Note de l’éditeur :
Un jour de septembre, 6 h 45. La pointe du Cap-Ferret est déserte. Les touristes ont décampé et les rares sédentaires ne se risquent pas si tôt face à un océan d’humeur changeante. Alors que fait là cette silhouette immobile perdue au milieu des blockhaus ? Qu’attend-elle, cette jeune femme?
Cela m’interpelle, moi, Anselme Viloc, le « flic de papier ». En règle générale je fuis les enquêtes ordinaires, j’ai le don de dénicher le grain de sable qui grippe les belles mécaniques assassines. Je ne lâche aucune affaire !
La guerre et les bâtisseurs du mur de l’Atlantique, un enfant et un chat, autant d’indices à prendre en compte.
De Bouliac à la Chalosse, d’Arcachon à Andernos, Marie, Clémence, Marina… trois générations d’une même famille. Noyées dans la folie…
Ou quand les solutions émergent plus du passé que du présent…
Après « Flic de papier » puis « Fausse note« , troisième enquête d’Anselme Viloc.
BONHEUR !
On retrouve cette atmosphère iodée à nulle autre pareille et que l’écrivain connaît si bien, toujours aussi atypique, fantaisiste, poétique, pour notre plus grand plaisir.
Dans ce nouvel opus, l’humour de l’anti-héros s’affûte. On croise en pensées fort à propos Victor Hugo (« C’est parce que l’intuition est surhumaine qu’il faut la croire; c’est parce qu’elle est mystérieuse qu’il faut l’écouter; c’est parce qu’elle semble obscure qu’elle est lumineuse« ) et Paul Claudel (« Le désordre est le délice de l’imagination« ). Et puis Gédéon, Gédéon…
Nul besoin de choses horribles pour tenir les lecteurs en haleine.
Guy Rechenmann confirme une nouvelle fois sa bien jolie place à part et très méritée dans le monde du Polar.
Et j’attends déjà le prochain avec impatience…
Alors comme Jayavarman, plongez…
Belle lecture à tous !
Editions Les vents salés