Étiquette : Thrillers Polars & Romans noirs étrangers

  • « Parfaite » de Caroline Kepnes…

    « Parfaite » de Caroline Kepnes…

    Ou comment se retrouver dans la tête d’un psychopathe…

    La lecture est addictive et en même temps très vite inconfortable. 

    Je vous explique pourquoi...

    L’emploi du « je » et du « tu » fait que nous avons l’impression d’être à la fois le libraire fou, le chasseur donc, et le chassé en tant que lecteur lorsqu’il parle de Beck.
    Non non non… je ne suis pas cinglée !
    C’est une double impression très étrange mais bigrement efficace.

    Après avoir refermé le livre, retrouvé toute votre tête et récupéré une activité normale, réfléchissez à ce que vous laissez comme empreinte (parfois indélébile) sur les réseaux sociaux.
    Des fois que Joe passerait par là…

    Perso,  le côté fan, groupie, obsessionnel de quelqu’un me fait flipper !
    C’est bien pour cela que je me suis éloignée de certaines micro-communautés à l’intérieur d’autres…
    CQFD si cela était encore nécessaire.

    Je n’ai pas encore eu l’occasion de voir la série « You » tirée du livre mais j’y songe.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Pocket) :

    « Je sais tout de toi.
    Tu es parfaite.
    Je t’aimerai
    à la vie
    à la mort.
    Tu es à moi
    pour toujours. »

  • « Bad man » de Dathan Auerbach…

    « Bad man » de Dathan Auerbach…

    J’ai eu le plaisir de pouvoir lire « Bad man » en avant-première ET de rencontrer Dathan Auerbach en petit comité grâce au Picabo River Book Club dans un p’tit salon de thé charmant du Ve arrondissement (Coeur de Baker) le 29 janvier dernier.

    Comme vous le savez je déteste spoiler un livre (d’autant plus celui-ci).

    Si vous allez chez votre libraire ce jour, date de sa parution, vous aurez entre les mains un thriller psychologique (étrange/surnaturel) à la frontière volontairement floue et aux « characters » extrêmement bien étudiés.
    Entre les lignes, c’est également une critique sociale et judiciaire de l’Amérique.

    Le suspense, l’angoisse grandissent comme il se doit au fil des pages mais pas forcément de la manière dont on les entend traditionnellement.
    En cela j’ai trouvé Dathan Auerbach original et donc intéressant.

    Sa lecture rend un peu dingue et la fin (sans révéler quoi que ce soit) laisse le lecteur libre quant à son interprétation.
    C’est voulu par l’auteur après lui avoir posé la question.

    Dernière chose : vous n’irez certainement plus jamais au supermarché avec l’esprit tranquille. 😉

    Et donc pour en savoir plus, lisez-le !
    Franchement, l’écrivain est sacrément prometteur…

    Note de l’éditeur (Belfond Noir) :

    « On dit que, passé quarante-huit heures, les chances de retrouver une personne disparue sont quasi nulles. Deux jours pour ratisser les bois alentour, frapper à toutes les portes, remuer ciel et terre. Passé ce délai, l’espoir n’est plus permis.

    Eric, trois ans, a disparu il y a cinq ans. Peu à peu, les affichettes ont jauni, les policiers se sont désintéressés de l’affaire, la vie a repris son cours dans cette petite ville désaffectée de Floride.

    Pas pour Ben, le grand frère de la victime. Qui ne s’est jamais remis du drame. Qui a vu sa famille sombrer. Mais qui n’a jamais cessé ses recherches.

    Recruté en tant que magasinier de nuit dans le supermarché même où Eric a disparu, Ben sent que les lieux ont quelque chose à lui révéler. Quelqu’un sait où est son frère, une personne qui prend un malin plaisir à se jouer de lui. Qui ? Le directeur qui n’a jamais collaboré à l’enquête ? Ses collègues auxquels il a accordé trop vite sa confiance ? Mais il y a plus que ça, une présence impalpable, diffuse, qui brouille ses pensées… Qui est ce bad man dont l’ombre inquiétante plane sur la ville ? »

    Traduction : Nathalie Peronny.

    Merci encore à Léa et à Belfond via la toujours sympathique Anaïs.

  • « Malgré tout la nuit tombe » d’Antonio Xerxenesky…

    « Malgré tout la nuit tombe » d’Antonio Xerxenesky…

    « Parfois , il faut aller jusqu’au bout pour voir ce qui va se passer. »

    Inspiré par l’atmosphère si particulière des films d’horreur sans toutefois nous y plonger totalement, « Malgré tout la nuit tombe » nous parle de solitude et d’occulte dans un Sao Paulo qui n’offre aucun futur professionnel à Alina dans laquelle s’est glissé avec brio l’écrivain.

    Roman à plusieurs tiroirs, ce vrai-faux thriller psychologique, aussi déroutant que fascinant, nous invite à réfléchir métaphysiquement et philosophiquement, nous pousse à chercher des réponses aux questions que tout un chacun peut se poser (le titre original est d’ailleurs « As perguntas », qui veut dire « les questions »).

    Le lecteur oscille entre un jour et une nuit, entre le réel et l’imaginaire.

    J’avoue que ce livre m’a complètement sortie de ma zone de confort, mais j’ai aimé être bousculée.

    Non seulement j’ai découvert un auteur que j’ai eu le plaisir de rencontrer hier matin en petit comité mais également une maison d’édition, Asphalte, qui mérite d’être connue et soutenue tant sa ligne éditoriale en littérature étrangère nous sort de l’ordinaire.

    Il me tarde désormais de m’immerger dans les deux premiers écrits d’Antonio Xerxenesky : « Avaler du sable » et « F ».

    C’est un jeune auteur brésilien à suivre.
    Belle lecture à tous !

    A noter l’excellente traduction de Mélanie Fusaro.

    Note de l’éditeur (Asphalte) :

    « Alina a bientôt trente ans et vit à São Paulo. Doctorante en histoire des religions, elle passe ses journées devant un ordinateur, au vingt et unième étage d’un gratte-ciel, prisonnière d’un boulot alimentaire dans la publicité. Elle peine à surmonter un deuil familial et perd peu à peu sa joie de vivre. Jusqu’au jour où elle est contactée par la police, qui a besoin de ses connaissances pour démasquer une secte soupçonnée d’enlèvements. Et si c’était là l’occasion unique de briser sa routine ? De prendre sa vie en main et de trouver un sens aux questions qui l’assaillent ?

    Une journée et une nuit suffiront à ébranler les certitudes d’Alina, et par là même celles de toute une génération anesthésiée par son quotidien. Dans Malgré tout la nuit tombe, Antônio Xerxenesky fait surgir l’irrationnel dans nos existences cartésiennes, éveillant nos angoisses les plus profondes. »

    Livre lu et rencontre vécue grâce au Picabo River Book Club dont je fais partie.
    Merci à Léa et aux équipes d’Asphalte et de Trames.

  • « Anatomie d’un scandale » de Sarah Vaughan…

    « Anatomie d’un scandale » de Sarah Vaughan…

    Une fois encore, sur les bons conseils de notre Chevalier Libraire national, j’ai nommé Nathalie Couderc, j’ai moi aussi succombé à « Anatomie d’un scandale » que j’ai littéralement dévoré en 24h !

    Ce livre est un véritable page turner.
    L’addiction est complètement irrésistible !

    L’intrigue est intelligente, sur fond de secrets, de mensonges, de manipulations, d’emprise, de vengeance sur plus de vingt années dans les arcanes de la jeunesse dorée d’Oxford puis du pouvoir à Westminster.

    La construction, qui donne alternativement voix aux personnages principaux, nous prouve que Sarah Vaughan a très bien étudié les différents « characters » qu’elle nous propose.

    C’est ficelé d’une manière tellement brillante que j’en verrais bien une adaptation cinématographique…

    Je vous le recommande vivement !

    Note de l’éditeur (Préludes) :

    « Kate vient de se voir confier l’affaire de sa vie, celle qui accuse l’un des hommes les plus proches du pouvoir d’un terrible crime. Kate doit faire condamner James Whitehouse. Sophie adore son mari, James. Elle est prête à tout pour l’aider et préserver sa famille. Sophie doit trouver la force de continuer comme avant.
    Comme avant, vraiment ? Quels sombres secrets dissimule le scandale, et à quel jeu se livrent réellement ces deux femmes et cet homme ?

    ELLE VEUT LE DÉTRUIRE. ELLE VEUT LE SAUVER. LA VÉRITÉ EST UNE CHOSE DANGEREUSE.

    Best-seller international, Anatomie d’un scandale est un thriller psychologique et domestique sulfureux qui mêle radiographie d’un mariage et décryptage des arcanes du monde politique. Un roman ténébreux et puissant. »

  • « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert » : de Joël Dicker à Jean-Jacques Annaud…

    « La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert » : de Joël Dicker à Jean-Jacques Annaud…

    En 2012, le livre a connu un tel succès lors de sa parution que j’ai refusé de le lire de crainte d’être déçue.
    Je nage en effet trop souvent à contre-courant dans ces cas-là…

    Et puis le livre est devenu « un film de 10h », une mini-série de Jean-Jacques Annaud diffusée récemment.
    Les deux premiers épisodes ont débarqué à la TV un soir de semaine où j’étais seule à la maison. Appréciant le réalisateur, je me suis dit « pourquoi pas ? ».
    Je me souviens m’être arrêtée en plein milieu du deuxième au retour de Mon Brun à qui j’ai commencé à raconter l’histoire dans laquelle j’étais bien rentrée. J’ai dû lui dire un truc du style « je crois que cela te plairait mais tu vas refuser d’attendre sa diffusion chaque semaine ». Du coup nous avons pris notre mal en patience et avons enregistré lesdits épisodes que nous avons dévorés en deux soirs !
    Mais de mon côté, je n’ai pas pu attendre pour connaître la fin… Dès le lendemain de ce fameux soir, je suis allée chez mon libraire pour m’offrir le livre…

    D’une fidélité absolue aux lignes de Joël Dicker, Jean-Jacques Annaud en a fait une réalisation extrêmement léchée.
    L’atmosphère cinématographique est telle que je l’imaginais à la lecture, les personnages très travaillés font que vous vous posez des tonnes de questions sur eux tout au long de l’histoire et qu’ils deviennent au fur et à mesure des suspects idéaux jusqu’au rebondissement final qui est machiavélique à souhait !

    Les différentes temporalités donnent un vrai souffle au roman (et par voie de conséquence à l’adaptation) et même si on peut relever quelques petits défauts d’écriture et de propos redondants, le tout est diablement efficace.
    En filigrane, des réflexions plus qu’intéressantes sur la Littérature, les Médias et la Justice sont à relever.

    Alors pour celles et ceux qui ne l’auraient pas lu, vu, faites comme moi et n’hésitez pas un instant !
    Il est franchement très difficile de ne pas succomber…

    Note de l’éditeur (Editions De Fallois Poche) :

    « À New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.

    Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui: son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

    Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements: l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975? Et comment écrit-on un roman à succès? »

  • « Candyland » de Jax Miller…

    « Candyland » de Jax Miller…

    {Lecture commune du mois de décembre du Picaboriverbookclub }

    Je me suis plongée dedans, je l’ai arrêté, je l’ai repris, j’ai failli le refermer définitivement, j’ai persisté…
    Certaines copines Picabettes (qui se reconnaîtront 😉 ) m’ont motivée et m’ont dit de m’accrocher car au final il était super…
    Mais là j’avoue : à un peu plus de 200 pages lues, je jette l’éponge !

    Je n’arrive pas à être touchée par les personnages, l’histoire ne me passionne pas du tout et surtout, j’ai un souci avec l’écriture (ou la traduction) que je trouve assez pauvre…

    Alors comme ma PAL fait toujours de la concurrence à la Tour de Pise et que j’ai appris à me donner le droit d’abandonner une lecture qui ne me plaît pas, voilà voilà.

    Nul doute qu’il trouvera quelqu’un qui l’appréciera…

    Note de l’éditeur (J’ai lu) :

    « Sadie Gingerich, une ancienne amish, est seule dans sa confiserie d’une ville minière de Pennsylvanie. Sa vie est bouleversée lorsque son fils est assassiné par sa petite amie, Allison. Cruauté du destin, Sadie rencontre Danny, le père d’Allison, en proie à ses propres démons. Leurs lourds passés et le choc du meurtre s’entremêlent pendant l’enquête de police, révélant une vérité indicible.
    Entre les doux pâturages de la communauté amish, les montagnes isolées du Nord et les villes minières abandonnées de la Rust Belt, la vie et l’amour sont broyés, laminés par la drogue et la pauvreté de l’Amérique rurale. Un lieu où les rêves ne se réalisent jamais et où les fins heureuses n’existent pas. »

  • « Par le vent pleuré » de Ron Rash…

    « Par le vent pleuré » de Ron Rash…

    Une couverture qui ne peut pas laisser indifférent et un titre aussi énigmatique que beau tiré d’un roman de Thomas Wolfe pour la version française (rien à voir avec celui en anglais « The risen » qui veut dire « Le ressuscité » et que j’aime beaucoup aussi)…

    On oscille entre le passé et le présent dans la peau d’Eugene.
    Des ossements retrouvés dans la rivière de la ville qu’il n’a jamais quittée, Sylva (Caroline du Nord), vont lui remémorer sa relation avec une fille au prénom énigmatique, Ligeia, qu’il avait partagée avec son frère Bill et qui avait disparue aussi soudainement qu’elle était apparue.

    Au-delà de l’histoire, une réflexion laissée à l’appréciation du lecteur sur la famille (ses rivalités, ses secrets), l’adolescence, les libertés insufflées par la période hippie… sur l’emprise, la force et la faiblesse de destinées construites sur des non-dits et des mensonges.
    Sans oublier les paysages, les éléments, éternels et sublimes sujets de la littérature américaine.

    Lu dans le cadre du PicaboRiverBookClub (auteur et titre choisis pour le mois de novembre), ce livre irrésistiblement envoûtant qui se dévore (trop) vite est tout simplement MAGNIFIQUE.

    Belle lecture à tous !

    Note de l’éditeur (Points – Seuil) :

    « Dans une petite ville paisible au cœur des Appalaches, la rivière vient de déposer sur la grève une poignée d’ossements, ayant appartenu à une jeune femme. Elle s’appelait Ligeia, et personne n’avait plus entendu parler d’elle depuis un demi-siècle.

    1967 : le summer of love. Ligeia débarque de Floride avec l’insouciance et la sensualité de sa jeunesse, avide de plaisirs et de liberté. C’est l’époque des communautés hippies, du Vietnam, de la drogue, du sexe et du Grateful Dead. Deux frères, Bill et Eugene, qui vivent bien loin de ces révolutions, sous la coupe d’un grand-père tyrannique et conservateur, vont se laisser séduire par Ligeia la sirène et emporter dans le tourbillon des tentations. Le temps d’une saison, la jeune fille bouleversera de fond en comble leur relation, leur vision du monde, et scellera à jamais leur destin – avant de disparaître aussi subitement qu’elle était apparue.

    À son macabre retour, les deux frères vont devoir rendre des comptes au fantôme de leur passé, et à leur propre conscience, rejouant sur fond de paysages grandioses l’éternelle confrontation d’Abel et de Caïn. »

    A noter la traduction de qualité d’Isabelle Reinharez.

  • « Sommeil blanc » d’Emelie Schepp…

    « Sommeil blanc » d’Emelie Schepp…

    Le 23 mars 2017 je vous parlais de son premier thriller « Marquée à vie » que j’avais beaucoup aimé.

    J’attendais le deuxième avec impatience.
    Peut-être un peu trop…

    J’ai été effectivement quelque peu déçue par ce nouvel opus en terme d’enquête qui ne m’a pas autant tenue en haleine que la première et en terme de personnage, à savoir la procureure Jana Berzelius dont le mystère sur sa personnalité ne s’épaissit pas forcément.

    J’espère que le troisième (que j’attends tout de même) ne manquera pas d’intérêt…

    Note de l’éditeur (Harper Collins) :

    « Une deuxième enquête de Jana Berzelius.

    Quand une jeune Thaïlandaise utilisée pour faire passer de la drogue est retrouvée morte des suites d’une overdose, tous les indices tendent à prouver qu’un certain « Danilo » est lié à l’affaire. Un ennemi personnel que Jana Berzelius a bien l’intention de faire disparaitre. Ancien frère d’armes, il en sait trop sur son enfance sordide. En parallèle, l’équipe de Jana se concentre sur la recherche d’un magnat de la drogue qu’on dit d’une intelligence hors du commun. Tout en brûlant de connaitre son identité, Berzelius doit aussi veiller à ce que Danilo ne dévoile pas… la sienne. »

  • « Dans la cage » de Kevin Hardcastle…

    « Dans la cage » de Kevin Hardcastle…

    C’est une histoire qui peut sembler banale de prime abord, un énième roman noir, une intrigue tragique parmi tant d’autres que peut nous fournir l’Amérique profonde.

    L’auteur nous propose une immersion dans le monde de la boxe et de la délinquance doublée de la volonté du personnage principal, Daniel, de préserver sa famille par-dessus tout.
    Voici le résumé que je pourrais en faire sans spoiler quoi que ce soit.

    J’avoue que la lecture n’a été ni fluide, ni palpitante de bout en bout malgré un bandeau des plus prometteurs « Un roman impeccablement conçu dont les personnages vous briseront le coeur » (John Irving himself!).
    J’avoue également avoir eu du mal à m’attacher aux personnages.

    Cela étant dit, ce premier roman est un irrésistible noeud coulant au fil des pages qui semblent certes parfois interminables mais qui participent au souhait de l’écrivain de nous offrir une ambiance, des descriptions précises, une double temporalité.

    Et donc malgré certaines maladresses et une traduction qui n’est pas des plus léchées à mon humble avis, l’écrivain est néanmoins à suivre je pense.

    J’ai lu ce livre dans le cadre du PicaboRiverBookClub et de rencontres littéraires qui vont avoir lieu lors du Festival America (20 au 23 septembre 2018).
    Un GRAND MERCI renouvelé à Léa qui se reconnaîtra !

    Note de l’éditeur (Albin Michel) :

    « Ancien champion de boxe et de free fight, Daniel a raccroché les gants après une blessure grave et dire adieu à ses rêves de gloire. Devenu soudeur, il mène aujourd’hui une vie tranquille avec sa femme et sa fille, âgée de douze ans, à Simcoe,  petite ville d’Ontario dont il est originaire. Difficile pourtant, dans une région minée par le chômage, de joindre les deux bouts. Aussi Daniel accepte-t-il de se mettre au service de Clayton, un caïd de seconde zone qu’il a connu dans son enfance, le temps de se renflouer. Mais vite écœuré par la violence de ce milieu, il décide de s’affranchir et de remonter sur le ring. Sans se douter que, telle l’araignée prise dans sa toile, il ne pourra se libérer de l’influence néfaste de son ami… »