« Summer » de Monica Sabolo…

Note de l’éditeur :

Lors d’un pique-nique au bord du lac Léman, Summer, dix-neuf ans, disparaît. Elle laisse une dernière image  : celle d’une jeune fille blonde courant dans les fougères, short en jean, longues jambes nues. Disparue dans le vent, dans les arbres, dans l’eau. Ou ailleurs  ?
Vingt-cinq ans ont passé. Son frère cadet Benjamin est submergé par le souvenir. Summer surgit dans ses rêves, spectrale et gracieuse, et réveille les secrets d’une famille figée dans le silence et les apparences.
Comment vit-on avec les fantômes  ?

Summer…
Si absente…
Et pourtant si présente…

Les thèmes principaux de ce roman sont donc la disparition (volontaire ou non, je vous laisse le découvrir), les souvenirs, les secrets.
Et là je vais être une fois encore à contre-courant de la plupart des blogueurs littéraires…
Sujets maintes fois traités en littérature Monica Sabolo, malgré une écriture bien à elle qui use de métaphores en pagaille (que l’on appréciera, ou pas !) n’a pas su, selon moi, traiter le sujet de manière originale.
Les lignes tournent en rond, le côté malsain de l’histoire est très vite identifié et le frère présent à chaque page est d’une platitude affligeante à mes yeux.
Le plus intéressant pourrait être ce qui intervient à la fin (n’insistez pas, je ne vous révèlerai rien), mais le livre s’arrête là…

Je vous laisse juge(s) !

Editions JC Lattès

Livre lu dans le cadre du Jury du Grand Prix des Lectrices ELLE 2018 dont je fais partie !

« Les crayons de couleur » de Jean-Gabriel Causse…

J’ai lu cette fiction dans le cadre d’une rencontre littéraire organisée par Babelio qui a lieu ce soir. 
Et il me tarde d’échanger avec l’auteur ! 

Note de l’éditeur :

« Du jour au lendemain, les couleurs disparaissent. Dans ce nouveau monde en noir et blanc, un drôle de duo se met en tête de sauver l’humanité de la dépression en partant à leur recherche. Lui, c’est Arthur, employé dans une fabrique de crayons de couleur, aussi paumé que séduisant. Elle, c’est Charlotte, aveugle de naissance et scientifique spécialiste de ces mêmes couleurs qu’elle n’a jamais vues. À leurs côtés, une petite fille au don mystérieux, un chauffeur de taxi new-yorkais, les résidents d’une maison de retraite qui ressemble à une colonie de vacances. À leurs trousses, une bande de bras cassés au service d’une triade chinoise… « 

Ce livre est une petite pépite comme je les aime.

Outre la couverture faite pour être coloriée et une bien jolie histoire aux personnages attachants, j’y ai vu une satire (humoristique et ludique) sociale, sociétale, sociologique des plus intéressantes de notre société mondialement aseptisée.

Jean-Gabriel Causse a le don de nous sensibiliser tout à la fois en rythme et en douceur, comme il se doit…

Une bouffée d’oxygène et de fraîcheur dans cette rentrée littéraire doublée d’une ode à rester un enfant…

Belle lecture à tous !

Editions Flammarion

« Mon Paris littéraire » de François Busnel…

A 30 mn de la reprise de La Grande Librairie pour une nouvelle saison, je vous parle enfin de ce petit guide que j’ai beaucoup apprécié.

C’est bien dit dès le départ. L’auteur ne nous prend pas du tout en traître. Il nous propose une balade subjective.
Alors oui, il en manque. Peut-être que votre librairie de quartier n’y figurera pas. Mais il est à prendre tel quel. N’en soyez pas vexé(e).

Pour sillonner Paris depuis des années, je me suis aperçue que je n’étais pas la plus fidèle en la matière…
Je suis déjà rentrée dans la plupart des chanceuses qui sont mentionnées.
C’est qu’il a plutôt bon goût François !

Ce que j’ai apprécié ?
Tous les arrondissements sont passés au peigne fin, des plus chics au plus populaires. La promenade est parsemée de citations, d’adresses où boire (vins et thés ! ) et se restaurer et d’anecdotes sur des écrivains.

Pour les amoureux des lieux habités, des mots, de l’odeur des livres et de tout ce qui fait un lecteur…

« J’arpente Paris depuis que je suis en âge de marcher.
(…) il y a une chose que j’aime par-dessus tout.
Une chose qui fait de Paris une ville unique : ses librairies.
Sans elles, Paris ne serait pas tout à fait Paris. »

Mug Shakespeare and Co , un de mes QG
(dont je vais finir par vous parler, promis !)…

Editions Flammarion

A quand « Mon New York littéraire » ?

« Le couple d’à côté » de Shari Lapena…

Note de l’éditeur :

« Le soir où Anne et Marco sont invités à dîner chez leurs voisins, la baby-sitter leur fait faux bond. Après six mois de pouponnage et de dépression post-partum, ils avaient pourtant bien besoin de se divertir.
Marco, surtout. Qu’à cela ne tienne, insiste ce dernier : les maisons sont mitoyennes, ils emportent avec eux le babyphone et se relaieront toutes les demi-heures pour aller jeter un œil sur le berceau. La soirée
s’étire. La voisine agite sa plastique de rêve sous le nez de Marco, Anne tente de noyer ses complexes sous des rasades de vin. De retour à la maison tard dans la nuit, le bébé a disparu. »

Que l’on se s’y trompe pas : le lecteur trouve des réponses assez vite aux questions que pose l’intrigue mais c’est une histoire à tiroirs sur le trouble dissociatif et l’emprise très bien ficelée !

La pression est bel et bien présente à chaque page et le tout sait nous tenir en haleine comme il le faut.

J’en verrais bien une adaptation cinématographique !

Editions Presses de la Cité

Livre lu dans le cadre du Jury du Grand Prix des Lectrices ELLE 2018 dont je fais partie !

« Nulle part sur la terre » de Michael Farris Smith…

Note de l’éditeur :

« Une femme marche seule avec une petite fille sur une route de Louisiane. Elle n’a nulle part où aller. Partie sans rien quelques années plus tôt de la ville où elle a grandi, elle revient tout aussi démunie. Elle pense avoir connu le pire. Elle se trompe.
Russel a lui aussi quitté sa ville natale, onze ans plus tôt. Pour une peine de prison qui vient tout juste d’arriver à son terme. Il retourne chez lui en pensant avoir réglé sa dette. C’est sans compter sur le désir de vengeance de ceux qui l’attendent.
Dans les paysages désolés de la campagne américaine, un meurtre va réunir ces âmes perdues, dont les vies vont bientôt ne plus tenir qu’à un fil. »

Un roman social noir made in US dont Hooper aurait pu peindre l’atmosphère, à l’écriture cinématographique mais qui m’a malheureusement laissée sur le bord de la route.

Pour les amateurs du genre…

Editions Sonatine

Livre lu dans le cadre du Jury du Grand Prix des Lectrices 2018 ELLE dont je fais partie !