« Fugitives » d’Alice Munro…

L’écrivain a eu beau recevoir le Prix Nobel de la Littérature en 2013, je ne cautionne pas avec cette seule (et unique lecture d’elle je l’avoue) son titre de « souveraine de l’art de la nouvelle contemporaine » ! (Wikipedia)
Je suis pourtant une grande amatrice du genre…

Je me suis littéralement ENNUYÉE et au final le livre m’est tombé des mains.

Je reconnais néanmoins la force de ses descriptions minutieuses côté écriture, mais les histoires ne m’ont en rien intéressée ni les personnages touchée.
Pire : les lignes m’ont paru terriblement froides.

Pour ma part donc, à oublier et ce très vite !

Je suis quoi qu’il en soit ravie de l’avoir découverte par le biais du Reading Classics Challenge 2018.
Je ne serais jamais allée vers elle sinon je pense…

Note de l’éditeur (Points) :

« Elles fuguent. S’échappent. S’en vont voir ailleurs. Elles : des femmes comme les autres. Par usure ou par hasard, un beau matin, elles quittent le domicile familial ou conjugal, sans se retourner. En huit nouvelles, Alice Munro met en scène ces vies bouleversées. Avec légèreté, avec férocité, elle traque les marques laissées par le temps et les occasions perdues. »

« Rendez-vous au Cupcake Café » de Jenny Colgan…

Ce livre est dédié je cite « A tous ceux qui ont déjà léché la cuillère ».
Une sympathique et gourmande entrée en matière comme je les apprécie…

C’est un bon Chick Lit, un véritable page turner !
Une fois les personnages installés, on veut irrésistiblement connaître la suite.
Les lignes fleurent bon les cupcakes et autres gourmandises. Certains chapitres nous offrent même la recette de ces pousse-au-crime culinaires…

Une lecture certes facile, pleine de bons sentiments mais je n’ai pas boudé mon plaisir.

Le seul hic : plus on tourne les pages, plus on a faim !

A noter que c’est un bon récapitulatif pour celles et ceux qui souhaiteraient ouvrir un p’tit endroit charmant comme celui-là. Le positif et le négatif sont traités de manière factuelle.
J’ai ressenti une certaine réminiscence d’écho…

Note de l’éditeur (Pocket) :

« Izzy est une fée de la pâtisserie. Elle a passé son enfance dans la boulangerie de son grand-père, et a indéniablement hérité de son talent. Chaque semaine, ses collègues du bureau se régalent de ses cupcakes colorés et autres brownies ultrafondants…
Lorsqu’elle se fait licencier par son futur ex-petit-ami, Izzy sent grandir en elle une idée folle : et si elle ouvrait son propre cupcake café ? Le projet est un peu risqué, le chemin semé d’embûches, mais lorsqu’elle découvre un magasin à louer dans une ruelle pavée, elle se lance dans l’aventure, et dans une nouvelle vie ! »

Si vous voulez suivre Jenny Colgan, c’est par l@ : « Life is sweet with Jenny Colgan » .

« Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie » de Virginie Grimaldi…

Chère Virginie Grimaldi,

Cette lettre n’est pas un souvenir de nous deux. 
Nous ne nous connaissons pas encore.
Je ne suis pas certaine qu’il y en aura une autre mais la vie faisant parfois que ce sera mon souvenir, notre souvenir si vous y répondez, un souvenir parmi tant d’autres si suite il y a.
Après tout, nous ne sommes jamais à l’abri d’une belle histoire ( sur un malentendu, ça peut marcher… ).

Je dois vous avouer deux choses.
La première est que les succès en librairie me fichent de plus en plus une peur bleue parce que je suis rarement d’accord avec la masse. Disons pour le dire plus joliment que je navigue souvent à contre-courant, mais je me dis que le principal c’est de savoir nager non ?!
La deuxième est que je vous ai lue uniquement (à la base) pour faire plaisir à Nathalie alias Namg Namg / Eirenamg afin que nos instants parisiens ne soient plus comparables à Waterloo morne plaine lorsqu’elle me parle de vous devant un thé, une pâtisserie ou un hamburger.

Que les choses soient bien claires : je n’ai aucun problème avec la Chick Lit ou les Feel Good. J’en ai d’ailleurs fait une rubrique spéciale sur mon blog. Ce n’est pas parce que c’est plus pétillant que c’est moins profond.
En revanche il faut qu’elle soit bonne, que dis-je, excellente, qu’elle sorte vraiment du lot en d’autres termes, pour susciter un réel intérêt de ma part sinon l’auteur en prend pour son grade.
Eh ben franchement, c’est votre cas ! (avouez que vous respirez là hein ?! J’aime bien faire durer le suspense… ). Mais vous aurez une place de choix, à part. 

Vous avez en effet une palette d’émotions incroyable sans pour autant que l’on se sente cul-cul la praline à la lecture. Bien au contraire. Vous savez conjuguer à merveille une histoire qui tient la route ET une plume (ce qui n’est pas donné à tout le monde en l’espèce).
A travers des thèmes dramatiques, vous avez le don de nous faire rire, pleurer (ça y’est j’ai avoué l’inavouable), de nous faire du bien avec vos mots si justes.
Vos personnages sont terriblement attachants. Simples mais pas superficiels. Des personnes dans lesquelles nous pouvons tous nous retrouver, nous identifier.

Bref en gros vous avez réussi à me bluffer, et ceux qui me connaissent savent que ce n’est pas fréquent.

Alors oui je prends le risque en tant que « blogueuse littéraire » (mais pas que) plutôt étiquetée sérieuse chieuse, ayant participé à des jurys, des soirées mondaines et des évènements du milieu mais en rébellion avec une certaine partie de la « communauté de blogueurs » d’assumer complètement cette lettre ouverte et donc publique.
Je m’expose sans aucun doute à des sourires sous cape, à des réflexions (à l’ombre de messages personnels dont je ne serais jamais la destinataire bien sûr) du style « elle est passée du côté obscure de la littérature (plus « populaire » oui et alors ?!) ou autres railleries mais qu’en ai-je à faire ? Absolument rien.

Oui, je lirai vos précédents et dernier livres en date ainsi que celui en cours et les prochains entre des Classiques que j’affectionne et des Contemporains jugés moins « légers ».
Mieux encore : je ne parlerai plus aux personnes qui ne vous auront pas lue ! (Nathalie puissance 10, sors de ce corps ! )

Parce que la Littérature c’est cela à mes yeux : ce tout incroyablement éclectique que les écrivains nous offrent, des rencontres relevant parfois du surnaturel entre des auteurs et des lecteurs, ce p’tit quelque chose qui fait que et que j’ai ressenti entre vos lignes.

Je ne suis pas forcément à l’aise lorsque je suis sincèrement touchée par quelque chose ou quelqu’un.
Alors, tout simplement : merci d’être là, quelque part, avec votre stylo et votre talent de conteuse hors pair.

Bien à vous

Céline / Charthémiss

Sur ce, n’oubliez jamais de faire tomber vos préjugés et belle lecture à tous !

Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie Virginie Grimaldi Editions Le livre de poche / Fayard

Note de l’éditeur (Le livre de poche / Fayard) :

«  Je veux qu’on divorce. »
Il aura suffi de cinq mots pour que l’univers de Pauline bascule.
Installée avec son fils de quatre ans chez ses parents, elle laisse les jours s’écouler en attendant que la douleur s’estompe. Jusqu’au moment où elle décide de reprendre sa vie en main.
Si les sentiments de Ben se sont évanouis, il suffit de les ranimer.
Chaque jour, elle va donc lui écrire un souvenir de leur histoire. Mais cette plongée dans le passé peut faire resurgir les secrets les plus enfouis.

Ce billet inaugure une série de choix de livres qui m’ont requinquée pendant mes deux semaines de vacances cet Eté (ne soyez donc pas étonnés de la suite à venir. J’ai du retard sur le reste mais je vais finir par le combler).

« Ragdoll » de Daniel Cole…

La couverture est déjà un teasing comme je les aime à elle toute seule :

« Un corps.
Six victimes.
Aucun suspect. »

Ce livre, j’ai failli ne jamais me plonger dedans, plus par agacement que par non envie.
Je vous explique…
Je devais rencontrer l’auteur grâce à Babelio. Je ne l’ai jamais reçu à temps ! (…) C’est typiquement le genre de choses qui, bien qu’anodines je le reconnais, m’exaspèrent. Du coup, je ne suis pas allée à l’évènement. Il m’est parvenu des semaines plus tard, et j’ai attendu que mon énervement retombe afin de pouvoir l’apprécier comme il se doit.

C’est une course contre la montre que l’on a du mal à lâcher une fois l’histoire commencée (et elle démarre sur les chapeaux de roues !).

Le lecteur est confronté à une double enquête : une judiciaire, l’autre journalistique; toutes les deux palpitantes.
Les personnages sont nous seulement bien choisis mais encore brillamment travaillés.
L’intrigue est ficelée aux p’tits oignons.

J’ai relevé une chose particulière qui a attiré mon attention et qui m’a donc plu  : ce thriller sort des sentiers battus mais à vous de découvrir pourquoi.
Je ne vous en dirai pas plus pour ne rien dévoiler…

Belle lecture à tous !

Note de l’éditeur (Pocket) :

« Un « cadavre » recomposé à partir de six victimes démembrées et assemblées par des points de suture a été découvert par la police. La presse l’a aussitôt baptisé Ragdoll, la Poupée de Chiffon. Tout juste réintégré au Metropolitan Police Service de Londres, l’inspecteur « Wolf » Fawkes dirige l’enquête sur cette effroyable affaire, assisté par son ancienne coéquipière, l’inspectrice Baxter. Chaque minute compte, car ce nouveau serial killer vient de communiquer, par voie de presse, une liste de six noms. Son programme de meurtres pour les jours à venir. Avec le meilleur pour la fin : Wolf lui-même… »

NDLR : Je lirai bien évidemment la suite, « L’Appât » .

« Un Eté à Patmos » de Marie-Diane Meissirel…

A travers Gaspard, un photographe talentueux débutant, Marie-Diane Meissirel se lance dans l’écriture.
Et dans son regard le sien, forcément…

Un premier roman qui fleure bon la Grèce si chère à son coeur, qui nous propose une étude de personnages des plus intéressantes à travers une série de portraits et en filigrane une réflexion sur la réussite à tout prix, la vie, la quête de soi, le regard que l’on peut porter sur les autres…
Le tout dans une temporalité insulaire, estivale et théâtrale.

On ferme le livre à regret.
Le lecteur aimerait en effet bien connaître le destin de toutes celles et ceux découverts et appréciés au fil des pages…

Belle lecture à tous !

Note de l’éditeur (Fereniki) :

« Gaspard est photographe, débutant. Un galeriste célèbre, séduit par son travail, lui commande un reportage sur Patmos et l’invite dans sa villa. Gaspard va immédiatement tomber sous le charme de cette île lointaine et mystique, mais aussi découvrir qu’elle est le lieu de villégiature d’une certaine élite. Il y multiplie les rencontres avec des personnalités qui le fascinent et lui inspirent une série de portraits. La plus marquante est celle d’Antinéa, une femme ravissante que la vie a malmenée. Aux côtés de Gaspard, elle redécouvre le goût de l’insouciance. Cette métamorphose, dans ce huis clos estival, n’est pas sans provoquer des tensions. »

Autres livres de l’écrivain : « Un héritage grec » et « Huit mois pour te perdre » , que je vous recommande également vivement !