« Les enfants sont rois » de Delphine de Vigan…

Mélanie Claux et Clara Roussel. Deux personnes complètement opposées. La première a recherché coûte que coûte la célébrité pour elle, ses enfants et son mari. La seconde est flic. Rien ne les prédisposait à se rencontrer, jusqu’au jour où la fille de Mélanie disparaît. Que s’est-il passé ? Jusqu’où les personnes sont-elles prêtes à aller pour être connues ? 

De Delphine de Vigan j’ai détesté « Rien ne s’oppose à la nuit », qui m’a empêché de lire d’autres romans d’elle jusqu’au jour où j’ai promis à une bibilothécaire avec qui je parlais de l’auteur de me plonger dans « D’après une histoire vraie ». « Je suis certaine que tu vas aimer » m’avait-elle dit. J’ai mis du temps et puis un jour j’ai succombé, et j’ai adoré ! Sans lire pour autant les suivants… jusqu’à son tout dernier paru. 
Tout cela pour dire que lorsque Delphine de Vigan flirte avec les frontières du thriller, ses histoires me plaisent !

Avec « Les enfants rois », Delphine de Vigan nous interroge sur l’annihilation d’une partie de la société tournée à outrance vers les réseaux sociaux, le rêve pour quelques uns (de plus en plus nombreux hélas) d’être célèbres……. à n’importe quel prix ! 
L’écrivain appuie là où ça fait mal : mises en scène, manipulations, dérives, faux semblants, vie virtuelle vs réalité, maltraitance, enfance et intimité volées, non consentement, droit à l’oubli… 
Elle explore les tréfonds de l’âme et cette maladie sociale du paraître poussée à l’extrême. 

Un livre comme un combat contre certaines absurdités du monde actuel. 
Percutant. Glaçant. Une réussite !

« Nous avons eu l’occasion de changer le monde et nous avons préféré le téléachat » (Stephen King, Écriture)

Arrêtez donc de liker et……………….. lisez ! 

©Céline Huet-Amchin 

Note de l’éditeur (Gallimard) : 

 

« Huit crimes parfaits » de Peter Swanson…

Malcolm Kershaw, un libraire de Boston spécialisé dans les romans policiers, se voit questionner par un agent du FBI sur une série de meurtres qui correspondraient en tous points à une liste qu’il a écrite il y a plusieurs années de cela et intitulée « Huit crimes parfaits » tirés d’intrigues connues. Se peut-il qu’il soit le coupable ? Un ou des copycat serai(en)t-il(s) dans la nature et auquel cas court-il un danger ? 

Chers amateurs du genre  je prends les paris que vous allez ADORER ce livre ! 
Nous seulement il vous donnera envie de lire ou de relire les intrigues mentionnées mais encore il vous surprendra de bout en bout jusqu’au dénouement final. 
L’auteur orchestre avec brio une toile d’araignée policière et littéraire complètement dingue et irrésistible.

Si vous le commencez, prévoyez environ 3h devant vous parce qu’il y a peu de chance que vous souhaitiez le refermer avant le point final… 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (Gallmeister) : 

« Libraire spécialisé en roman policier, Malcolm Kershaw reçoit la visite surprise du FBI. L’agent Gwen Mulvey enquête sur deux affaires étranges : une série de meurtres qui rappelle un roman d’Agatha Christie, et un « accident » qui fait écho à un livre de James Cain. Elle espère donc que l’avis d’un expert du genre lui permettra d’interpréter correctement les (rares) indices à sa disposition. Et ce n’est pas tout : Malcolm, quinze ans plus tôt, a publié sur son blog une liste intitulée ”Huit crimes parfaits”, où figuraient ces deux intrigues. Serait-il possible qu’un tueur s’en inspire aujourd’hui ? Très vite, l’angoissante certitude s’impose : le tueur rôde déjà à proximité. Malcolm commence à le voir partout, et sent un véritable nœud coulant se resserrer autour de son cou.

Une intrigue irrésistible et une brillante variation autour du roman policier, avec en filigrane cette question éternelle : le crime parfait existe-t-il ? »

« Captive » de Margaret Atwood…

Grace Marks, femme de chambre, a-t’elle tué son employeur Thomas Kinnear et sa gouvernante Nancy Montgomery avec la complicité du domestique James McDermott ?
Si oui, était-elle sous emprise, folle au moment des faits ? 
C’est ce que va essayer de comprendre le Dr Simon Jordan, spécialiste des maladies mentales, lors d’entretiens avec elle… 

Inspiré d’un fait divers canadien sanglant datant de 1843 et adapté sous forme de mini-série par Netflix (qui respecte complètement le livre à peu de détails près), ce livre est une plongée aussi fascinante qu’effroyable dans les conditions de vie des domestiques et des femmes en particulier au XIXe siècle, dans la psychologie humaine. 

Margaret Atwood ne prend pas partie en faveur ou contre Grace Marks. Hors les pages, les faits ont été jugés et Miss Marks graciée après 30 ans de prison et un séjour en hôpital psychiatrique. Elle nous offre une histoire glaciale, implacable avec de belles envolées littéraires. 

Les auteurs canadiens ont souvent le meilleur des deux mondes : ils savent nous passionner, nous tenir en haleine avec leurs histoires formidablement bien contées à la manière anglo-saxonne et leur qualité d’écriture à la française diablement réussie.

Vous aimez osciller entre le mensonge  et la vérité ? Vous aimez être psychologiquement baladés ? Ce livre est assurément pour vous. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin 

Note de l’éditeur (10/18) : 

« 1873. Grace Marks, seize ans, est condamnée à la réclusion à perpétuité pour le double meurtre de son jeune employeur et de sa gouvernante. Victime sous emprise ou monstre en jupons ? Face à l’échec des rapports psychiatriques, le Docteur Jordan s’empare du dossier, bien décidé à la sortir de son amnésie. Mais pourquoi lui cache-t-elle les troublants rêves qui hantent ses nuits ?

Inspiré d’un sanglant fait divers qui a bouleversé le Canada du XIXe siècle, Margaret Atwood nous offre un roman baroque où le mensonge et la vérité se jouent sans fin du lecteur. Captive est aujourd’hui adapté en série TV. »

« Descartes pour les jours de doute et autres philosophies à la française » de Marie Robert…

Que vous dire de plus suite à ma brève du 13 janvier dernier ? ( « Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo » )

Après Spinoza, Aristote, Nietzsche, Épicure, Platon, Pascal, Levinas, Heidegger, Kant, Bergson, Wittgenstein et Mill, au tour de Rousseau, Montaigne, Descartes, Foucault, Sartre, Voltaire, Ricoeur, de Beauvoir, Camus, Valéry, Baudrillard et Weil !

Une plongée toujours aussi géniale dans les pensées de nos grands philosophes, 100% français cette fois avec la même formule qui rend le tout hyper digeste : une situation que tout le monde a connu ou peu connaître, le concept philosophique à appliquer, une petite biographie, un livre en particulier  et l’encart « Philo Rescue ». Avec en prime dans ce nouvel opus une « citation à emporter » !

Je suis vraiment devenue « fan » des écrits de Marie Robert ! La période est terriblement propice pour la découvrir ou la relire. 
Il me tarde désormais d’ouvrir « Le voyage de Pénélope » qui m’attend dans ma PAL… 

@ bientôt donc et belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (J’ai Lu) : 

« Comment gérer un patron tyrannique ? Peut-on survivre à la honte ? Comment garder son calme face à des enfants surexcités ? Peut-on triompher de sa timidité ? Faut-il ralentir pour vivre à son rythme ?
Ce livre a pour ambition d’apporter du confort à l’inconfort et de construire une passerelle entre des philosophes renommés et notre intimité.
Douze situations inspirantes nous plongent au cœur de nos émotions pour nous aider à affronter nos doutes et nos questionnements. Et apprendre à les surmonter. »

« Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo » de Marie Robert…

La philosophie à la sauce de Marie Robert est un plaisir infini sans fin… On en redemande !
Comme j’aurais adoré avoir le bonheur de l’avoir en Professeur lors de mes études en Lettres (classiques) et Langues (anciennes)… 

Ce livre m’attendait depuis un moment dans ma PAL.
Je l’ai tellement apprécié que j’ai commandé une fois la dernière page tournée « Descartes les jours de doute et autres philosophies à la française » ainsi que son tout dernier « Le voyage de Pénélope ». 

Marie Robert peut se targuer non seulement de convier, de revisiter, de dépoussiérer les plus grands philosophes en immergeant leurs pensées dans notre monde contemporain mais aussi de réussir l’exploit de nous faire tout comprendre de leurs préceptes et de permettre à notre mémoire de s’en souvenir (enfin) par le truchement de titres inoubliables, de situations qui font mouche, d’argumentaires concis, précis et de « Philo Rescue ».

Grâce à elle, philosopher devient terriblement sexy et elle l’a bien compris !
A la lecture de cette pépite littéraire nous comprenons aisément le choix du nom de son compte sur Instagram…

Alors n’hésitez pas un instant : vous allez (l’)adorer !
Et pour les sceptiques qui pensent que ce n’est pas pour eux, je prends les paris. 

Belle lecture à tous ! 

©Céline Huet-Amchin

Note de l’éditeur (J’ai Lu) : 

« Passer toute sa journée chez Ikea, rencontrer ses beaux-parents, se faire larguer au café, cohabiter avec son ado, faire un peu trop la fête… Autant de situations qui peuvent nous déboussoler. Que faire pour éviter la crise de nerfs ou de larmes ? Et si vous invitiez Platon, Spinoza, Nietzsche et leurs amis pour évoquer ces questions du quotidien ? Qu’est-ce que Kant aurait répondu à un texto de rupture ? Aristote aurait-il repris une vodka ? Les philosophes quittent enfin leur bibliothèque pour devenir nos complices de chaque instant.

Douze récits, douze concepts, douze philosophies pour nous aider à réagir avec humour à toutes les surprises de la vie. »