Année : 2015

  • « Je m’appelle Blue » de Solomonica de Winter…

    « Je m’appelle Blue » de Solomonica de Winter…

    Ce livre est un ovni. Purement et « simplement » !

    Mais comment peut-on écrire en étant doué d’une telle maturité dans les prémisses de la fleur de l’âge ?!

    Solomonica de Winter serait-elle un extra-terrestre ?
    Après un petit passage sur Wikipedia, elle existe bel et bien.
    « Je m’appelle Blue » (j’aime particulièrement son titre original « Over the rainbow ») est son premier roman.
    Elle a 18 ans. Mais elle a écrit son manuscrit à 16 !
    16 ans…
    Serait-elle donc un petit prodige ? A mes yeux c’est quelqu’un dont nous reparlerons, j’en suis certaine.

    Blue… Ou comment se retrouver dans la tête d’une adolescente de 13 ans silencieuse (suite à un choc émotionnel) qui écrit au médecin qui la suit une histoire des plus dingues à travers ses souvenirs.
    Mais quelle est donc leur part de réalité ? de fiction  ?

    Compliqué d’en parler sans trop déflorer le sujet…

    Ce livre est une dissection de cerveau d’une minutie incroyable dont la violence (non gratuite) est à la (dé)mesure de l’ambivalence identitaire de Blue.
    Quelque chose ne la laisse jamais en paix. Tout comme nous, lecteurs.
    Et je vous promets que cela à de quoi retourner votre propre tête à la lecture !

    C’est un livre intense en terme d’émotions, tout à la fois oppressant et irrésistible, à l’atmosphère pesante, malsaine ou glauque parfois (typique pour moi de la littérature du Nord) qui ne peut que marquer celui ou celle qui se plongera dedans.

    J’ai de temps en temps dû faire des pauses.
    J’avais l’impression d’être le médecin et d’avoir Blue devant moi…

    Brrrrrrr

    C’est une plongée en abîme, toujours sur le fil du rasoir.
    Mais c’est aussi (et sans doute avant tout) l’histoire d’un amour incommensurable d’une fille pour son père.

    At the end, welcome back to reality!
    The real one? Really?

    Editions Liana Levi

    NDLR. Cette chronique a été rédigée pour Lecteurs.com, en tant qu’Explorateur de la rentrée littéraire.

  • « Sfumato » de Xavier Durringer…

    « Tout ce qui est couvert d’un voile sera dévoilé,
    tout ce qui est caché sera connu »
    (Luc, 12:2)

    Ce livre raconte l’histoire de Raphaël qui habite le quartier populaire de Belleville et qui est entouré d’amis et d’amours délinquants et cocaïnomanes. Voilà pour le premier tableau… noir !
    Un jour, il rencontre un certain Viktor, vieux juif russe, jazz man mais surtout ancien conseiller à la Maison Blanche qui lui ouvre la porte d’un autre monde… d’un tableau… du tableau qu’est la Joconde.
    Que se cache-t’il en effet derrière cette technique artistique qu’est le sfumato ?

    Il « produit, par des glacis d’une texture lisse et transparente, un effet vaporeux qui donne au sujet des contours imprécis.
    Il consiste en une manière de peindre extrêmement moelleuse, qui laisse une certaine incertitude sur la terminaison du contour et sur les détails des formes quand on regarde l’ouvrage de près, mais qui n’occasionne aucune indécision, quand on se place à une juste distance »

    « Léonard de Vinci a théorisé l’usage du sfumato. « Veille à ce que tes ombres et lumières se fondent sans traits ni lignes comme une fumée ». Combiné avec le clair-obscur, il simule le volume, également dépourvu de contour exact, puisque changeant d’un œil à l’autre et avec chaque mouvement. »

    A partir de là, nous rentrons dans une aventure, une enquête, un parcours aussi initiatique qu’illusoire, aussi romanesque que marginal !

    « Il faut savoir se perdre, il y a des endroits où personne ne va et c’est là que c’est intéressant, sortir des chemins balisés, remonter les cours d’eau… »

    C’est la rencontre avec Viktor (page 158) qui rend intéressant ce premier roman. Mentor, maître à penser, c’est un véritable cabinet de réflexion pour Raphaël et pour nous, lecteurs.

    « Si vous voulez comprendre le monde, il ne faut pas vous arrêter à l’actualité mais analyser ce qui s’est passé depuis 5 000 ans et même encore plus loin, sinon vous ne comprendrez rien à rien de ce qui se passe aujourd’hui »

    « Croire, c’est s’enfermer, mais la foi c’est autre chose, la foi c’est l’ouverture vers l’autre. Un croyant s’enferme. C’est tout le problème de la religion »

    « Les dogmes sont comme des tableaux qu’on accroche aux murs et qui ne bougent plus, alors que tout est mouvement autour de nous »

    « Il faut savoir se perdre pour trouver »

    « Vous êtes un écrivain, un poète, vous saurez quoi en faire;  je vous le donne de la matière, à vous de la transformer »

    Repenser… Trouver…
    Qu’est-ce qui est vrai… faux ?

    « Et si tout cela n’avait été qu’une énorme farce, ou juste un jeu, un grand jeu où je m’étais définitivement perdu ? »

    « Peut-être n’était-ce que le cheminement qui était intéressant ? Et j’avais déjà bien cheminé. Mais pas encore assez pour rebrousser chemin »

    Xavier Durringer est un dramaturge, scénariste, réalisateur et homme de théâtre.
    Nous le ressentons beaucoup dans le livre, qui pourrait être un film !

    Tel le procédé en question, ce premier roman offre plusieurs niveaux de lecture à mon sens.
    C’est en cela que je l’ai trouvé attrayant, même s’il ne m’a pas non plus renversée.

    Sans faire partie du groupe 68 premières fois (j’en suis à mon 6e ouvrage lu) je serais certainement passée à côté. Rien de grave bien sûr dans l’absolu, mais je suis tout de même contente d’avoir eu l’occasion de me plonger dedans même s’il n’est pas parfait.
    C’est une lecture qui change. Et ne serait-ce que pour cela il doit être défendu !

    « L’image a tué l’imagination » 

     

    Editions Le Passage 

    Les autres premiers romans de cette rentrée littéraire (septembre 2015) que j’ai lus… 😉

     

  • « Ah ! ça ira… » de Denis Lachaud…

    « Ah ! ça ira… » de Denis Lachaud…

    Un enlèvement dans les plus hautes sphères de l’Etat français, la mort d’un homme d’affaires new yorkais influent…

    « Ah ! ça ira… » démarre sur les chapeaux de roue, tel un excellent thriller !
    Très vite le chaos grandit de par le monde.
    Il est politique. Il est médiatique. Il est social…

    En 2037, la fiction semble avoir rejoint la triste réalité qui nous pend au nez si nous ne changeons pas nos actes, notre façon de penser et de voir certaines choses.

    Michel Houellebecq proposait son analyse de notre pays en abordant la question de l’islam dans « Soumission ». Denis Lachaud voit plus grand et dissèque nos civilisations dans leur globalité et les évolutions (bonnes et mauvaises) qui s’y rattachent.
    C’est une description implacable, sans concession, extrêmement bien détaillée, documentée et argumentée de la société qui nous attend.
    Et on se prend au jeu.
    Un livre à scénario intelligent, bien ficelé et très bien écrit qui tient en haleine.

    Et après ?
    Roman d’anticipation ou pure fiction ?

    A vrai dire peu importe. Le principal est dans le fait que l’auteur arrive à nous questionner, appuie là où ça fait mal, pour qu’à travers cette étude assez noire de notre société et des personnes qui la composent nous trouvions en nous-mêmes une solution positive (si elle existe…).

    « Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
    Les aristocrates à la lanterne;
    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira,
    Les aristocrates on les pendra; »
    (Révolution française, 1790)

    Editions Actes Sud

    NDLR. Cette chronique a été rédigée pour Lecteurs.com, en tant qu’Explorateur de la rentrée littéraire.

  • « La terre qui penche » de Carole Martinez…

    « La terre qui penche » de Carole Martinez…

    Quatre ans après, Carole Martinez nous replonge dans Le domaine des murmures, mais cette fois nous sommes en 1361 et la construction du livre est un écho entre une vieille dame et une petite fille, LA petite fille qu’elle a été, LA vieille dame qu’elle est devenue dans un murmure, ce murmure qui la suit comme une ombre à travers le temps.

    « A tes côtés je m’émerveille.
    Blottie dans ton ombre, tu partages ma couche.
    Tu dors, ô mon enfance,
    Et pour l’éternité, dans la tombe, je veille. »

    Blanche est morte à l’âge de douze ans. Elle raconte son père qui l’emmène dans la forêt alors qu’elle est vêtue de ses plus beaux habits. Pourquoi veut-on la marier à un enfant « au regard vide » ? Veut-on la sacrifier au diable filou afin que le temps des misères cessent ? Qui était cette mère, sa mère qu’elle n’a jamais connue ? Qui est ce père qu’elle a tant aimé et qui désormais la répugne ? La peur au ventre, elle avance vers l’inconnu… vers le bout du chemin du domaine… vers cette terre… qui penche… vers son destin !
    A côté d’elle la vieille âme qu’elle est devenue l’écoute et se souvient.

    Oui, pour notre plus grand bonheur, Carole Martinez nous propose ici encore cet univers qui lui est propre, ponctué de réel et d’irréel et dont la magie instantanée nous enveloppe.
    A chaque livre, à chaque page, à chaque mot, c’est aussi curieux qu’irrésistible.

    « Mon passé te survivra. A moins bien sûr que tu l’inventes pour me forcer à te libérer »

    « Je suis une autre. Je suis l’autre »

    « La terre qui penche »… ou les mauvais souvenirs métamorphosés sur l’autel d’un monde parallèle créé par une petite fille qui veut autant fuir quelqu’un qu’en retrouver une autre…

    Véritable dissection de l’autonomie de l’enfance dans l’imaginaire, nous retrouvons ici les thèmes qui lui sont chers au carrefour de l’au-delà et du monde des vivants, notamment celui des femmes et de leur condition. Et avancer à travers les siècles avec ces portraits féminins que nous offre Carole Martinez est une mise en abîme des plus intéressantes. L’auteur s’est sans aucun doute lancée dans une véritable oeuvre du genre avec ce deuxième volet.

    Son écriture est toujours somptueuse (poétique, violente, chirurgicale, charnelle…) et donc la palette d’émotions qu’elle sait offrir à ses lecteurs toujours aussi grande.

    « On ne quitte pas le monde de l’enfance si facilement. »
    Essayez donc d’ouvrir ce livre sans être comme… envoûté(e) !

    Pour ceux qui n’auraient pas lu « Le coeur cousu » et « Du domaine des murmures », qu’ils s’en délectent avant de plonger dans celui-ci. Ce troisième livre fait en effet plusieurs allusions aux deux précédents et cela vous aidera à vous familiariser avec son univers…

    Cette chronique a été rédigée pour Lecteurs.com, en tant qu’Explorateur de la rentrée littéraire.

    Editions Gallimard

  • « Le regard de Gordon Brown » de Barthélémy Théobald-Brosseau…

    Mon septième livre (qui paraît aujourd’hui) du challenge 68premieresfois !

    Note de l’éditeur :

    « André Milcar, joyeux jeune homme, fantasque et amoureux de la belle Felicity, s’empare d’une tapisserie dans une église. Nous sommes en 2014. Au grand désarroi de son père et de Felicity qui voient en lui le futur plus grand avocat du pays, il abandonne tout pour cette tenture qui, certes, ne paie pas de mine mais qui, allez savoir pourquoi, exerce un étrange pouvoir de fascination sur lui. À force de contempler de façon obsessionnelle les images dans le tapis, comme lors d’une séance d’hypnose, le regard d’André convoque les personnages hors de leur cadre. »

    Malgré un début prometteur (l’attraction irrésistible de la tapisserie pour son voleur, la désociabilisation progressive de ce dernier pour rester avec elle), je n’ai pas du tout réussi à prendre du plaisir dans cette lecture qui nous perd très vite sur la longueur.

    Le pitch faisant envie pourtant…

     

     Editions Joëlle Losfled

  • « Le restaurant de l’amour retrouvé » de Ogawa Ito…

    « Le restaurant de l’amour retrouvé » de Ogawa Ito…

    Le premier livre envoyé par Livre-moi(s) !

    Une jeune femme de 25 ans perd l’usage de la parole suite à un chagrin d’amour. Elle repart vivre dans son village natal et développe son art (insoupçonné) de redonner du baume au coeur aux personnes (et au lapin ! 😉 ) pour qui elle cuisine.

    Il ne faut surtout pas se fier au titre (traduit) qui pourrait donner envie de fuir parce que ce n’est pas du tout un roman à l’eau de rose !

    C’est en effet un fort joli livre tout droit venu du pays du Soleil Levant sur le don de soi, l’altruisme, la gratitude, les souvenirs, la guérison, la douleur, la solitude, la douceur, l’émerveillement… typiques si j’ose dire de l’Art de Vivre nippon.

    Glissez-vous dans ces pages tout à la fois littéraires et gastronomiques.
    Il y a beaucoup d’ingrédients pour non seulement faire de très bons petits plats mais encore pour embellir la vie, la façon de penser… pour embellir VOTRE vie, VOTRE façon de penser !

    « Les choses importantes, il faut les mettre au freezer. Comme ça, quand on en a besoin,
    il suffit de les passer au micro-ondes, en général ça fonctionne bien. » 

    Des mots, salvateurs de tous les maux. Parce que « la magie est un spectacle impromptu »

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    Quelque part dans le Gers… 

    Editions Philippe Picquier

  • « Comment j’ai perdu ma femme à cause du tai chi » de Hugues Serraf…

    « Comment j’ai perdu ma femme à cause du tai chi » de Hugues Serraf…

    Mon deuxième livre (qui paraît aujourd’hui) du challenge 68premieresfois  !

    « Parce que sa femme a disparu et qu’on a retrouvé une flaque de sang
    et ses empreintes sur un sabre, notre héros est en prison ».

    Le récit parle de sa détention carcérale et décrit l’histoire de son couple.
    L’écriture est contemporaine.

    J’avoue qu’il ne m’a pas renversée…

    Editions de L’aube

  • « Extrêmes et lumineux »  de Christophe Manon…

    « Extrêmes et lumineux » de Christophe Manon…

    Mon premier livre (paru ce jour) du challenge 68premieresfois !

    Ce premier roman ne peut pas laisser indifférent.
    Tout d’abord par son style : Christophe Manon nous propose une description d’un seul tenant, avec des blancs (qui ne sont pas des défauts d’impressions 😉 ), très pauvre en ponctuation donc assez déroutant au départ. Il a fallu que je me mette dans un autre mode de lecture pour finir par l’accepter.
    Ensuite par l’histoire : c’est une succession d’annotations des plus étranges au dos de photographies jaunies par le temps.

    Je lui reconnais une écriture des plus intéressantes et plutôt belle, mais l’histoire tirée des photographies m’a parfois un peu lassée. Je n’ai pas réussi à être complètement émue par « l’exploration de la mémoire, l’histoire d’amour et l’enquête familiale ».

    L’accueil final que je lui fais est donc en demi-teinte…

    Editions Verdier

  • « Ressources inhumaines » de Frédéric Viguier…

    Mon quatrième livre (qui paraît ce jour !) du challenge 68premieresfois et pour l’instant celui qui sort du lot ! (il m’en reste encore 63 à découvrir 😉 )

    Premier roman de l’auteur, c’est une description tragique et sans concession du monde du travail dans un hypermarché (l’analyse collerait à beaucoup d’autres lieux et/ou secteurs malheureusement).

    L’héroïne endosse le rôle de la déchéance humaine dans toute sa splendeur (malgré ses espérances du début – « Etre acceptée, non pas pour ce que l’on est, mais pour ce que l’on fait », « Quand elle se retrouvait chez elle, après une longue journée de travail, elle avait déjà la sensation de ne pas être seule, de retrouver une autre, celle qui l’avait attendue, qui était cette part d’elle-même que personne ne connaissait »).

    « Ressources inhumaines« , ou l’abandon de soi pour des promotions à répétition sur l’autel d’une pseudo-ambition soit-disant réfléchie (« stagiaire à 22 ans, cadre sup à 25 ans ») dont la destruction, l’auto-destruction (programmée) sera à la hauteur de l’ascension rapide…

    Le choix de la construction du roman participe à sa dynamique « couperet » :

    « Le goût du paradis » (1ère partie)
    « La chair de l’enfer » (2e partie)

    Il est à noter ici que chaque chapitre de l’histoire décrite comporte la réflexion (en italique) de celle que l’on suit, témoin du chaos.

    Les phrases, les mots choisis sont sans appel :

    « toi, tu as tout compris… » 

    « Il possède cette odeur du pouvoir… »

    « Je serais très fâché de savoir que (…) le chef (…) de l’hypermarché d’en face (…) puisse caresser ton petit cul à ma place »

    « Ne ramasse pas, il y a des gens payés pour ça… »

    « Plus de volonté que de réflexion »

    « Le bas prix, symbôle plus que nauséeux d’une société de sur consommation qui a perdu ses repères les plus intelligents »

    « C’est toujours bon pour la motivation, le châtiment d’autrui »

    « Le niveau d’incompétence que tout salarié est censé atteindre, un jour ou l’autre, au cours de sa carrière »

    « La vie d’un supermarché bat au rythme de l’humanité manipulée. Et cela fait vingt ans qu’elle participe à cette manipulation »

    « Le problème était que, dans son cas, la stagnation qu’elle pensait salutaire, allait s’accompagner d’une dégradation de son état mental. Cela se ferait insidieusement, lentement, mais cela se ferait »

    « Triste et seule, courbée par l’évidence d’une vie aux contours flous et fragiles »

    « Je m’occupe d’eux. Peut-être pour occuper dans leur coeur une place que je n’ai pas »

    « Lorsque l’on ose mettre le nez dans sa propre misère, cela fait un mal atroce. »

    C’est un des cancers de notre Société qui est ici traité par le biais de faux semblants, de la décadence humaine, du non-épanouissement de l’être humain, de la recherche de la reconnaissance, de la solitude, de l’abandon, de la dégringolade sociale, de l’usure de sa vie pour garder un statut… dont l’un des remèdes est la découverte de soi, même tardivement.

    « L’humanité a besoin d’intuition et de sincérité, pas de compromis et de fascination… »

    « Ce que pensent les autres, il faut s’en faire une armure pour se construire »

    « Aimer vraiment une personne, c’est aimer ce qu’elle est, sans chercher à dénicher autre chose, sans chercher à la changer »

    Certaines personnes parleront peut-être de ce livre comme une multitude de clichés.
    (La vérité dérange)
    Mais les faits font partie d’une réalité que l’on ne peut pas mettre en défaut et sont relatés d’une manière suffisamment précise et froide pour que cela soit un premier roman réussi et prometteur.

    Un livre COUP DE POING, à lire parce que nécessaire pour faire évoluer les comportements !

    Ne jamais oublier que l’essentiel est ailleurs.
    Car « Au-dessus de la coursive, il n’y a rien… »

    Editions Albin Michel