« Quand le chat n’est pas là… »

Amoureux des livres et des chats, alliez soutien à votre libraire (indépendant) et à une belle cause en vous offrant « Quand le chat n’est pas là », 7 nouvelles écrites par 7 auteurs contemporains…

1€ sera reversé à la SPA pour chaque livre acheté !

Belle lecture à tous. 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Charleston) : 

« Depuis la nuit des temps, les chats fascinent leurs compagnons humains… Mais restez sur vos gardes, les aventures de ces matous-là n’ont rien de ronronnant !

Les héros de ce recueil de nouvelles sont des félins d’exception. De librairie en maison de retraite, Gatsby, Choupette, Fernand ou encore Samedi vous entraînent dans d’incroyables péripéties. Ils partagent tout avec vous : leur vie antérieure, leurs voyages ou leur stratégie pour rapprocher les gens.

Sept auteurs racontent le plus mystérieux et indépendant des compagnons. Sept vies de chat pour s’émouvoir, voyager ou frissonner… »

« Le directeur » de Trollope…

Septimus Harding, ecclésiastique fort apprécié de Barchester, se voit accuser de détournement de fonds par l’homme épris de sa fille, le réformateur John Bold…

Premier tome de la série des « Chroniques du Barset » publié en 1854, Trollope nous plonge en pleine époque victorienne.
Si l’histoire n’est pas des plus palpipantes à mon goût la narration, qui prend régulièrement le lecteur à partie, assoit une plume des plus caractéristiques du XIXe siècle anglais empreinte d’ironie et de satire so british, brosse une bien jolie galerie de personnages marqués du sceau de leur temps et propose une réflexion sur l’influence de la presse, sujet resté ô combien d’actualité ! 

A lire accompagné des munitions les plus gourmandes tels des scones, de la clotted cream et d’un Earl Grey. 

A noter les excellents éclairages apportés par les éditions Folio, que ce soit dans la Préface ou dans le dossier complet en fin d’ouvrage (chronologie, note sur le texte, notice sur l’église d’Angleterre, glossaire des lieux et des fonctions dans l’église anglicane). Ne passez pas à côté ! 

©Céline Huet-Amchin

Livre lu dans le cadre du mois anglais 2020.

Note de l’éditeur (Folio) : 

« Septimus Harding, un homme doux et timide, aimé et respecté, et qui paraît incarner à lui seul toutes les qualités humaines et les vertus chrétiennes, se voit accusé d’enrichissement personnel illégal : de sa fonction de directeur d’hospice de charité il aurait fait une confortable sinécure. Quand John Bold, réformateur trop zélé, utilise la presse nationale pour l’attaquer, c’est un coup de tonnerre qui retentit dans le petit monde feutré du clergé attaché à la cathédrale de Barchester (inspirée de celle de Salisbury). Pourtant, la définition nette du bien et du mal, du coupable et de l’innocent, sera rapidement ébranlée dans ce combat qui oppose médias assoiffés de scandale et conscience morale solitaire.
Premier roman de la série des «Chroniques du Barset», Le Directeur contient déjà tout ce qui fera de Trollope l’un des auteurs victoriens les plus populaires : une véritable intuition psychologique des relations de pouvoir, une écriture alerte, et une plume ironique, capable de satire parfois féroce mais aussi de tolérance amusée. »

Jane Austen, Virginia Woolf & les éditions L’Orma…

Je continue mon challenge du mois anglais… 

Pour le thème libre ‘Romancière anglaise au choix » j’avais sélectionné « La vie rêvée de Virginia Fly » d’Angela Huth. Mal m’en a pris : j’ai abandonné le livre au premier tiers pour cause d’histoire bien trop grotesque et sans intérêt à mes yeux !

Je me suis donc vite réfugiée dans les écrits de deux auteurs classiques qui sont des valeurs sûres et à qui je voue un culte sans borne : Jane Austen & Virginia Woolf ! 

Mon choix s’est porté sur les éditions L’Orma et les « Plis » qu’ils proposent, nouveau concept dont je suis complètement fan : allier en effet le charme de la papeterie à la correspondance des plus grands auteurs est, à mon goût, une idée de génie ! 

« Pas de femmes parfaites, s’il vous plaît » et « Tout ce que je vous dois » m’ont fait découvrir quelques lettres envoyées à leurs soeurs bien sûr mais également à ses frère, nièces, parente éloignée et au bibliothécaire du Prince régent pour Jane, ses amies et sa cousine pour Virginia. 

« Je préfère les personnes désagréables,
elles m’épargnent la fatigue de devoir les aimer. »
(Jane Austen)

«Et si je ne suis pas sûre de la puissance de mon cerveau,
je suis tout à fait certaine de celle de mon cœur.»
(Virginia Woolf)

Retrouver leur style d’écriture que j’affectionne particulièrement, être de nouveau immergée dans leur époque respective m’a procuré une grande joie.
Et toujours se remémorer la petite voix intérieure qui nous dit que nos Chers Classiques ne nous déçoivent jamais… 

Belles lectures à tous, à vous offrir ou à joliment expédier par La Poste !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (L’Orma) : 

« Jane Austen, la plume la plus mordante du XIXe siècle anglais, déploie dans sa correspondance intime – notamment avec sa sœur et ses nièces – son incomparable prose, ironique et élégante à la fois. Ce petit livre distille, lettre après lettre, un concentré d’intelligence pratique, sociale et littéraire, dessinant avec précision un parcours d’émancipation et de conscience artistique. »

« Les lettres les plus aériennes et audacieuses d’une icône de liberté et d’indépendance. Auteure incomparable, Virginia Woolf se révèle aussi une amie sans égale : directe et empathique, curieuse et attentive. L’écrivaine s’ouvre ici à ses amies d’une vie, celles qui, plus que toutes autres, ont pénétré son univers secret de passions et de pensée. »

« Londres, escapades littéraires »

Lors de mon achat je n’avais pas prêté attention à la quatrième de couverture et j’étais persuadée que je me frotterais aux pensées d’auteurs… anglais. 

Mais finalement, n’y a-t-il pas meilleur touriste qu’un étranger pour parler d’une ville ?
Et pas n’importe laquelle : Londres !

Ce petit recueil propose ainsi les réflexions des escapades littéraires dans la capitale anglaise de Voltaire, Abbé Prévost, Charles Nodier, Stendhal, Jules Michelet, Gérard de Nerval, François-René de Chateaubriand, Théophile Gautier, Hector Berlioz, Victor Hugo, Hippolyte Taine, Paul Verlaine et Emile Zola.

« Celui qui n’a jamais vu Londres doit y entrer comme je viens de le faire,
par un temps véritablement anglais : pluie ou brouillard » 
(Jules Michelet)

« Je n’ai jamais rien vu, dans tous mes voyages, qui approche de la beauté de ce spectacle.
La Tamise, depuis Londres jusqu’à la mer, est non seulement une des plus larges rivières de l’Europe, mais une des plus agréables (…) » 
(Abbé Prévost)

« On ne peut rien imaginer de plus charmant, de plus coquet, de mieux tenu, que cette longue suite de maisons, de cottages, de parcs, de serres, de jardins pépiniéristes,
qui commence au-delà de Hyde Park pour ne jamais s’arrêter »
(Théophile Gautier)

Comment ne pas succomber à cette lecture hors du temps qui mélange voyage et littérature et qui donne envie de se replonger dans certains classiques… français ?

ENJOY!

©Céline Huet-Amchin 

Livre lu dans le cadre du mois anglais 2020.

Note de l’éditeur (Pavillons Poche Robert Laffont) : 

« Pour approcher, visiter, comprendre une ville, qu’y a-t-il de mieux que de découvrir ce que les grands auteurs ont pu en dire ? Laissez-vous surprendre par les textes consacrés aux plus belles cités du monde, puisés dans les récits de voyage, correspondances et autres carnets de route des écrivains-voyageurs.
Si Montesquieu prenait toutes les précautions possibles avant de s’aventurer dans les rues pavées de Londres, si Chateaubriand déplorait de s’y trouver « plongé dans un gouffre de vapeur charbonnée, comme dans une des gueules du Tartare » et si le climat y a inspiré plus d’un mot ironique, chez Gautier notamment, beaucoup d’autres, comme Verlaine, ont sublimé la capitale britannique lors de leurs escapades à travers ses promenades immenses et ses délicieux squares. »

« Un dimanche d’été, quand le soleil s’en mêle, Londres forme un régal offert aux délicats : […] Un soleil clair, léger dans le ciel fin, bleuté À peine. On est comme en un bain où se pavane Le parfum d’une lente infusion de thé. » Verlaine, Londres.

« L’énigme de la chambre 622 » de Joël Dicker…

Suite à une rupture amoureuse et au décès de son éditeur mentor et ami, un écrivain à succès part se reposer au Palace de Verbier dans les Alpes suisses.  La Direction l’installe dans la chambre 623, qui fait suite aux chambres 621 et 621 bis. Mais pourquoi la chambre 622 n’existe-t-elle pas ?!

Toute l’énigme part de là, sur fond d’enjeux financiers, d’espionnage et en filigrane ce que j’avais beaucoup apprécié à l’époque de « La vérité sur l’affaire Harry Québert » : une réflexion sur l’écriture avec, en prime, une ode à la relation que peuvent entretenir un écrivain et son éditeur.

Difficile de résister à l’histoire  qui nous tient en haleine. Vous dévorerez les 569 pages d’un trait, les fins de chapitre étant d’irrésistibles cliffhangers… ;) 

Quoi que nous puissions penser du succès de l’auteur (mérité ou non tel n’est pas le sujet ici), pour moi Joël Dicker fait le job : personnages principaux et secondaires bien brossés, intrigue aux différentes temporalités qui tient la route, lecteur qui est baladé comme il se doit jusqu’au dénouement final.
Il a le don de savoir efficacement nous captiver et ça, personne ne peut lui retirer. 

Belle lecture à tous ! 

 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Editions de Fallois) : 

« Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais.

Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.

Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?

Avec la précision d’un maître horloger suisse, Joël Dicker nous emmène enfin au cœur de sa ville natale au fil de ce roman diabolique et époustouflant, sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies, dans une Suisse pas si tranquille que ça. »