Note de l’éditeur :
Combien d’apocalypses peut-on porter en soi?
Aux abords de Paris, le convoi d’un riche Saoudien file dans la nuit. Survient une attaque sans précédent, digne des plus belles équipes. «Du grand albatros» pour le commandant Suarez et ses hommes de la brigade de répression du banditisme, stupéfaits par l’envergure de l’affaire. De quoi les détourner un temps de leur obsession du Gecko – une légende vivante qui se promène sur les toits de Paris, l’or aux doigts, comme si c’était chez lui, du dôme de l’Institut de France à l’église Saint-Eustache…
Derrière l’attaque sanglante, quel cerveau se cache? Le butin le plus précieux du convoi n’est pourtant ni l’argent ni les diamants. Mais une femme, Ylana, aussi belle qu’égarée. Ranko est un solitaire endurci, à l’incroyable volonté. Mais aussi un homme à vif, atteint par l’histoire de l’ex-Yougoslavie. L’attaque du convoi les réunit. Le destin de Ranko vient irrémédiablement de tourner. Son oncle, Astrakan, scelle ce destin en lui offrant un jeu d’échecs. Le jeu de Svetozar Gligoric, le grand maître qui taillait ses pièces dans des bouchons de vin. Et lui demande de se battre – à la boxe et aux échecs, pour infiltrer le monde de l’art et dérober ses plus belles œuvres à Enki Bilal, le célèbre artiste. La guerre et l’amour planent comme des vautours.
De la police, d’une femme ou du destin, qui est capable de faire chuter Ranko?
Ne comptez pas sur moi pour vous dévoiler l’intrigue.
Je suis l@ pour essayer de vous donner envie de découvrir cet écrivain si vous ne la connaissez pas.
Ingrid Astier n’en est pas à son premier roman noir.
Elle a su trouver une place particulière dans ce monde en laissant des empreintes marquées avec sa manière de marier les Lettres, l’Art, la Nature, la Poésie, l’Aventure et cette fièvre du détail dans sa façon d’écrire.
J’ai rarement été confrontée à des personnages aussi bien brossés; à des lignes, des mots à ce point aux p’tits oignons.
Rien n’est là par hasard.
C’est le fruit d’un travail, d’un vécu en amont de la plume hors norme.
Et quand au fil d’une rencontre littéraire organisée par Lecteurs aux derniers Quais du Polar on apprend de sa bouche qu’elle a passé du temps avec différents services de la Police, avec des Serbes et qu’elle nous a avoué, confié bien d’autres choses sous le sceau du secret, on se rend compte qu’écrire pour elle n’est pas un vain mot.
Elle est capable de se confronter à tout, de supporter tout pour atteindre cette justesse (réaliste) incroyable, cette sensibilité extraordinaire.
Et on se laisse emporter au fil des pages, irrésistiblement.
Ingrid est une femme à multifacettes digne d’un roman.
Elle me fait penser à un chat, qui aurait avalé un aigle…
Vous voulez comprendre ce que j’entends par là ? Lisez-là.
Belle lecture à tous !
Editions Gallimard série noire
Cela donne envie de s’y plonger !
Alors j’ai réussi mon billet !
Contente que tu aies chroniqué Haute Voltige. Je n’ai pas encore réussi à le terminer. J’attends donc avant de prendre connaissance de tes écrits.
Ah ben moi qui m’estimait en retard pour le chroniquer… Belle lecture !