« Malamander » de Thomas Taylor…

Bienvenue à Sinistre-sur-Mer ! 

Le nom du patelin est déjà un poème à lui tout seul et le contenu de cette première chronique un régal pour les petits ET les grands lecteurs fondus de monstres et de légendes.

Un hôtel (Le Grand Nautilus), une malamandre, un Trouveur d’Objets Égarés, une jeune fille qui cherche à comprendre ce qui est arrivé à ses parents, une caméraluna, un singe-sirène, un bibliodispensaire où les livres vous choisissent, une algue séchée en guise de marque-page, le capitaine K, un coprolithe, un chat qui parle, la chambre 407, un oeuf magique, une brume qui a le pouvoir de brouiller l’esprit, le Léviathan, des « extravagances exotiques », une page manquante, un talon d’Achille, un magnus opus…

Vous y croiserez des personnages tous aussi truculents les uns que les autres : Herbert Lemon, M.Mollusque, Violette Parme, Lady Kraken, Ambre Griss, Sebastian Lenguille, Madame Fossile, Mouillette, l’homme au crochet, Docteur Thalassi, Jenny Hanniver, Peter Parme, Bronwyn Strand, Winaigre… 

Ou comment Thomas Taylor a le don, en 332 pages, de faire vibrer votre imaginaire en vous replaçant dans la peau d’un enfant… 

JUBILATOIRE !

Petit conseil : ne refermez pas le livre sans avoir lu la biographie de l’auteur à la fin de l’histoire…  ;) 

©Céline Huet-Amchin

Livre lu dans le cadre du mois anglais 2020.

Note de l’éditeur (Seuil jeunesse) : 

« Personne ne visite Sinistre-sur-Mer en hiver lorsque la brume tombe sur l’épave du Léviathan, où certains jurent avoir vu rôder la malamandre, un légendaire monstre marin.
Herbert Lemon est Trouveur d’Objets Égarés à l’hôtel du Grand Nautilus et s’ennuie ferme dans son minuscule bureau. Jusqu’au jour où Violette Parme débarque telle une bourrasque avec une mission très spéciale à lui confier : retrouver ses parents disparus ici-même quand elle n’était qu’un bébé.
Très vite, une piste s’impose : celle de la malamandre, sur laquelle le père de Violette enquêtait. D’après la légende, le monstre s’apprêterait justement à venir pondre son œuf magique sur la plage de Sinistre. Et manifestement, Herbert et Violette ne sont pas les seuls à s’y intéresser… »

«Un livre à dévorer.» The Times

« Le Souffleur de Rêves » de Bernard Villiot et Thibault Prugne…

Apprenti chez Pietro Spalato, maître verrier renommé, le jeune Zorzi Ballari nourrit l’espoir de devenir souffleur. Après avoir malencontreusement brisé un pain de verre qui lui écrase le pied, il tente en vain de continuer sa formation. Complètement rejeté et surnommé « Il Ballarino » (« le danseur ») à cause de sa boiterie soutenue par une canne, les mauvaises langues vont bon train puis finissent par s’éteindre. Mais pas la passion de l’ex apprenti ! Personne ne sait alors que dans la nuit insulaire italienne de Murano Zorzi persévère à l’insu de tous pour devenir le plus délicat des tourneurs de canne à vent. Il fait alors la connaissance de Giacomo, un enfant de la rue, à qui il souffle un rêve et qui répand la nouvelle…

En dire plus serait raconter toute cette magnifique histoire, aussi initiatique que poétique. Le texte est merveilleux (d’autant plus lu à voix haute à vos enfants, à vos poilus… ) et les planches d’une grande beauté.

A l’approche de Noël, je ne peux que vous recommander de poser délicatement « Le souffleur de rêves » sous le sapin afin que la magie qui l’enveloppe perdure… 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Gautier Languereau) : 

« Au nord de Venise, sur l’île de Murano, célèbre dans le monde entier pour ses maîtres verriers, un mystérieux souffleur fit une nuit le bonheur d’un enfant en lui offrant un cadeau extraordinaire : une bulle de rêve. Dès lors, tous les enfants de l’île réclamèrent des rêves merveilleux. 

Mais qui était donc ce souffleur magicien ? »

« L’extraordinaire voyage du chat de Mossoul raconté par lui-même » d’Elise Fontenaille & Sandrine Thommen…

Voilà.
C’était LE livre qu’il me fallait.
Là, maintenant, tout de suite.

L’incroyable (et pourtant vraie !) histoire d’un chat qui a entrepris un long périple entre Mossoul en Irak, ville tombée entre les mains de Daesh, et Bergen en Norvège où sa maîtresse et ses quatre filles ont dû se réfugier. 

Parler autrement des migrants, de façon plus positive que d’habitude, c’est bien là le formidable message transmis par cet album jeunesse que tout le monde devrait lire.

Texte et illustrations m’ont fichue les poils (ainsi qu’à Sacré Jayavarman comme vous pouvez le constater ), de la plus jolie des manières.

Belle lecture à tous ! 

Un GRAND MERCI renouvelé à mon amie K. qui se reconnaîtra. 🙏🏼❤️

Note de l’éditeur (Gallimard Jeunesse Giboulées) :

(à partir de 6 ans)

« Les riches heures de Jacominus Gainsborough » de Rébecca Dautremer…

Pour celles et ceux qui sècheraient côté cadeaux de Noël (J-3 pour rappel), ne cherchez plus et filez chez votre libraire en espérant que ce dernier l’ait en stock (ce qui devrait être obligatoire).

Tout en sensibilité et en poésie, le texte et les sublimes illustrations de Rébecca Dautremer invitent petits et grands à réfléchir sur ce que nous ferons, faisons et/ou avons fait d’une chose commune à tous : la vie, à travers sa palette d’émotions et de sentiments (mélancolie, joies, peines…).

Un voyage joliment philosophique, dès 3 ans et jusqu’à……………..
Nous avons en effet tous à apprendre de Jacominus Gainsborough.

Belle lecture à tous !

Note de l’éditeur (Sarbacane) :

« Je voulais dire quelque chose de simple, comme la vie. »                                                           Rébecca Dautremer

« En douze scènes de genre traversées par les saisons, ponctuées de trois pêle-mêle et d’une dizaine de portraits du héros à différents âges, voici le récit d’une vie. Ses petits riens, ses grands moments, ses joies, ses peines, ses doutes, ses épreuves… Avec, au final, la chance d’avoir été aimé et le bonheur de contempler, au crépuscule de son existence, ses amis fidèles, Policarpe, César, Agathon ou Byron, sa compagne Douce la bien nommée et ses petits-enfants autour de soi.

Pour la première fois, Rébecca Dautremer peint des animaux humanisés.

Elle nous offre une fresque unique pour parler à tous du bonheur d’être en vie, à travers le destin d’un humble petit lapin. Et nous livre en prime son histoire la plus personnelle… »

« Winterhouse Hôtel » de Ben Guterson…

Sur les conseils de la librairie rennaise Le Failler, je me suis plongée avec toute mon âme d’enfant dans ce roman jeunesse dès les premières lignes.

Une couverture à tomber qui n’est pas s’en rappeler celles dans lesquelles excellent les anglo-saxons…
Des personnages mystérieux à souhait…
Un hôtel fascinant…
Une histoire magique…

La fan de Wes Anderson, Jean-Pierre Jeunet et J.K. Rowling que je suis en a eu pour son compte.

Enseignant, critique littéraire et ex-salarié de Microsoft, Ben Guterson, américain de son état, signe là son premier roman pour les lecteurs à partir de 11 ans.

Sur la toile on parle de tome 1.
Vivement le prochain donc et belle lecture à tous !

Note de l’éditeur (Wiz Albin Michel) :

« Quelques dollars dans une enveloppe, un ticket de bus et une adresse : c’est ce que trouve Elizabeth Sommers devant sa porte close en rentrant de l’école, à la veille des vacances de Noël. Son oncle et sa tante sont partis pour trois semaines, et elle doit rejoindre Winterhouse Hôtel, où une chambre l’attend.
Surprise ! Loin de la pension miteuse qu’elle imaginait, Winterhouse Hôtel est un manoir fascinant, tout droit sorti d’un film de Wes Anderson. Cerise sur le gâteau, elle y rencontre Fred, un garçon de son âge, qui comme elle est passionné de livres, d’énigmes et de jeux de mots.
Tant mieux, car les mystères, codes et autres bizarreries ne manquent pas à Winterhouse, et ces vacances promettent d’être palpitantes ! »

Traduction d’Anne-Sylvie Homassel et illustrations de Chloé Bristol.