« La seconde vie de Jane Austen » de Mary Dollinger…

Et si Jane Austen avait vécu à notre époque, que diable ce serait-il passé ?! 

Avec un humour incroyable et sans se départir de certains éléments biographiques et bibliographiques réels de la célèbre romancière anglaise, Mary Dollinger  fait revivre la femme et l’écrivain pour le plus grand plaisir de tous ses fans (dont je fais partie).

C’est tout simplement G.É.N.I.A.L !

Et je prends les paris que vous aurez envie de lire ou de relire toutes les oeuvres mentionnées.

Une lecture des plus réjouissantes qui ne saurait attendre… 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Le Nouvel Attila) : 

« Imaginez que Jane Austen vit et écrit aujourd’hui dans un village de la Drôme. Son installation bouleverse la vie de la communauté, d’autant que chouchou des médias, elle intègre très rapidement la liste des best sellers !

Fable irrésistible sur les coulisses de la presse et de l’édition, ce récit assume son anachronisme, tout en soulevant quelques problématiques : comment serait reçue l’œuvre d’Austen si elle avait été écrite aujourd’hui ? Son message féministe est-il toujours d’actualité ? »

« Le voyage de Pénélope » de Marie Robert…

Suite à une rupture amoureuse et après avoir démissionné de son travail, Pénélope, 30 ans, part en Grèce sur les traces de son homonyme homèrienne. Mais une fois arrivée à Athènes rien ne se passe comme prévu et ses pas vont la guider à travers toute l’Europe après avoir rencontré deux français férus de philosophie…  

Voyage dans le temps, voyage urbain, voyage à travers les différents courants de pensée, voyage au coeur de soi : vous aurez du mal à résister à cette odyssée peuplée de rencontres et de remises en questions ! 

Après « Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo » et « Descartes pour les jours de doute et autres philosophes inspirants » Marie Robert continue de vulgariser une discipline qui (souvent) effraie et d’insuffler ce petit quelque chose terriblement réjouissant que j’apprécie tant.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Flammarion) : 

« Pénélope, tu n’es pas ici par hasard. Tu veux vivre quelque chose, ton cœur brûle, ta tête t’assaille de réflexions, mais tu refuses d’aller plus loin,tu refuses de plonger. Tu restes spectatrice et tu rumines. C’est ça ton grand voyage ? Tu sais, chaque individu a un rôle à jouer. Chaque personne peut utiliser la force de son esprit pour devenir acteur de son existence et du monde qui l’entoure. Ensemble, à force de réflexions et d’actions, nous ferons de ces ruines un palais. »

Ceci est une odyssée. Un périple au cœur de nos doutes, de nos errances, de nos tempêtes. Pénélope ne sait plus quel chemin de vie emprunter. Les questions existentielles la bousculent. Qui suis-je ? Où vais-je ? Quel sens donner à mes choix ? En quittant son amour, son travail et sa ville natale pour rejoindre la Grèce, elle part en voyage à travers elle-même, mais aussi à travers l’histoire de la philosophie.

« La mélancolie du monde sauvage » de Katrina Kalda…

Le jour où Sabrina va découvrir la beauté offerte par l’Art à la faveur d’une visite scolaire au Musée Rodin, ça va lui provoquer un tel choc que ça va changer sa vie………… pour toujours ! 

Ce roman d’apprentissage est absolument merveilleux. Autant par l’histoire qu’il relate, les multiples thèmes abordés que par la plume de l’écrivain.
Katrina Kalda nous conte la laideur aussi bien que la beauté. En oscillant entre ces deux antagonismes, elle parvient à ses fins pour nous faire comprendre la nécessité de savoir contempler le beau quelques soient les vicissitudes rencontrées.
Je suis certaine que le personnage de Sabrina va vous marquer (et vous manquer une fois la dernière page tournée), assurément.

Laissez-vous vite tenter par le quatrième roman de Katrina Kalda !
Pour ma part il m’a donné envie de me plonger dans ses précédents écrits tellement il a su retenir mon attention et combler mes attentes de lectrice.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Gallimard) : 

 

« La claque » de Nicolas Robin…

La violence part souvent d’une « simple » claque. Puis elle s’infiltre dans le quotidien, insidieusement… 

Avec toute la sensibilité qui le caractérise, Nicolas Robin s’empare d’un sujet ô combien délicat et à contre-courant : les agressions conjugales subies par un homme de la part de sa compagne. Des voix que nous entendons peu… 
Il dissèque avec beaucoup de justesse et d’intelligence le processus implacable et croissant des sévices infligés, les émotions qui en découlent et fait de la honte un des problèmes à combattre.
L’emploi du « tu » que j’ai trouvé fort à propos met le lecteur au coeur même de l’histoire. 

Dans cette société aux multiples dérives ultra féministes mais sans jamais mettre dos à dos les différents combats, « La claque » est un livre éloquent et nécessaire, à lire absolument ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (éditions Anne Carrière) : 

Jean-Michel est très heureux, en apparence : il a une femme brillante, un enfant éveillé, une belle carrière dans l’immobilier. Pourtant, ce bonheur est illusoire. Les bleus sur sa joue pourraient être imputables à un mauvais coup au rugby. S’il n’ose pas en parler, c’est parce que la vérité est dérangeante. Un homme battu, c’est le déshonneur, mais battu par sa femme, c’est l’extrême soumission, la castration au ciseau à bois. Jean-Mi endure les gifles et reste avec sa femme, jusqu’au jour où une rencontre improbable lui ouvre les yeux sur sa vie de couple. « La violence est apparue incolore, insidieuse, avant d’éclabousser nos murs. D’abord une remarque désobligeante, ensuite des reproches, puis des gifles distribuées entre mes manquements et mes oublis. Je croyais que ce serait passager, que tu allais redevenir comme avant. Et plus tard, un coup de pied, un cendrier lancé à la figure. Tu me cognes pour canaliser la tempête qui prend toute la place dans ta tête. Parce que c’était plus qu’une claque, Marylène, c’était l’hôpital et des points de suture. Une gueule de mec brisé. »

« Kérozène » d’Adeline Dieudonné…

Une nuit estivale, des personnes se croisent dans une station service d’autoroute. Ils sont quinze. Enfin, « si on compte le cheval et le cadavre planqué à l’arrière d’un gros Hummer noir »… 

À chaque fois que la Belgique débarque dans la Littérature française, c’est assez explosif !
L’écrivain l’avait déjà prouvé lors de la parution de son premier roman (La vraie vie).

Adeline Dieudonné plante le décor dès les premières pages. 
Avec un humour (noir souvent) totalement décapant elle s’empare de thèmes contemporains très forts en se jouant complètement des codes que nous pouvons connaître.

Âmes sensibles s’abstenir cela peut parfois heurter.
Mais si comme moi vous aimez sortir des sentiers battus, si vous êtes un lecteur qui apprécie être titillé, chamboulé, ce livre est pour vous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (L’Iconoclaste) : 

« Une station-service, une nuit d’été, dans les Ardennes. Sous la lumière crue des néons, ils sont douze à se trouver là, en compagnie d’un cheval et d’un macchabée. Juliette, la caissière, et son collègue Sébastien, marié à Mauricio. Alika, la nounou philippine, Chelly, prof de pole dance, Joseph, représentant en acariens… Il est 23h12. Dans une minute tout va basculer. Chacun d’eux va devenir le héros d’une histoire, entre lesquelles vont se tisser parfois des liens. Un livre composite pour rire et pleurer ou pleurer de rire sur nos vies contemporaines.

Comme dans son premier roman, La Vraie Vie, l’autrice campe des destins délirants, avec humour et férocité. Elle ne nous épargne rien, Adeline Dieudonné : meurtres, scènes de baise, larmes et rires. Cependant, derrière le rire et l’inventivité débordante, Kerozene interroge le sens de l’existence et fustige ce que notre époque a d’absurde. »