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  • « Les thés meurtriers d’Oxford » d’H.Y. Hanna…

    « Les thés meurtriers d’Oxford » d’H.Y. Hanna…

    Chou à la crim’

    Mourir en mangeant un scone, cela aurait certes pu être un très chouette au revoir pour peu que l’on soit un tant soit peu gourmand. Mais si c’est un étouffement provoqué, alors cela s’appelle un meurtre !

    Gemma, propriétaire du salon de thé dans les Cotswolds où a été retrouvé le cadavre, va tout faire pour que sa nouvelle affaire des plus prometteuses reste florissante malgré la découverte macabre….

    Ambiance (et humour) so british, personnages attachants, effluves sucrées et théinées… Il n’en fallait pas moins pour que je succombe à ce cosy mystery, d’autant plus en Automne !

    Je comprends désormais le succès rencontré par cette série qui avait, au départ, été auto-éditée. Vivement que je me plonge dans les prochains tomes !

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

     

    Note de l’éditeur (City) : 

    Gemma abandonne son emploi confortable pour rentrer à Oxford et réaliser son rêve : ouvrir un salon de thé traditionnel anglais. Pour ce faire, elle doit dépenser toutes ses économies, retourner vivre chez ses parents et supporter sa mère autoritaire qui joue les entremetteuses, mais elle en est persuadée : c’est pour la bonne cause. La preuve : ses affaires sont déjà en plein essor… jusqu’à ce qu’elle découvre un jour en ouvrant sa boutique qu’un touriste américain a été tué par l’un de ses fameux scones !
    Gemma se retrouve plongée au cœur d’une mystérieuse affaire présentant des liens inattendus avec l’université d’Oxford. Ses propres années d’études sur place reviennent la hanter lorsque le séduisant inspecteur du CID chargé de l’affaire s’avère être son ancien amour d’université. Entre les vieilles commères de son village qui se mêlent de tout et la chatte effrontée de son chef pâtissier qui terrorise sa clientèle, Gemma ne sait plus où donner de la tête…
    Une affaire de meurtre n’est jamais bonne pour les affaires, surtout quand les clients se mettent à penser que vos scones sont mortels. Le nombre de victimes augmente, et le salon de thé de Gemma risque bien de faire faillite. Parviendra-t-elle à trouver le tueur avant que les choses ne tournent sérieusement au vinaigre ?

  • « Les indécis » d’Alex Daunel…

    « Les indécis » d’Alex Daunel…

    Imaginez…

    Vous êtes mort.

    Mais « la bonne surprise, c’est que mourir ne veut pas dire disparaître. »
    Et à votre « âme en transit » un guide vous demande : quel est votre genre littéraire ?
    Vous avez 24h pour arrêter votre choix.
    À partir de là, il faudra qu’un écrivain vous choisisse en guise d’inspiration « pour être là pour tous ceux qui vous aiment, et même d’autres, mais différemment… ».

    Un concept ô combien génial qui m’a ravie !
    Des évocations de livres en guise de souvenirs, ou de futures pages à dévorer…
    C’est ce que propose ce premier roman fort réussi qui se dévore.
    En raconter plus ferait de moi une criminelle franchement.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Archipoche) : 

    Mort dans un accident de voiture, Max, 33 ans, se retrouve à l’Inspiratoire : un lieu où les défunts inspirent des auteurs qui les transformeront en personnages de roman. Encore faut-il choisir un genre littéraire.
    Policier ? Fantastique ? Max est indécis. Heureusement, Mme Schmidt, sa défunte professeure de français de 3e, l’accompagnera dans son voyage introspectif au cœur de sa vie passée et du rôle que les livres y ont joué.
    Alors que l’éternité est devant lui, le temps est compté : il n’a que vingt-quatre heures pour prendre la plus importante décision… de sa seconde vie !

  • « Le grand procès des animaux » de Jean-Luc Porquet…

    « Le grand procès des animaux » de Jean-Luc Porquet…

    Un grand procès.

    Des animaux comparaissent et vous devoir argumenter.

    Pourquoi donc les Hommes devraient les protéger ?

    Seule une espèce sur dix sera sauvée…

    147 pages que vous dévorerez sur fond d’enjeux majeurs de notre temps.
    Une fable irrésistible.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Faubourg)

    Un procès à grand spectacle, sous l’œil des caméras du monde entier. Des animaux défilent devant le président du tribunal. Chacun d’eux doit dire pourquoi son espèce mérite de survivre. Pourquoi l’homme devrait dépenser des fortunes pour sa protection. Seul un sur dix sera sauvé. Le jury, ce sera le public.

    Comparaissent le grand hibou, le martinet noir, le papillon vulcain, l’arénicole… Les interrogatoires sont vifs, tendus, hilarants. Et les animaux très convaincants. Alors, lequel choisir ? Le président du tribunal est de plus en plus nerveux. Il faut dire qu’il y a des coups de théâtre…

    Cette fable satirique est aussi une joyeuse leçon d’écologie. Elle nous invite à regarder le monde animal d’un autre œil. Émerveillé et complice. »

  • « L’heure des oiseaux » de Maud Simonnot…

    « L’heure des oiseaux » de Maud Simonnot…

    Beauté de l’écriture…

    Tragique par l’histoire librement inspirée des multiples abus commis à l’orphelinat de la honte (du Haut de la Garenne) sur l’Île de Jersey…

    Un livre pour ne plus pouvoir dire « on ne savait pas » et qui vous donnera certainement envie, comme moi, d’en savoir plus sur les faits…

    Un livre sensible et poignant qui ne souffre d’aucun pathos.

    À lire absolument ! 

    « Les enfants sont capables de réenchanter l’endroit le plus sordide
    et de créer un monde plus heureux. Un instant.”

    “Elle possède des richesses que personne ne pourra lui dérober :
    sa liberté de penser et l’enchantement procuré par la nature.”


    “Cette heure merveilleuse, suspendue avant l’aube, où tous les chagrins s’effacent,
    où tous les espoirs semblent permis. L’heure des oiseaux.”

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (L’Observatoire) : 

    « Île de Jersey, 1959. Pour survivre à la cruauté et à la tristesse de l’orphelinat, Lily puise tout son courage dans le chant des oiseaux, l’étrange amitié partagée avec un ermite du fond des bois et l’amour inconditionnel qui la lie au Petit.
    Soixante ans plus tard, une jeune femme se rend à Jersey afin d’enquêter sur le passé de son père. Les îliens éludent les questions que pose cette étrangère sur la sordide affaire qui a secoué le paradis marin. Derrière ce décor de rêve pour surfeurs et botanistes se dévoilent enfin les drames tenus si longtemps secrets. »

  • « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan…

    « Les sacrifiés » de Sylvie Le Bihan…

    Le sixième livre de Sylvie Le Bihan est un GRAND roman flamboyant et incandescent qui embellit assurément cette rentrée littéraire et qui va vous faire voyager !

    Je vous le recommande vivement.

    Belle lecture à tous !

     

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Denoël) : 

    « Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d’un oracle lointain : “Éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leur corps…” »

    À l’âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d’Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l’effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico García Lorca et se consume d’amour pour Encarnación, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d’artistes et amante d’Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.
    Hommage passionné à une Espagne légendaire, Les Sacrifiés est un roman d’apprentissage chatoyant qui dépeint la fabrique d’un héros et le prix de la gloire.

  • « Le cirque des merveilles » d’Elizabeth MacNeal…

    « Le cirque des merveilles » d’Elizabeth MacNeal…

    Jeudi 30 juin : je termine en beauté Le mois anglais en vous parlant du “Cirque des merveilles” ! 

    Nellie Moon est une enfant au physique peu ordinaire. Un jour, son père la vend à un directeur de cirque, Jasper Jupiter, pour vingt dollars… 

    Comme pour “La fabrique des poupées”, Elizabeth Macneal nous plonge dans l’Angleterre victorienne de la fin du XIXe siècle et a su une nouvelle fois retenir toute mon attention de lectrice. 

    Les “phénomènes de foires”, les “bêtes curieuses” ont connu malheureusement  leur heure de gloire à une époque. Sans parler de la maltraitance animale.
    L’écrivain nous immerge dans ce contexte de manière extrêmement réaliste. Même si parfois c’est dérangeant il est utile de parler de ce type d’agissements condamnables qui ont existé pour ne plus jamais les revivre.

    Dans la lignée de son premier roman l’écrivain dissèque la solitude, la dépendance, la possession, l’emprise, l’amitié, l’amour, la jalousie, la réalisation de soi-même, le succès, le pouvoir. Elle décrit ainsi avec brio tout une palette d’émotions et campe une atmosphère aussi angoissante que fascinante au fil des pages.

    Une nouvelle réussite. Vivement le prochain. 

    Vous appréciez Dickens, Hugo ? Ce livre est pour vous.

    Belle lecture à tous !

    Un grand merci renouvelé à Aurélia qui se reconnaîtra. 

    © Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Les Presses de la Cité) : 

    « Angleterre, 1866. Nell vit rejetée de tous à cause des taches de naissance qui constellent son corps. Lorsque le Cirque des Merveilles de Jasper Jupiter plante son chapiteau non loin de chez elle, son existence bascule : son père la vend au propriétaire comme nouveau phénomène de foire.
    Contre toute attente, la jeune fille voit son horizon s’élargir. Elle se lie d’amitié avec les autres artistes et se prend d’affection pour Toby, le « photographiste ». Elle qui n’a connu que l’obscurité entre enfin dans la lumière et c’est un véritable triomphe. Mais que lui arrivera-t-il le jour où son succès menacera d’éclipser celui de l’homme qui l’a achetée ? »

  • « La fille de Joyce » d’Annabel Abbs…

    « La fille de Joyce » d’Annabel Abbs…

    Annabel Abbs fait revivre Lucia Joyce, « la fille de » oui. 
    J’avoue que je ne connaissais ni son existence, ni sa vie…

    Ce livre est le portrait tragique d’une femme artiste sacrifiée par sa famille.

    Entre souvenirs et conversations avec Jung son thérapeute, l’emploi du « je » nous propose une immersion plus vraie de nature.
    Le lecteur se retrouve ainsi dans la peau de Lucia et ça fait froid dans le dos.
    À l’époque rappelez-vous, on internait les femmes pour tout et n’importe quoi…

    Cette biographie romancée qui se dévore est mon premier choix dans la catégorie littérature étrangère en tant que jurée du Grand Prix des Lecteurs 2022 Pocket…
    Les résultats seront connus sous peu ! 
    En attendant il entre dans le challenge du Mois Anglais. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Pocket) : 

    « Qui se souvient de Lucia Joyce ? En 1929, la fille du plus grand auteur irlandais révolutionnait, à Paris, la danse contemporaine. En 1934, elle disparaissait de la scène publique – d’asiles en sanatoriums, tel un jouet aux mains des psychiatres… Sa lumière n’aura brillé que cinq ans. Étouffée par un monstre, son grand écrivain de père, rejetée par un autre, son grand amour Samuel Beckett, elle aura sans cesse été la « muse » des uns, la proie des autres dont on se nourrit puis qu’on fait taire. Il est temps d’entendre, enfin, la voix de Lucia Joyce. » 

  • « Des femmes remarquables » de Barbara Pym…

    « Des femmes remarquables » de Barbara Pym…

    Il n’est jamais trop tard pour découvrir un auteur ! 

    Romancière anglaise du XXe siècle « la plus sous estimée », elle mérite d’être mise à l’honneur ne serait-ce que pour son humour so british et son écriture des plus plaisantes. 

    Le pitch ?
    Miss Mildred Lathbury accueille un couple en guise de nouveaux voisins et fera tout pour les réconcilier entre deux tasses de thé le jour où Mrs Napier décidera de quitter son mari…

    Sous ses airs de « lecture facile » Barbara Pym porte un regard affûté et donc intéressant sur les relations entre les femmes et les hommes non sans une pointe d’anthropologie (qui la passionne tant) et d’auto-dérision. 

    Une lecture réjouissante, parfaite en ce mois de juin dans le cadre du Mois Anglais !

    Nul doute que je prendrai plaisir à continuer de découvrir l’oeuvre de cet écrivain dans un futur très proche… 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (10/18) : 

    « Aussi drôle que savoureux, Des femmes remarquables compte parmi les meilleures comédies anglaises.
    Des femmes remarquables passe, en Angleterre, pour l’un des meilleurs crus, et à juste titre. Mildred Lathbury, qui s’épuise elle-même par son excès de vertu et contemple avec consternation les reflets gris et ternes que lui renvoient les miroirs du presbytère trop assidûment fréquenté, est l’un des personnages paradoxalement les plus réussis de Barbara Pym. Son drame ? Être une chic fille qui sait prêter aux autres une oreille trop aisément compatissante et qui a toujours une bouilloire sur le feu pour le thé quand on sonne à sa porte. »
  • « Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

    « Le jardin d’enfance » d’Elizabeth von Arnim…

    Ce livre est une petite pépite littéraire comme je les apprécie ! 

    Un régal d’écriture, de poésie, de nostalgie (heureuse), de souvenirs… 

    Publié pour la première fois en Français, ruez-vous dans les rares librairies qui l’ont (pour ma part, merci aux Cahiers de Colette) !

    En parallèle, découvrez ou redécouvrez le destin incroyable de cette romancière anglaise du XIXe-XXe qui était la cousine de Katherine Mansfield. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Bartillat) : 

    « Au milieu de sa vie, Elizabeth, la narratrice, retourne au jardin de la maison familiale. Les souvenirs affluent : peu à peu, elle laisse surgir un domaine personnel où s’expriment toutes les nuances de la sensibilité et du souvenir.

    Chapitre oublié de son classique Elizabeth et son jardin allemand, Le Jardin d’enfance, ici publié pour la première fois en français et en édition séparée comme il avait été fait à l’origine, reflète le talent empreint de grâce et de délicatesse d’Elizabeth von Arnim.

    De son vrai nom Mary Annette Beauchamp, Elizabeth von Arnim (1866-1941), cousine de Katherine Mansfield, naquit en Australie. Parmi ses vingt et un romans figurent Elizabeth et son jardin allemand, L’Été solitaire, En caravane, tous publiés aux éditions Bartillat, ainsi que son autobiographie Tous les chiens de ma vie. »