Note de l’éditeur :
Septembre 1940. Tommy vit avec ses parents et sa grande soeur Jenny. C’est le début des bombardements allemands sur Londres. Ils se préparent tout de même à fêter Noël.
Tommy et ses copains se passionnent pour les super-héros : Superman, Buck Rogers et… Winston Churchill. L’aventure ne serait pas la même sans deux petites frappes : Nick Stonem et Drake Jacobson, aussi vilain que sa jumelle, Mila, est belle.
Dans un Londres en lambeaux, ces jeunes adolescents vont se créer leurs propres histoires et se perdre dans les brumes et le fracas d’une ville enflammée. Mais fêter Noël et revoir les jonquilles en avril restent la plus belle des résistances.
« Si la guerre doit durer une éternité,
je voudrais juste pouvoir vivre jusqu’au mois d’avril.
Pour voir, une fois encore, les jonquilles de Green Park.
Elles se tiennent ensemble, chaque saison.
Belles et fières dans le vent puissant et douloureux d’avril.
Comme nous autres en ce moment. »
La guerre 39-45 vue différemment, avec une certaine dose d’humour et de poésie…
Ou comment s’emparer du tragique pour se l’approprier le plus positivement possible.
L’insouciance face à la réalité, cette « bulle protectrice » qu’est la liberté par-dessus tout.
« Je ne désirais qu’une chose :
rester môme le plus longtemps possible parce que, j’en étais certain,
il n’y avait pas de plus grand bonheur que d’avoir un chez soi
et d’être dans sa chambre,
et que votre mère vienne vous border,
et qu’elle vous autorise à lire une dernière page de votre BD de Superman,
et qu’ensuite elle revienne vous border »
Ce livre m’a fait penser à l’atmosphère du film « La vie est belle » de Roberto Benigni que j’avais ressentie et aimée en son temps (1998).
Il dépoussière le sujet et insuffle un vent d’optimisme qui fait du bien.
Pour fêter Noël d’un autre temps autrement…
Un bien joli cadeau assurément…
Belle lecture à tous !
Editions Laffont