Catégorie : Lectures

  • « Mama Red » de Bren McClain…

    « Mama Red » de Bren McClain…

    Mama Red, c’est un livre à la fois original, percutant et émouvant, écrit avec le coeur…

    Mama Red, c’est le pari fou de se pencher sur la relation Homme-Animal, de mettre en parallèle des thèmes forts et variés : vache et attachement maternel, vache et masculinité, vache et violence, vache et pauvreté, vache et religion…

    Mama Red, c’est le premier roman de Bren McClain, écrivain américain, qui porte en elle une humanité tellement profonde qu’elle saura vous toucher.

    Mama Red existe. Elle coule des jours paisibles quelque part en Caroline du Sud et j’ai trop envie d’aller lui parler…

    Mama Red paraît aujourd’hui.
    Lisez-le et vous comprendrez !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le nouveau pont) : 

    « Dans sa ferme de Caroline du Sud, Sarah élève seule un garçon qui n’est pas le sien. Veuve et sans le sou, elle craint de ne pas avoir l’instinct maternel nécessaire. Quand elle apprend qu’un garçon a gagné 680$ à la foire au bétail de 1951 grâce à un bœuf, elle inscrit son fils au concours et se procure un veau. La nuit suivante, à plusieurs kilomètres de là, la mère du veau brise sa clôture de barbelés et parvient à le rejoindre. Sarah décide de garder la vache, la baptise Mama Red et commence à observer les leçons d’amour maternel de l’animal. L’éleveur Luther Dobbins a lui aussi inscrit son fils au concours. Prêt à tout pour gagner, il inculque à son fils des valeurs viriles. N’est-il pourtant pas plus tendre, à l’intérieur ? Et qui se soucie du moment où ces petits garçons seront confrontés au destin ultime de leur animal ? Enhardie par son instinct maternel naissant, Sarah se destine elle aussi à la victoire. Mais sont-ils vraiment prêts à en assumer les conséquences ? » 

    Un GRAND MERCI à Léa (livre lu dans le cadre du Picabo River Book Club) et à toute la formidable équipe de la maison d’édition Le nouveau pont. La soirée d’hier restera assurément dans ma mémoire. 

  • « La libraire de la Place aux Herbes » d’Eric de Kermel…

    « La libraire de la Place aux Herbes » d’Eric de Kermel…

    Sans aucune prétention et n’ayant pas à rougir de ses réelles qualités intrinsèques, ce page-turner comblera tous les amoureux des livres et des p’tits bonheurs qui vont avec. 

    Arrivé à point nommé entre mes mains, j’ai très vite apprécié les différents personnages très éclectiques croisés et au fur et à mesure des pages j’ai eu autant envie de relire certains livres évoqués que de découvrir d’autres mentionnés. 

    Véritable ode à la lecture, aux libraires, à la vie, je l’ai refermé le coeur gonflé de beaux projets, la bouche en coeur et des étoiles plein les yeux.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Quelque part entre Paris et Rennes le 12 septembre dernier… 

    Note de l’éditeur (J’ai Lu) : 

    « Dis-moi ce que tu lis, je te dirai qui tu es.
    Quand les livres inspirent et aident à mieux vivre…

    La librairie de la place aux Herbes à Uzès est à vendre ! Nathalie saisit l’occasion de changer de vie pour réaliser son rêve. Devenue passeuse de livres, elle se fait tour à tour confidente, guide, médiatrice… De Cloé, la jeune fille qui prend son envol, à Bastien, parti à la recherche de son père, en passant par Tarik, le soldat rescapé que la guerre a meurtri, et tant d’autres encore, tous vont trouver des réponses à leurs questions.
    Laissez-vous emporter par ce voyage initiatique au pays des livres… »

  • « Mon territoire » de Tess Sharpe…

    « Mon territoire » de Tess Sharpe…

    Une couverture sublime pour une histoire que vous aurez du mal à lâcher une fois commencée ! 

    Face à un monde qui a ses propres codes, à des situations décrites tels des couperets qui rythment admirablement les différentes temporalités, Harley McKenna intègre le Panthéon des héroïnes littéraires qui marquent et qui n’est pas s’en m’avoir fait penser (même si les deux intrigues n’ont rien à voir) à la Turtle de Gabriel Tallent dans « My absolute darling » par sa volonté, son courage, son cheminement psychologique, son combat intérieur sur l’autel de l’héritage paternel transmis.
    Vous ne serez pas prêts de l’oublier !

    Que la fin soit prévisible ne m’a pas dérangée. Pour moi, l’essentiel est ailleurs dans ce premier roman très réussi de cette rentrée littéraire 2019.

    A mentionner également l’excellente traduction d’Héloïse Esquié. 

    Un GRAND MERCI renouvelé à Léa via le Picabo River Book Club et aux Editions Sonatine ainsi qu’ à Manon et à Cécile pour cette lecture commune que je recommande vivement (et qui intègre non seulement le Challenge « A l’assaut des pavés » étant donné ses 551 pages 😛 mais encore Le Mois américain 😉 ).

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Sonatine) : 

    « À 8 ans, Harley McKenna a assisté à la mort violente de sa mère. Au même âge, elle a vu son père, Duke, tuer un homme. Rien de très étonnant de la part de ce baron de la drogue, connu dans tout le nord de la Californie pour sa brutalité, qui élève sa fille pour qu’elle lui succède. Mais le jour où Harley est en passe de reprendre les rênes de l’empire familial, elle décide de faire les choses à sa manière, même si cela signifie quitter le chemin tracé par son père. »

  • « Les marécages » de Joe R.Lansdale…

    « Les marécages » de Joe R.Lansdale…

    Sur fond de souvenirs, de perte d’innocence et d’illusions, l’auteur nous plonge dans l’atmosphère sombre, pauvre et raciste des années 30 aux Etats-Unis où l’ignominie humaine est omniprésente. 

    Des marécages troublants, étouffants, dérangeants…

    Une lecture qui ne peut pas laisser indifférent !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Folio policier) : 

    « Texas, 1933. La Grande Dépression s’éternise. Quand le jeune Harry Collins et sa petite sœur découvrent le cadavre sauvagement mutilé d’une femme noire dans un marais, la peur s’empare de leur village. Et quand le corps d’une Blanche est retrouvé peu après, Harry ne peut qu’assister impuissant au lynchage d’un innocent par les membres du Klan local. Aidé de sa sœur, Harry décide de partir à la recherche du vrai meurtrier et s’enfonce dans les profondeurs du bayou, là où les ténèbres règnent… »

    Livre lu dans le cadre du dernier swap organisé par le Picabo River Book Club
    Merci à Mylène qui était mon binôme ! 

  • « Retour à Matterhorn » de Karl Marlantes…

    « Retour à Matterhorn » de Karl Marlantes…

    La guerre du Vietnam « fascine » ou rebute mais ne laisse jamais indifférent. 
    De nombreux réalisateurs et écrivains s’en sont emparés de manière plus ou moins réussie selon le degré de manichéisme sous-jacent.

    Le premier mot qui me vient à la bouche en refermant ce livre est « waouh » !

    Ancien lieutenant des marines, Karl Marlantes nous immerge dans ce conflit de la manière la plus réaliste qui soit, dans ce calvaire qui a rimé avec l’enfer. 

    Si nous avons soit disant entre nos mains un roman, l’Histoire est convoquée à chaque page dans les silences et les bruits où les morts ont souvent été les victimes de nombreuses absurdités en haut lieu. 

    Une lecture qui marque !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le Live de Poche) : 

    « Prendre la colline de Matterhorn et la fortifier pour résister à l’armée nord-vietnamienne, l’abandonner pour exécuter une autre tâche, sans munitions et nourriture suffisantes, puis la réinvestir, telle est la mission qui incombe à la Compagnie Bravo dirigée par le lieutenant Mellas. Qu’ils marchent dans une jungle infestée de tigres et de sangsues, s’enfoncent dans leurs trous de combat boueux ou commettent l’irréparable, ce que vivent ces « gamins » noirs et blancs est tout à la fois terrifiant, héroïque, cruel, vain, tendre, absurde, désespérant et sublime. Un livre unanimement salué par la critique. »

    Livre lu dans le cadre du challenge « A l’assaut des pavés » catégorie « livre historique ».
    931 pages.

  • « Un manoir en Cornouailles » d’Eve Chase…

    « Un manoir en Cornouailles » d’Eve Chase…

    Le titre, la couverture, l’endroit où l’intrigue se déroule avaient tout pour me plaire et je n’ai pas été déçue… 

    Le lecteur oscille classiquement entre deux temporalités, 1968 et plus de trente ans plus tard, dans un lieu unique, le Manoir de Pencraw appelé également le Manoir des Lapins noirs. 

    Comment vous parler de ce livre sans révéler quoi que ce soit ? 
    C’est compliqué… 
    Si je vous dis Cornouailles, mort et secrets de famille vous embarquez ? 

    Ce n’est pas un thriller mais une fois plongés dans ce (premier) roman vous aurez du mal à vous en détacher : vous vous attacherez assurément à tous les personnages et vous serez portés par cette histoire joliment romanesque empreinte de mystères envoûtants et captivants bien ficelés. 

    A toutes celles et tous ceux qui aiment les atmosphères so british à la Daphné du Maurier pour ne citer qu’elle, je recommande vivement.
    Le tout accompagné d’un excellent Earl Grey bien évidemment (et d’un poilu attentif). 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (10/18) : 

    « Cornouailles, 1968. Pencraw, un grandiose manoir en ruine dans lequel les Alton élisent domicile l’été. Le temps semble s’y être arrêté et défile sans encombre. Jusqu’au drame qui vient bouleverser leurs vies et arrêter le temps à jamais.Cinquante ans plus tard, avec son fiancé Jon, Lorna roule à la recherche du manoir des Lapins noirs, cette maison où elle a séjourné enfant. Elle rêve d’y célébrer son mariage. Tout dans cette vieille demeure l’appelle et l’attire. Mais faut-il vraiment déterrer les sombres mystères de ce manoir en Cornouailles ? »

  • « Les mille et une vies de Billy Milligan » de Daniel Keyes…

    « Les mille et une vies de Billy Milligan » de Daniel Keyes…

    Une fois commencé, vous aurez du mal à le lâcher !
    634 pages. D’une seule traite donc. 

    Une dissociation de la personnalité.
    Des viols.
    L’irresponsabilité pénale. 

    Une histoire vraie : celle de William Stanley Milligan (1955-2014).

    Au fur et à mesure que le lecteur tourne les pages, il découvre les différentes personnalités qui habitent Billy Milligan : 24 au total ! Oui, oui, vous avez bien lu…
    Les 10 principales et les secondaires (les « indésirables ») d’où découlent différents traits de caractère, différents âges, différents sexes (et orientations sexuelles), différentes langues et accents… 

    Une (dé)construction en trois parties.
    Pour mieux connaître sa vie. Pour mieux « comprendre » le pourquoi, sans toutefois cautionner ou dédouanner évidemment. 
    Et c’est bien là la force du livre. 

    Sévices psychologiques, sévices physiques, sévices sexuels.
    Billy Milligan s’est protégé comme il a pu ai-je envie de dire.

    Tellement perturbant que le livre devient un véritable page turner, à en devenir un peu dingue… 

    Si vous appréciez la psychologie, la psychiatrie qui  dépassent les frontières du droit (pénal), ce livre est pour vous.
    Et si vous restez seul(e) dans votre tête une fois refermé, chapeau bas.

    Une lecture fascinante.

    ©Céline Huet-Amchin

    Remarques : 

    Je préfère le titre en anglais « The minds of Billy Milligan » (littéralement « Les esprits de Billy Milligan »). 

    Le Livre de Poche le classe dans les thrillers. Je n’ai pas trop compris étant donné que c’est plus une biographie. Certainement plus « vendeur »…  

    Note de l’éditeur (Le Livre de Poche) : 

    « Quand la police de l’Ohio arrête l’auteur présumé de trois, voire quatre, viols de jeunes femmes, elle pense que l’affaire est entendue : les victimes reconnaissent formellement le coupable, et celui-ci possède chez lui la totalité de ce qui leur a été volé. Pourtant, ce dernier nie farouchement. Son étrange comportement amène ses avocats commis d’office à demander une expertise psychiatrique. Et c’est ainsi que tout commence…
    On découvre que William Stanley Milligan possède ce que l’on appelle une personnalité multiple, une affection psychologique très rare. Il est tour à tour Arthur, un Londonien raffiné, cultivé, plutôt méprisant, Ragen, un Yougoslave brutal d’une force prodigieuse, expert en armes à feu, et bien d’autres. En tout, vingt-quatre personnalités d’âge, de caractère, et même de sexe différents ! »

    J’ai vu il y a plusieurs mois de cela le film « Split », inspiré de l’histoire de Billy Milligan. 
    Si la performance de l’acteur (James McAvoy) est à relever, entre les deux je vous recommande vivement le livre !

  • « Geisha » d’Arthur Golden…

    « Geisha » d’Arthur Golden…

    Ce livre attendait depuis des lustres dans ma PAL !
    Ma Maman se l’était offert en mars 1999.
    Rien n’arrive pas hasard dit-on…

    Je l’ai beaucoup aimé. Beaucoup !
    Au point de l’avoir laissé infuser comme il se doit.
    J’ai effectivement fait exprès de ralentir ma lecture pour ne pas arriver trop vite au mot « fin ».

    Les descriptions sont tellement minutieuses et sublimes, les personnages tellement attachants que cela a été un véritable crève-coeur de tourner la dernière page et de refermer ce roman. 

    Il immerge le lecteur dans le quotidien parfois peu enviable des geishas, symboles historiques et mythiques du Japon.

    Arthur Golden nous propose les mémoires de l’une d’entre elles : Chiyo, enfant pauvre devenue Sayuri, célèbre geisha de Gion. 

    Une histoire dans l’Histoire au souffle romanesque inspirant qui nous éclaire, nous occidentaux, sur cette tradition si particulière dont on ne maîtrise aucun des codes et qui est malheureusement souvent mal interprétée. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (JC Lattès) : 

    « Sous la forme des mémoires d’une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d’une jeune fille se vend aux enchères et où l’amour doit être méprisé comme une illusion. 
    Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l’histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C’est à travers son regard d’enfant malheureuse que l’on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C’est à travers son initiation et sa métamorphose que l’on apprendra l’art d’être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l’habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l’attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales. 
    Née sous le signe de l’eau, n’agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d’un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la liberté.’

  • « La ferme du bout du monde » de Sarah Vaughan…

    « La ferme du bout du monde » de Sarah Vaughan…

    470 pages d’une saga familiale en Cornouailles dont un secret tiendra les lecteurs en haleine jusqu’à la dernière page, un souffle romanesque rythmé par une double temporalité, des personnages attachants… 
    Une histoire à la fois intrigante, intense, envoûtante et émouvante… 

    Voici ce que nous offre l’écrivain Sarah Vaughan dans son deuxième roman que j’ai littéralement dévoré et qui ponctue Le mois anglais même si j’écris cette brève ce lundi 1er juillet. 

    N’hésitez pas un instant à vous plonger dedans. 
    Vous aurez du mal à résister à Maggie, Will, Alice, Lucy…

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (Le livre de poche) : 

    « Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille… et ses secrets.1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin. Été 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira. Deux étés, séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?
    Après le succès de La Meilleure d’entre nous, Sarah Vaughan revient avec un roman vibrant.

    Destinées prises dans les tourments de la Seconde Guerre mondiale, enfant disparu, paysages envoûtants de la Cornouailles, La Ferme du bout du monde a tout pour séduire les lecteurs de L’Île des oubliés, d’Une vie entre deux océans et de La Mémoire des embruns. »

    Sarah Vaughan est également l’auteur d’ « Anatomie d’un scandale » dont je vous ai parlé en janvier dernier.