Note de l’éditeur :
Jeanne mène une vie rythmée par la douceur de l’habitude. Elle était jeune quand elle a épousé Rémy, ils ont eu des jumelles, sont heureux ensemble et font des projets raisonnables. Mais Jeanne aime aussi le hasard, les surprises de l’inattendu. L’année du bac, un professeur lui avait fait découvrir l’artiste serbe Marina Abramović. Fascinée par cette femme qui engage son existence dans son travail, Jeanne a toujours gardé une photographie de sa célèbre performance de Naples : comme un porte-bonheur, la promesse qu’il est possible de risquer une part de soi pour vivre autrement. Quand Jeanne s’amuse à suivre tel ou tel inconnu dans la rue ou quand elle calcule le nombre de bougies soufflées depuis son premier anniversaire, c’est à cet esprit audacieux qu’elle pense. Surtout cet été-là. Peut-être parce que, les filles étant parties, la maison paraît vide ? Ou parce que sa meilleure amie, qui s’est fait plaquer, lui rappelle que rien ne dure ? Ou parce qu’elle recroise un homme qu’elle a aimé, adolescente ? Jeanne se révèle plus que jamais songeuse et fantasque, prête à laisser les courants d’air bousculer la quiétude des jours.
Claudie Gallay nous propose ici un roman d’une douceur sans pareil, contemplatif à souhait et qui fait l’éloge d’une certaine routine (finalement pas si horrible que ça ) et de la beauté de l’imprévisible sur fond de solitude des personnages et de la force libératrice que l’Art peut engendrer.
Les mots sont choisis avec délicatesse, les descriptions sont ciselées.
La beauté des jours met en exergue les p’tits bonheurs simples de la vie que l’on a parfois du mal à percevoir, à concevoir et qui au final sont essentiels…
Belle lecture à tous !
Editions Actes Sud
Il m’attend depuis des mois dans ma PAL, mais je n’arrive pas à me résoudre à le commencer. J’ai lu plusieurs avis négatifs donc le tien me rassure
Il faut aimer les lectures délicates pour l’apprécier je pense…