Se replonger dans les Classiques grâce au Reading Classics Challenge 2018 fait du bien, beaucoup de bien !
Tout d’abord côté écriture : retrouver les belles Lettres de naguère bien qu’un tant soit peu surannées est un vrai bonheur. Vraiment ! Je regrette que notre si belle langue se fracasse un peu trop sur l’autel de la rue et des dérives contemporaines. Il ne faut pas jamais l’oublier, il faut absolument la faire perdurer.
Ensuite côté Histoire : se frotter de nouveau à celle de France est une bonne piqure de rappel. On oublie malheureusement vite les faits que l’on ne côtoie plus assez. Même si Madame de Lafayette prend quelques libertés non négligeables.
Cette lecture m’a remémorée certains souvenirs. Toujours présents. Parfois un peu douloureux même si je ne regrette rien concernant mon parcours.
Fût un temps je caressais l’espoir d’aller étudier les Lettres Classiques à la Sorbonne (où j’avais été prise) pour devenir Professeur. Je ferai finalement mon Droit…
Nouvelle qui date de 1662, on y croise outre la Princesse le Duc de Guise, le Comte de Chabannes, le Duc d’Anjou et j’en passe…
Elle relate le destin tragique de Mademoiselle de Mézières sur fonds de passions, de devoirs, de rivalités politiques…
Belle lecture à tous !
Note de l’éditeur (Livre de Poche) :
“A la fin de la Renaissance, le duc de Guise s’éprend de Mlle de Mézières. Mais bien qu’elle l’aime aussi, la jeune fille est contrainte d’épouser le prince de Montpensier. Trois ans plus tard, un jour qu’il a perdu son chemin près du château de la princesse, le duc la rencontre au bord d’une rivière où elle est venue se reposer : elle rougit à sa vue, et lui-même comprend aussitôt que sa propre passion n’est pas morte.”