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  • « La nostalgie heureuse » d’Amélie Nothomb…

    « La nostalgie heureuse » d’Amélie Nothomb…

    « Natsukashii désigne la nostalgie heureuse, l’instant où le beau souvenir
    revient à la mémoire et l’emplit de douceur »

    Ceux qui ont vu le documentaire « Une vie entre deux eaux » ressentiront un écho particulier au fil des mots, des pages…
    Les plus médisants diront qu’elle n’a fait que coucher sur le papier ce qu’elle a fait vivre d’elle devant de la caméra.
    J’y ai vu pour ma part un fort joli complément de mise à nu.

    Avec ce livre, cette femme si mystérieuse qu’est Amélie Nothomb se rapproche de ses lecteurs et nous livre ses émotions (japonaises) les plus « intimes » qui ont fait d’elle ce qu’elle est… et ce que j’aime personnellement.

    Belle lecture à tous !

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    « Ce que l’on a vécu laisse dans la poitrine une musique »

    « Si le temps mesure quelque chose chez un être humain, ce sont les blessures »

    « Comme je suis dans un impasse émotionnelle, je décide de partir en voyage »

    Editions Albin Michel

    NDLR. France 5 rediffusera le documentaire « Amélie Nothomb, une vie entre deux eaux » le 19 septembre prochain à 21h40. L’écrivain sera également l’invitée de François Busnel dans « La Grande Librairie » le jeudi 5 septembre prochain à partir de 20h45.

  • « L’atelier des miracles » de Valérie Tong Cuong…

    « L’atelier des miracles » de Valérie Tong Cuong…

    Un livre aux accents aussi doux qu’amers, qui m’a beaucoup plu parce que terriblement vrai.

    En dire plus vous gâcherait le plaisir de le découvrir donc, belle lecture à tous !

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    « L’important, c’est le coeur qui bat, pas le temps de présence »

    « Il n’est jamais trop tard. Il faut dépasser sa peur, à force de laisser le temps s’écouler, on se sent impuissant, on devient fataliste, on se croit fichu alors qu’il suffit d’un déclic, un rien parfois, une image, un souvenir, parfois même d’un seul mot »

    « La beauté se nourrit du temps qui passe »

    « Il faut redresser la tête pour obtenir le respect »

    « L’intention, c’est cette volonté extrême de vivre, au sens le plus fort du terme. Vivre en pleine conscience de chaque instant, de chaque élément qui nous entoure ou nous gouverne. Vivre en pleine confiance également, confiance en l’avenir, confiance en l’autre, confiance en la possibilité du bonheur »

    « La communication entre les êtres humains à ses limites: peu de gens sont capables de se remettre en question sans un bon coup de pied au cul. Il faut leur ouvrir la voie. Déblayer, préparer le terrain et souvent même leur forcer quelque peu la main lorsqu’ils manquent de confiance »

    « Exténuée, oui. Au pied du mur. A la limite. C’est ce qui arrive lorsqu’on accepte trop longtemps ce que l’on sait devoir refuser »

    « Ne plus sacrifier mes principes à l’obéissance aveugle »

    « Nous faisons tous les mêmes erreurs. Fuir nos fantômes plutôt qu’apprendre à vivre avec »

    NDLR. Comme quoi il faut toujours faire confiance à son flair lorsqu’un titre vous interpelle…

    Note de l’éditeur (JC Lattès)

    Prof d’histoire-géo mariée à un politicien narcissique, Mariette est au bout du rouleau. Une provocation de trop et elle craque, envoyant valser un élève dans l’escalier. Mariette a franchi la ligne rouge.
    Millie, jeune secrétaire intérimaire, vit dans une solitude monacale. Mais un soir, son immeuble brûle. Elle tourne le dos aux flammes se jette dans le vide. Déserteur de l’armée, Monsieur Mike a fait de la rue son foyer. Installé tranquillement sous un porche, il ne s’attendait pas à ce que, ce matin, le « farfadet » et sa bande le passent à tabac.
    Au moment où Mariette, Millie et Mike heurtent le mur de leur existence, un homme providentiel surgit et leur tend la main – Jean, qui accueille dans son Atelier les âmes cassées, et dont on dit qu’il fait des miracles.
    Mais peut-on vraiment se reconstruire sans affronter ses fantômes ? Avancer en se mentant et en mentant aux autres ? Ensemble, les locataires de l’Atelier vont devoir accepter leur part d’ombre, tandis que le mystérieux Jean tire les ficelles d’un jeu de plus en plus dangereux.

  • « La cuisinière d’Himmler » de Franz-Olivier Giesbert…

    « La cuisinière d’Himmler » de Franz-Olivier Giesbert…

    L’épopée succulente et truculente d’une femme cuisinière hors du commun aux aventures totalement incroyables…

    Jouissif et savoureusement incorrect.

    Belle lecture à tous !

    La cuisinière d'Himmler Franz-Olivier Giesbert

    Editions Gallimard

  • « Saison de lumière » de Francesca Kay…

    « Saison de lumière » de Francesca Kay…

    Une biographie fictive des plus incroyablement réalistes sur la vie d’une femme peintre.

    Une « Chick Lit artistique », dans laquelle je suis délicieusement tombée , un soir d’été…

    Belle lecture à tous !

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    Editions J’ai Lu

  • « Pour trois couronnes » de François Garde…

    « Pour trois couronnes » de François Garde…

    Servie par une jolie écriture, cette recherche d’une identité sur fond de lettre trouvée à la mort d’un vieil homme crée une atmosphère « policière » efficace sur un siècle et trois continents…

    Une agréable lecture !

    « Une vie, ce n’est pas seulement la somme des choix que l’on a faits. Elle est cette somme, multipliée par le regard des autres, et divisée par le coefficient imprescriptible du hasard »

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    Editions Gallimard

  • « Les couplets » de Claire Castillon…

    « Les couplets » de Claire Castillon…

    Claire Castillon a visiblement le don d’appuyer là où ça fait mal : la réalité.
    La réalité du couple, des enfants, des courses, de l’appartement en commun, du devoir conjugal, de la vaisselle, les week-ends, du passé, des concessions, du reproche, de la rupture, etc… etc…

    Une écriture comme un couperet, une claque en pleine poire !

    Non pas que ce qu’elle couche sur le papier est faux, mais faut-il à ce point décortiquer toutes ces mécaniques quotidiennes pour en faire des conséquences malheureuses durant 203 pages ?

    C’est dramatique stricto sensu, alors que cela aurait pu être drolatiquement affreux.

    Il manque donc une dose d’humour bien placée et j’aurais pu être conquise…

    Claire Castillon Les Couplets

    Editions Grasset

  • « Mercure » d’Amélie Nothomb…

    « Mercure » d’Amélie Nothomb…

    Peut-on être qualifié « d’être normal » quand on se délecte à ce point des livres d’Amélie ?

    Humour ravageur (toujours), amour passionné indissociable de la perversité, écriture aux petits oignons… le tout dans une atmosphère de roman policier à deux fins (cette fille est GE NIA LE !) qui nous rend totalement dingo…

    C’est grave Docteur ?

    Belle lecture à tous !

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    Editions Le Livre de Poche

  • « Fleur de Tonnerre » de Jean Teulé…

    « Fleur de Tonnerre » de Jean Teulé…

    Un livre qui commence à devenir légèrement intéressant au bout de 250 pages (il en comporte 282).

    Jean Teulé a du mal à m’enthousiasmer comme il avait si bien réussi à le faire à ses débuts.

    Une nouvelle déception !

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    Editions Julliard

  • « L’illégitime » de Carole Zalberg…

    « L’illégitime » de Carole Zalberg…

    C’est d’abord la rencontre de deux personnalités : Carole Zalberg l’écrivain et Denis Deprez le dessinateur belge (aquarelliste en l’espèce), sans que le talent de l’un n’empiète sur le talent de l’autre.
    Puis l’amour d’une femme et d’un homme : un homme du passé auquel se mêlera l’homme d’aujourd’hui, « l’ancre », grâce à un délicieux et mystérieux jeu d’écriture dont elle a le secret.

    Au travers des quelques pages que compte ce petit livre, Carole Zalberg joue avec les mots comme Denis Deprez joue avec son pinceau et ses couleurs : entre ombres et lumières, ce parcours initiatique décrit est des plus justes, des plus touchants. Une tranche de vie qu’il ne nous appartient pas de juger, mais d’aimer.

    Belle lecture à tous !

    L'illégitime Carole Zalberg

    Editions Naïve