise du Sorbier. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Points) : 

    « Après une enfance passée dans un village riant du Hampshire, Margaret Hale, fille de pasteur, s’installe dans une ville du Nord. Témoin des luttes entre ouvriers et patrons, sa conscience sociale s’éveille. John Thornton, propriétaire d’une filature, incarne tout ce qu’elle déteste : l’industrie, l’argent et l’ambition. Malgré une hostilité affichée, John tombera sous son charme. »

  • « Mon territoire » de Tess Sharpe…

    « Mon territoire » de Tess Sharpe…

    Une couverture sublime pour une histoire que vous aurez du mal à lâcher une fois commencée ! 

    Face à un monde qui a ses propres codes, à des situations décrites tels des couperets qui rythment admirablement les différentes temporalités, Harley McKenna intègre le Panthéon des héroïnes littéraires qui marquent et qui n’est pas s’en m’avoir fait penser (même si les deux intrigues n’ont rien à voir) à la Turtle de Gabriel Tallent dans « My absolute darling » par sa volonté, son courage, son cheminement psychologique, son combat intérieur sur l’autel de l’héritage paternel transmis.
    Vous ne serez pas prêts de l’oublier !

    Que la fin soit prévisible ne m’a pas dérangée. Pour moi, l’essentiel est ailleurs dans ce premier roman très réussi de cette rentrée littéraire 2019.

    A mentionner également l’excellente traduction d’Héloïse Esquié. 

    Un GRAND MERCI renouvelé à Léa via le Picabo River Book Club et aux Editions Sonatine ainsi qu’ à Manon et à Cécile pour cette lecture commune que je recommande vivement (et qui intègre non seulement le Challenge « A l’assaut des pavés » étant donné ses 551 pages 😛 mais encore Le Mois américain 😉 ).

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Sonatine) : 

    « À 8 ans, Harley McKenna a assisté à la mort violente de sa mère. Au même âge, elle a vu son père, Duke, tuer un homme. Rien de très étonnant de la part de ce baron de la drogue, connu dans tout le nord de la Californie pour sa brutalité, qui élève sa fille pour qu’elle lui succède. Mais le jour où Harley est en passe de reprendre les rênes de l’empire familial, elle décide de faire les choses à sa manière, même si cela signifie quitter le chemin tracé par son père. »

  • « Les marécages » de Joe R.Lansdale…

    « Les marécages » de Joe R.Lansdale…

    Sur fond de souvenirs, de perte d’innocence et d’illusions, l’auteur nous plonge dans l’atmosphère sombre, pauvre et raciste des années 30 aux Etats-Unis où l’ignominie humaine est omniprésente. 

    Des marécages troublants, étouffants, dérangeants…

    Une lecture qui ne peut pas laisser indifférent !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Folio policier) : 

    « Texas, 1933. La Grande Dépression s’éternise. Quand le jeune Harry Collins et sa petite sœur découvrent le cadavre sauvagement mutilé d’une femme noire dans un marais, la peur s’empare de leur village. Et quand le corps d’une Blanche est retrouvé peu après, Harry ne peut qu’assister impuissant au lynchage d’un innocent par les membres du Klan local. Aidé de sa sœur, Harry décide de partir à la recherche du vrai meurtrier et s’enfonce dans les profondeurs du bayou, là où les ténèbres règnent… »

    Livre lu dans le cadre du dernier swap organisé par le Picabo River Book Club
    Merci à Mylène qui était mon binôme !