« Quand le chat n’est pas là… »

Amoureux des livres et des chats, alliez soutien à votre libraire (indépendant) et à une belle cause en vous offrant « Quand le chat n’est pas là », 7 nouvelles écrites par 7 auteurs contemporains…

1€ sera reversé à la SPA pour chaque livre acheté !

Belle lecture à tous. 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Charleston) : 

« Depuis la nuit des temps, les chats fascinent leurs compagnons humains… Mais restez sur vos gardes, les aventures de ces matous-là n’ont rien de ronronnant !

Les héros de ce recueil de nouvelles sont des félins d’exception. De librairie en maison de retraite, Gatsby, Choupette, Fernand ou encore Samedi vous entraînent dans d’incroyables péripéties. Ils partagent tout avec vous : leur vie antérieure, leurs voyages ou leur stratégie pour rapprocher les gens.

Sept auteurs racontent le plus mystérieux et indépendant des compagnons. Sept vies de chat pour s’émouvoir, voyager ou frissonner… »

« Ainsi soit Rose » de Nicky Depasse…

Dans un monde rêvé, idéal, nul doute que Nicky Depasse aurait une place de choix : le merveilleux, la poésie, la magie, la Littérature…
Voici une personne qui habite joliment le monde et qui sait le distiller !

Sa plume, ce sont des p’tites paillettes à préserver. Précieusement.

Je n’ai pas été surprise par le contenu qui lui ressemble (je dis cela malgré le fait que je la connaisse uniquement via les réseaux sociaux).

Elle convie pour mon plus grand bonheur des auteurs qui lui sont chers et que nous avons en commun dans nos bibliothèques : Lewis Carroll, Shakespeare, Jane Austen… 

Dans cette nouvelle, genre que j’apprécie particulièrement, l’amitié naissante entre une petite fille et une vieille dame n’aura pas eu le temps de grandir comme je l’aurais souhaité en tant que lectrice. Mais le reste est là, plein de promesses à venir…

J’étais tellement bien dans ses mots et cette atmosphère romanesque à souhait qu’il me tarde de lire un texte plus long de cette femme profondément attachante, journaliste littéraire et cinéma de son état, désormais écrivain.

Note de l’éditeur (Lamiroy) : 

« Abandonnée par sa mère dans une pension religieuse stricte sans aucun réconfort, Rose est une petite fille perdue entre la réalité et l’imaginaire. Mais au cours de deux étés passés chez une vieille dame sévère et distante, Rose va ouvrir les portes de l’inconnu : le monde merveilleux de la littérature. »

© photographie (que j’ai oublié de mentionner) : Céline Huet-Amchin.  

« 13 à table ! » : des nouvelles pour une belle cause…

Hier au soir avait lieu le lancement du recueil “13 à table !” (5e édition) à la Recyclerie (83 Boulevard Ornano, 75018 Paris) au profit des Restos du Coeur.

Cette année, le collectif d’auteurs (Philippe Besson, Françoise Bourdin, Maxime Chattam, François d’Epenoux, Éric Giacometti, Karine Giebel, Philippe Jaenada, Alexandra Lapierre, Agnès Martin-Lugand, Véronique Ovaldé, Romain Puértolas, Jacques Ravenne, Tatiana de Rosnay, Leïla Slimani, Alice Zeniter) a écrit des nouvelles sur le thème de la Fête.

Comme toujours, 1 livre acheté (5€ intégralement reversés) = 4 repas distribués.

Alors FILEZ TOUTES ET TOUS CHEZ VOS LIBRAIRES !!

13 à table ! Editions Pocket 2018

« Peines de coeur d’une chatte anglaise » de Balzac…

31 juillet : sur le fil du rasoir… (1/2)

Premier choix du mois de juillet (qui s’achève ce soir) du Reading Classics Challenge 2018 : Balzac !

Ces cinq nouvelles m’ont tendues les bras, ne serait-ce qu’à cause du titre…

Bien qu’inégal sur le fond en terme d’intérêt à proprement parler, j’ai tout de même passé un bon moment de lecture.

La première chose qui m’a interpelée ?
Les titres… très évocateurs!
Jugez-en par vous même :

  1. « Peines de coeur d’une chatte anglaise » qui a donné son nom au recueil.
  2. « Guide-âne à l’usage des animaux qui veulent parvenir aux honneurs ».
  3. « Voyage d’un moineau à Paris, à la recherche du meilleur gouvernement ! ».
  4. « Voyage d’un lion d’Afrique à Paris et ce qui s’ensuivit ».
  5. « Les amours de deux bêtes offerts en exemple aux gens d’esprit ».

Je vous conseille vivement au passage de lire les notices avant les textes.
Ils mettent très bien en perspective ce qu’a souhaité l’écrivain et expliquent le contexte.

Au final, c’est une étude zoologique doublée bien évidemment d’une formidable satire sociale ET humaine, d’une modernité folle !

A (re)découvrir comme il se doit donc…
Personnellement je suis ravie de l’avoir lu. J’étais passée complètement à côté jusqu’ici.

A noter les beaux dessins à l’ancienne de Grandville.

Note de l’éditeur (GF Flammarion) :

« En 1840, l’éditeur Hetzel eut l’idée d’un grand livre collectif illustré par le célèbre caricaturiste Grandville : Scènes de la vie privée et publique des animaux. À cette occasion, plusieurs écrivains de renom, parmi lesquels Charles Nodier, Alfred de Musset et George Sand, entreprirent de donner la parole aux bêtes, pour dévoiler des travers tout humains. Balzac, dans ce projet, s’imposa comme le collaborateur le plus fécond : il écrivit, en marge de La Comédie humaine, cinq nouvelles pleines d’humour et d’esprit, réunies dans le présent volume. Le premier de ces récits, Peines de cœur d’une chatte anglaise, relate les amours interdites d’une aristocratique féline et d’un matou sans le sou : on dit que, sous ce masque, Balzac aurait mis en scène sa liaison secrète avec la comtesse Guidoboni-Visconti… »

« L’exil et le royaume » d’Albert Camus…

Grâce au Reading Classics Challenge 2018 (Acte II de ce mois de février après les « Nouvelles orientales » de Marguerite Yourcenar, un peu sur le fil du rasoir étant donnée la date je le conçois ) j’ai fait le choix de me plonger dans la dernière œuvre de Camus publiée de son vivant et quelques mois avant l’attribution de son Prix Nobel de Littérature.
Ces nouvelles ont paru en 1957.

Dans ces lignes il nous fait quelque peu voyager (l’Algérie, Paris et le Brésil) et surtout il s’interroge sur le sens de la vie, la difficulté à trouver le bonheur.
L’écriture est magnifiquement sobre.

De lui j’avais lu de mémoire de lycéenne « L’étranger », « La peste » bien sûr et « La chute » mais sans aucun doute trop tôt aussi le concernant pour appréhender toutes les subtilités propres à l’auteur qui me sautent aux yeux aujourd’hui.

C’est un écrivain qui mérite d’être lu et relu je pense tant son (malheureusement court) parcours littéraire est précieux idéologiquement et politiquement.

Dans ce recueil de six nouvelles, j’ai particulièrement apprécié « Jonas ou l’artiste au travail » qui dissèque brillamment le cheminement créatif, les boires et les déboires de ce que l’on appellerait aujourd’hui une success story.

Belle lecture à tous !

Note de l’éditeur initial (Gallimard) :

«Dans les épaisseurs de la nuit sèche et froide, des milliers d’étoiles se formaient sans trêve et leurs glaçons étincelants, aussitôt détachés, commençaient de glisser insensiblement vers l’horizon. Janine ne pouvait s’arracher à la contemplation de ces feux à la dérive. Elle tournait avec eux, et le même cheminement immobile la réunissait peu à peu à son être le plus profond, où le froid et le désir maintenant se combattaient.»