« La vie ô combien ordinaire d’Hannah Green » de Michael Marshall Smith…

Suite à la séparation de ses parents une petite fille est envoyée chez son grand-père. Elle n’aurait jamais pensé autant apprendre sur qui est ce dernier ni dans quelles aventures elle allait être embarquée… 

C’est la couverture (magnifique) et le titre qui m’ont tout d’abord intriguée. Et puis une fois plongée dans les premières pages j’ai trouvé les personnages attachants et les situations drôles complètement dingues. 
Vous croiserez Le Diable, un champignon qui parle, une machine des plus secrètes et beaucoup d’autres choses assez ubuesques.

En un mot c’est TRUCCULENT à souhait !
Anglais forcément… 

Un livre de la rentrée littéraire qui a enfin su me cueillir ! (comme quoi il ne faut jamais désespérer)
Alors comme moi, laissez-vous tenter par cet auteur imaginatif et cette histoire multigénérationnelle passée assez inaperçue pour l’instant malheureusement.

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Bragelonne) : 

« La jeune Hannah Green est persuadée que son existence est plus banale que la moyenne, mais elle ne va pas tarder à découvrir que les ombres de sa vie cachent depuis toujours un monde où rien n’est ce qu’il paraît ; qu’il existe une machine secrète qui convertit les mauvais tours en énergie diabolique ; qu’il y a des champignons qui parlent ; que son grand-père est copain avec le diable depuis plus de cent cinquante ans, et qu’ils ont besoin de son aide.

Un million d’histoires courent le monde. La plupart sont parfaitement ordinaires… mais pas celle-ci.
Poignant et imprévisible, un conte digne de captiver les lecteurs de tout âge, par l’auteur multi-récompensé de Nous sommes là et Les Hommes de paille. »

« Captive » de Margaret Atwood…

Grace Marks, femme de chambre, a-t’elle tué son employeur Thomas Kinnear et sa gouvernante Nancy Montgomery avec la complicité du domestique James McDermott ?
Si oui, était-elle sous emprise, folle au moment des faits ? 
C’est ce que va essayer de comprendre le Dr Simon Jordan, spécialiste des maladies mentales, lors d’entretiens avec elle… 

Inspiré d’un fait divers canadien sanglant datant de 1843 et adapté sous forme de mini-série par Netflix (qui respecte complètement le livre à peu de détails près), ce livre est une plongée aussi fascinante qu’effroyable dans les conditions de vie des domestiques et des femmes en particulier au XIXe siècle, dans la psychologie humaine. 

Margaret Atwood ne prend pas partie en faveur ou contre Grace Marks. Hors les pages, les faits ont été jugés et Miss Marks graciée après 30 ans de prison et un séjour en hôpital psychiatrique. Elle nous offre une histoire glaciale, implacable avec de belles envolées littéraires. 

Les auteurs canadiens ont souvent le meilleur des deux mondes : ils savent nous passionner, nous tenir en haleine avec leurs histoires formidablement bien contées à la manière anglo-saxonne et leur qualité d’écriture à la française diablement réussie.

Vous aimez osciller entre le mensonge  et la vérité ? Vous aimez être psychologiquement baladés ? Ce livre est assurément pour vous. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin 

Note de l’éditeur (10/18) : 

« 1873. Grace Marks, seize ans, est condamnée à la réclusion à perpétuité pour le double meurtre de son jeune employeur et de sa gouvernante. Victime sous emprise ou monstre en jupons ? Face à l’échec des rapports psychiatriques, le Docteur Jordan s’empare du dossier, bien décidé à la sortir de son amnésie. Mais pourquoi lui cache-t-elle les troublants rêves qui hantent ses nuits ?

Inspiré d’un sanglant fait divers qui a bouleversé le Canada du XIXe siècle, Margaret Atwood nous offre un roman baroque où le mensonge et la vérité se jouent sans fin du lecteur. Captive est aujourd’hui adapté en série TV. »

« Le vent nous portera » de Jojo Moyes…

Etriquée dans sa vie d’anglaise bien sous tous les rapports, Alice épouse un américain et part s’exiler dans son pays. Une fois sur place, le bonheur n’est malheureusement pas au rendez-vous, excepté lorsqu’elle arpente les chemins montagnards du Kentucky pour apporter des livres aux populations rurales les plus isolées grâce au programme contre l’illettrisme initié par Eleanor Roosevelt… 

Une fois les personnages bien campés, vous tournerez les pages avec un bonheur certain et surtout avec beaucoup d’impatience afin de connaître au plus vite la fin de cette histoire, véritable ode aux bibliothécaires, qui emporte le lecteur.

Amoureux des livres, des grands espaces, de l’émancipation féminine, de souffle romanesque et j’en passe, ce (beau) roman anglais à l’accent américain est pour vous. 

Belle lecture à tous ! 

 

©Céline Huet-Amchin

Je n’avais pas entendu parler de ce livre. Paru en octobre 2019, il m’attendait dans les rayons de la librairie où je travaille. C’eût été fort dommage qu’il parte aux « retours » sans avoir été ouvert… Combien de livres vivent ce triste sort ? Pourquoi toujours parler des mêmes titres, des mêmes auteurs, etc. ? 
Jojo Moyes a pourtant écrit « Avant toi », best seller anglo-saxon que les français ont découvert grâce à son adaptation cinématographique.
Nul doute que « Le vent nous portera » (« The Giver of Stars ») connaîtra le même intérêt dans notre pays après son arrivée dans les salles obscures qui ont parfois le mérite de donner la possibilité à un livre de trouver enfin son public… 

Ceux qui me connaissent bien savent que je nage (souvent) à contre-courant.
Les rentrées littéraires françaises, bien qu’incontournables, me plombent de plus en plus de par le nombre de livres et les thèmes abordés. Sans parler d’écritures de plus en plus nombrilistes… 

Je m’évade donc vers l’Ouest, l’Est et les rayons Jeunesse qui savent souvent bien mieux me réjouir ! 

« La bibliothécaire d’Auschwitz » d’Antonio G.Iturbe…

Janvier 1944. Dita Kraus est transférée du ghetto de Terezin (Prague) à Auschwitz avec ses parents. Huit livres ont été sauvés (et rafistolés) à l’insu des Nazis. Avec le soutien de Fredy Hirsch elle devient, à 14 ans, « la bibliothécaire d’Auschwitz » et fait circuler les ouvrages au péril de sa vie dans le bloc 31…

Ou comment rendre le plus « positif » possible un contexte dont nous connaissons l’horreur. 
Tout le tragique de la situation est quelque peu « atténué » par l’espoir que suscitent ces huit livres qui circulent sous la robe de Dita. 

« Plus qu’une bibliothécaire , Dita était devenue ce jour-là une infirmière de livres. »

« Nous avons passé un après-midi très agréable.
Un après-midi très agréable, à Auschwitz ? »

« Lire est une joie.»

« La bibliothèque est maintenant son armoire à pharmacie,
et elle va donner aux enfants un peu de ce sirop qui lui a permis de retrouver le sourire quand elle croyait l’avoir perdu pour toujours . » 

Succombez comme moi à ce best seller international qui sera bientôt adapté au cinéma !

Formée à la bibliothérapie, je suis persuadée qu’un livre dramatique peut faire relativiser un évènement triste que nous connaissons. Osez vous immerger dans une période plus dure que celle que nous traversons actuellement : si des personnes ont retrouvé quelque peu le « sourire » grâce à Dita à Auschwitz, nul doute que vous pourrez le retrouver en vous plongeant dans ces pages malgré ce confinement saison 2.
Lire a souvent été un acte de résistance. Aujourd’hui encore. Les livres et l’amour que nous leur portons est au-dessus de tout. 

« Vivre est un verbe qui ne se conjugue qu’au présent. »

Belle lecture à tous !

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Flammarion) : 

« À quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d’Auschwitz. Là, elle tente malgré l’horreur de trouver un semblant de normalité.
Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz. »

« À rude épreuve » d’Elizabeth Jane Howard…

Nous sommes en septembre 1939. La famille Cazalet doit faire face non seulement à la seconde guerre mondiale mais également à certains tourments familiaux, sociétaux…

Retrouvez avec bonheur tous les personnages, tout ce qui a fait le charme du premier livre de la saga !
Dans ce second opus, la voix est particulièrement offerte aux femmes (mères et filles). Les thèmes abordés sont toujours aussi diversifiés, la psychologie des protagonistes admirablement bien disséquée et la société de l’époque irrésistiblement brossée.
Si parfois vous pouvez penser que certains passages sont emprunts d’un peu de lenteur c’est assurément pour mieux planter le décor, pour mieux servir cette ambiance so british que personnellement j’apprécie tout particulièrement.

Celles et ceux qui ont aimé « Étés anglais » attendaient « À rude épreuve » avec impatience et vont espérer vite voir s’écouler les prochains mois. Le tome III « Consolation » est annoncé en mars 2021 ! Keep calm: prenez votre mal en patience et en attendant d’autres merveilleux livres sont à découvrir, à détester, à dévorer…

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (éditions La Table Ronde collection Quai Voltaire) : 

« Septembre 1939. La famille Cazalet, réunie à Home Place, apprend l’entrée en guerre de l’Angleterre à la suite de l’invasion de la Pologne. On ferme les demeures londoniennes les unes après les autres pour se mettre à l’abri dans le Sussex, où les préoccupations de chacun – parent, enfant ou domestique – sont régulièrement interrompues par les raids allemands.
Polly, dont les parents s’enfoncent dans un insupportable mutisme, se tourne vers les discours pacifistes de Christopher et l’oreille attentive de Miss Milliment. Clary, sa meilleure amie, renseigne chaque parcelle de sa vie dans des carnets et élabore mille scénarios pour expliquer le silence de son père Rupert, porté disparu sur les côtes françaises. Serait-il devenu espion aux côtés du général de Gaulle? Zoë, sa femme, vient de donner naissance à Juliet, qui ne connaîtra peut-être jamais son père. Fascinées, les deux adolescentes observent aussi leur cousine Louise: à dix-huit ans, alors qu’elle fait ses débuts dans un sinistre théâtre de province, elle fume et porte des pantalons, au grand dam de sa famille.

Deuxième tome de la saga des Cazalet, À rude épreuve reprend le fil de l’existence de personnages dont Elizabeth Jane Howard continue d’explorer les secrets les plus enfouis, alors que l’Angleterre subit de plein fouet le conflit mondial tant redouté. »