« Kilomètre zéro, le chemin du bonheur » de Maud Ankaoua…

Billet du 26 septembre 2017

Je vous en parlais au mois de janvier…
La semaine dernière avait lieu la présentation Presse de « Kilomètre Zéro » qui est désormais disponible aux Editions Eyrolles !

Une bien jolie nouvelle couverture, et donc une raison de plus si besoin en est de vous plonger dans ce livre qui m’habite toujours autant tellement il m’a plu…

Belle lecture à tous !

Billet du 31 janvier 2017

« Et vous, jusqu’où irez-vous pour sauver une amie ?
Maëlle, 35 ans, est directrice financière d’une start-up en pleine expansion.
Ses passions : le travail, le luxe, et sa salle de sport.
Une vie bien rodée jusqu’à ce que sa meilleure amie, atteinte d’un cancer, lui demande de récupérer une méthode ancestrale capable de la guérir. Commence alors un voyage inattendu au coeur des Annapurnas, guidé par un sage à la philosophie bouleversante.
Un savant mélange de quintessence et de sagesse orientales appliqué au monde occidental. Pas après pas, l’auteure nous montre le chemin du courage, de l’équilibre et du bonheur profond. »

Il y a des livres qui vous marquent plus que d’autres.
Il y a des livres dont vous auriez pu être l’héroïne.
Il y a des livres que vous auriez aimé écrire.
Il y a des livres qui riment étrangement avec écho.
Il y a des livres qui vous changent profondément.
Il y a des livres qui sont une vraie leçon de vie.
Il y a des livres qui érigent en dogme l’essentiel, l’essence même d’un être.
Il y a des livres qui vous habiteront longtemps.
Il y a des livres que vous voulez défendre, envers et contre tout.

Ce livre existe.
C’est « Kilomètre zéro, le chemin du bonheur ».
A la création et au destin incroyables.
Il a un doux parfum. Celui d’un premier roman fort réussi (malgré certaines imperfections de non « correction professionnelle » qui fait en même temps tout son charme).

Si vous aimez l’Asie, l’ouverture d’esprit, l’introspection; si vous avez envie de vous plonger dans quelque chose de beau, de fort et de positif, loin de la noirceur actuelle et abondante de la littérature contemporaine, il est pour vous !

J’ai pour principe de ne jamais relire de livre.
Celui-ci fera partie des rares exceptions.

« Crée ce que tu veux et laisse faire l’univers »

Maud, tout simplement, BRAVO.
Et encore un GRAND MERCI à Sarah de me l’avoir mis entre les mains…

Belle lecture à tous !

Disponible sur le site de l’écrivain : Maud Ankaoua.
Après la Fnac, il paraîtra bientôt aux Editions Eyrolles

Ces 382 pages sont tombées à point nommé et ont été un vrai déclic.
Depuis sa lecture, j’ai commencé des séances quotidiennes de méditation guidée qui me font un bien fou et dont je vous reparlerai dans un autre billet…

« La voix des vagues » de Jackie Copleton…

Note de l’éditeur :

Lorsqu’un homme horriblement défiguré frappe à la porte d’Amaterasu Takahashi et qu’il prétend être son petit-fils disparu depuis des années, Amaterasu est bouleversée. Elle aimerait tellement le croire, mais comment savoir s’il dit la vérité ?

Ce qu’elle sait c’est que sa fille et son petit-fils sont forcément morts le 9 août 1945, le jour où les Américains ont bombardé Nagasaki ; elle sait aussi qu’elle a fouillé sa ville en ruine à la recherche des siens pendant des semaines. Avec l’arrivée de cet homme, Amaterasu doit se replonger dans un passé douloureux dominé par le chagrin, la perte et le remord.

Elle qui a quitté son pays natal, le Japon, pour les États-Unis se remémore ce qu’elle a voulu oublier : son pays, sa jeunesse et sa relation compliquée avec sa fille. L’apparition de l’étranger sort Amaterasu de sa mélancolie et ouvre une boîte de Pandore d’où s’échappent les souvenirs qu’elle a laissé derrière elle …

Jackie Copleton signe ici une histoire poignante.

Sur fond de drame historique, trois générations s’entremêlent.

Souvenirs, secrets, coutumes, culpabilité, pardon, renaissance…
Voici les thèmes abordés dans cette fresque familiale à la beauté japonaise.

L’écrivain a enseigné l’anglais à Nagasaki et à Sapporo (elle vit depuis au Royaume-Uni).
Son écriture a su garder toute la délicatesse et la pudeur caractéristiques de ce pays.

C’est un premier roman MAGNIFIQUE.

Belle lecture à tous !

Editions Les Escales

« Petit pays » de Gaël Faye…

Note de l’éditeur :

En 1992, Gabriel, dix ans, vit au Burundi avec son père français, entrepreneur, sa mère rwandaise et sa petite sœur, Ana, dans un confortable quartier d’expatriés. Gabriel passe le plus clair de son temps avec ses copains, une joyeuse bande occupée à faire les quatre cents coups. Un quotidien paisible, une enfance douce qui vont se disloquer en même temps que ce « petit pays » d’Afrique brutalement malmené par l’Histoire. Gabriel  voit avec inquiétude ses parents se séparer, puis la guerre civile se profiler, suivie du drame rwandais. Le quartier est bouleversé. Par vagues successives, la violence l’envahit, l’imprègne, et tout bascule. Gabriel se croyait un enfant, il va se découvrir métis, Tutsi, Français…

Pour ceux qui l’ont adoré, encensé et j’en passe, mieux vaut ne pas continuer à lire le billet.

Pour ma part, je me suis littéralement ennuyée !
Et côté histoire (je m’attendais à quelque chose de bien plus profond) et côté écriture qui m’a laissée très perplexe.

Je suis peut-être passée à côté (ou pas), mais ce premier roman m’a laissée complètement de marbre.
L’auteur n’a pas su toucher la lectrice que je suis.

Je ne comprends donc pas l’engouement qu’il a suscité…

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Editions Grasset

« L’Autre » de Sylvie Le Bihan…

Tout comme d’autres écrivains récemment, après avoir beaucoup apprécié son deuxième roman ( « Là où s’arrête la terre » ) je me suis plongée dans son tout premier et j’ai terriblement bien fait.
Entre Paris et Bangkok, j’ai été happée en vol…

Note de l’éditeur :

11 septembre 2011. Emma fait partie des invités d’honneur de la Maison Blanche pour les commémorations des attentats. Debout sous le soleil de septembre, elle est au plus mal. Mais est-ce son veuvage qui la fait tant souffrir ? Rien n’est moins sûr.

Strasbourg. janvier 1996, Emma est insouciante, une séductrice capricieuse qui croque les hommes et les jette sans remords. Jusqu’au moment où elle rencontre l’Autre. Avec l’Autre, sa vie va prendre une tournure plus grave. Emma éprouvera au quotidien, dans les gestes les plus banals, que l’enfer existe.

J’ai pris de nombreuses notes dans le petit cahier qui accompagnait ma lecture.
Bon signe.

Dès le début, on sait à qui (bien que non nommé si ce n’est « l’Autre »), à quoi on a affaire.
Les lignes sont oppressantes. Elles mettent bien en situation.
L’héroïne revient de loin.

Résignation, culpabilité, peur, fuite, chemin douloureux vers l’oubli, résilience…
Parler d’un tel sujet n’est pas évident, et souvent casse-gueule.

Je ne sais pas quel est le degré de réalité qui l’habite mais Sylvie Le Bihan sait nous décrire de manière chirurgicale la situation glaçante de terreur,  d’emprise, de mépris, de perversion narcissique subie au moyen de son écriture très directe, franche mais non dénuée d’une certaine pudeur également.

Le thème traité est un véritable fléau pour les femmes qui le vivent, et c’est bien cela qui fait de ce livre un « témoignage » nécessaire et indispensable.

C’est un premier roman vraiment très réussi.
A lire !

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Editions Seuil
2014

« Le peintre et la voyageuse » de Patricia Almarcegui…

Note de l’éditeur :

Rêvé ou fantasmé, l’Orient interroge les mœurs européennes, et le harem centralise l’ensemble de ces divagations. Peuplés d’odalisques lascivement alanguies, les harems sont représentés par les artistes comme des lieux de permissions et de perdition, à l’instar de L’Odalisque à l’esclave de Jean-Auguste-Dominique Ingres.

Dans Le Peintre et la voyageuse, Ingres, tourmenté et en manque d’inspiration, fuit Paris et s’isole à la campagne. Il retrouve la confiance et l’envie de créer grâce à la compagnie de lady Montagu, voyageuse indépendante et libérée, célèbre dans toute l’Europe pour ses carnets d’Orient.

Dans ce livre, Patricia Almarcegui réunit deux personnes qui ont existé mais qui n’ont pas pu se rencontrer puisque un siècle les sépare : le peintre français Jean-Dominique Ingres (1780-1867) et l’écrivain grand voyageur britannique Mary Wortley Montagu (1689-1762).

Une uchronie donc, brillante et savoureuse à souhait…

Et c’est bien là tout le charme du livre qui opère dès les premières lignes.
Avoir su marier à ce point deux parcours historiques (qui n’ont rien à voir sur le papier mais qui ne sont pris au hasard non plus) est captivant, qui plus est lorsque la plume (lumineusement contemplative) est à la hauteur du coup de pinceau !

La vision de l’Orient, la représentation de la femme dans la peinture et la place de l’Art dans la société…
A travers des conversations plus vraies que nature où le lecteur croisera également Baudelaire, Delacroix et Nerval, l’écrivain nous propose un voyage de toute beauté et extrêmement enrichissant.

Un premier roman remarquablement maîtrisé, des plus sublimes.
Je le recommande vivement.

Belle lecture à tous !

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Editions Intervalles

Livre lu dans le cadre de l’opération Masse critique organisée par Babelio.
Je remercie toute l’équipe.