91 pages relatant un acte qui, dix années plus tôt, a nécessité une Loi pour ne plus que ce type d’opération soit illégal.
91 pages de liberté dé-contrainte.
91 pages d’un délicat événement avoué.
91 pages. Et toute une vie pour s’en remettre.
Il n’en faut parfois pas plus pour que tout y soit, pour que tout se ressente comme il se doit.
Au-delà de sa belle écriture pudique et de sa vérité brute, là est, selon moi, le coup de maître de Colombe Schneck : ne pas en faire des tonnes, relater juste l’essentiel.
« L’avortement n’est » peut-être « pas un beau sujet de littérature ».
Mais des témoignages comme celui-ci sont nécessaires…
Editions Grasset