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  • « Wild » de Cheryl Strayed…

    « Wild » de Cheryl Strayed…

    La rédemption par une marche de 4 200 km (sans aucune expérience !) de Cheryl Strayed dans l’unique but d’être confrontée à elle-même , avec pour seuls compagnons ses anciens démons, les souvenirs de sa mère disparue et des lettres de son ex-mari dans les colis qui l’attendent à chaque grande étape du PCT (Pacific Crest Trail).

    Un livre émouvant, touchant, qui fait réfléchir…

    « Si ta volonté te lâche, dépasse ta volonté »
    (Emily Dickinson)

    J’ai beaucoup, BEAUCOUP aimé.

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Huet-Amchin

    NDLR. Ne pas hésiter à voir l’adaptation cinématographique de ce livre qui est très réussie ! 

    Note de l’éditeur (10/18) : 

    « Lorsque sur un coup de tête, Cheryl Strayed enfile son sac à dos, elle n’a aucune idée de ce qui l’attend. Tout ce qu’elle sait, c’est que sa vie est un désastre. Entre une mère trop aimée, brutalement disparue, un divorce douloureux et un lourd passé de junky, Cheryl vacille. Pour tenir debout et affronter les fantômes de son passé, la jeune Cheryl n’a aucune réponse, mais un point de fuite : tout quitter pour une randonnée sur le « Chemin des crêtes du Pacifique ». Lancée au cœur d’une nature immense et sauvage, seule sous un sac à dos trop lourd, elle doit avancer pour survivre, sur 1700 kilomètres d’épuisement et d’effort, et réussir à atteindre le bout d’elle-même. Une histoire poignante et humaine, où la marche se fait rédemption. »
     
    « Dix-sept ans plus tard, devenue une journaliste célèbre, Cheryl Strayed révèle enfin dans un livre revigorant son expérience, cette part d’ombre. Et de lumière. »
    Marie-Claire
     
    Traduit de l’anglais (États-Unis) par Anne Guitton

  • « Le vieux qui déjeunait seul » de Léa Wiazemsky…

    « Le vieux qui déjeunait seul » de Léa Wiazemsky…

    Il y a des livres qui vous bouleversent tellement ils sont émouvants.
    « Le vieux qui déjeunait seul » en fait partie.
    48h après, je suis encore dedans………………….et j’ai du mal à en parler.

    Cette lecture m’a beaucoup touchée.
    Beaucoup.

    « Très tôt, trop tôt, j’ai appris à sourire pour cacher mes larmes et j’ai connu ces grands moments de tristesse qui soulèvent le coeur et déchirent le ventre, laissant un goût de cendre et de sang dans la bouche »

    L’absence, la quête d’identité, La culpabilité, l’écho d’un encrage dans la guerre 39-45.
    La solitude de deux êtres qui vont se rencontrer.
    Deux « C » qui vont s’entrelasser pour l’éternité et qui vont changer la vie de plusieurs personnes.

    « Le bonheur, cela se décide, Clara ! Tu le portes en toi comme le plus beau cadeau que la vie t’a donné. C’est à toi de le semer et de le faire pousser. Lorsque tu as trouvé la graine, tu dois la protéger, lui donner un peu d’eau, elle grandira et prendra de la place, tu n’auras alors rien d’autre à faire que jouir de sa beauté »

    Une écriture d’une délicatesse infinie qui m’a habitée dès les premières lignes.

    « Comme tous les lundis je l’attends. »

    « Je n’ai jamais pu m’expliquer pourquoi les personnes âgées me touchent autant. (…) J’éprouve le besoin de les protéger, de les prendre dans mes bras et, de ma jeunesse, leur faire un barrage au temps qui passe. »

    Merci à Bénédicte Junger du blog « Entre les Lignes » de m’avoir donné l’envie de tourner les pages de cette petite pépite…

    « La vie est une aventure jolie, heureux qui sait la chanter » (Charles Trénet)

    Très belle lecture à tous !

     

     Editions Michel Lafon

  • « Comment je suis restée inconnu » de Jean-Fabien…

    « Comment je suis restée inconnu » de Jean-Fabien…

    Et flûte (pour rester polie).
    Déjà terminé.

    Eh oui, après « Le journal d’un écrivain sans succès« , il récidive le bougre !

    Vous savez, le même symptôme que « saison 2, épisode X (final) » : il va falloir au moins un an avant de se plonger dans la 3e !

    Parce que, il faut ici l’avouer : on se sent bien dans la position « voyeur de la vie de Jean-Fabien. »

    Sérieux, pense à en faire d’autres : cela va tellement cartonner que la TV ou le cinéma te fera signe… 

    Toujours aussi frais et pétillant qu’un Schweppes aux agrumes sous 31° (à l’ombre).
    Toujours aussi jouissif dans l’écriture.
    Toujours SOOOOOOOOOooooooooo GOOOOOOOOOoooooooood à lire quoi ! (inutile de faire compliquer quand on peut faire simple)

    Et ces deux phrases : « Je ne sais pas où je vais. J’adore ça. »
    Han.
    Le truc qui rend fou tellement il fait rêver et (r)éveille l’imaginaire…

    Bon, trêve de plaisanterie : la suite de la suite est prévue quand ?

    Belle lecture à tous !

    Editions Paul & Mike

  • « Le liseur du 6h27 » de Jean-Paul Didierlaurent…

    « Le liseur du 6h27 » de Jean-Paul Didierlaurent…

    Guylain Vignolles a été affublé d’une contrepèterie à sa naissance.
    Il a pour animal de compagnie un poisson rouge, Rouget de Lisle, dont le numéro est fonction de la mort du précédent habitant du bocal.
    Son travail : broyeur de livres invendus.
    Son salut : sauver toutes les feuilles qu’il peut et les partager.
    C’est ainsi que tous les matins lorsqu’il part besogner, Guylain prend plaisir à lire lesdites pages à voix haute dans le wagon du RER sous les oreilles attentives des autres passagers avant de rejoindre son affreuse machine destructrice.

    Julie collectionne les faïences (14 717) qu’elle compte religieusement « une fois l’an, à l’équinoxe de printemps ».
    Elle est Dame Pipi dans un centre commercial.
    Un jour, elle perd une clef USB dans le RER.

    Le train-train quotidien de Guylain va basculer dès lors qu’il tombe (par le plus grand des hasards) sur les anecdotes de vie racontées par Julie…

    Ce livre, c’est un p’tit bonheur d’édition !
    En le lisant dans les transports, j’avais l’impression d’être en situation et la quête du héros pour retrouver la propriétaire de la clef est des plus charmantes.
    Il est, en plus, joliment écrit.

    Un premier roman fort réussi donc, qui sait réveiller des émotions à sa lecture.

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    Editions Au diable vauvert

  • « Les quatre saisons de l’été » de Grégoire Delacourt…

    « Les quatre saisons de l’été » de Grégoire Delacourt…

    C’est un livre parfois un peu cruel, nostalgique mais finalement très lumineux, tout en finesse et en délicatesse que nous offre Grégoire Delacourt.
    L’on retrouve ici, selon moi, ce grand quelque chose qui a marqué son entrée en littérature.

    Quatre très belles histoires, avec pour points communs une unité de date (14 juillet 1999), de lieu (le Touquet), de partition (Cabrel) et de thème (l’Amour).

    La construction a ceci d’intéressant que chaque histoire est racontée dans un ordre bien chapitré :
    1 – Pimprenelle
    2 – Eugénie Guinoisseau
    3 – Jacinthe
    4 – Rose
    et l’écrivain se réserve la liberté de les conclure à la fin de son livre.

    L’écriture est toujours aussi élégante…

    « L’amour, c’est quand on peut mourir pour quelqu’un. Quand on a les mains qui piquent, les yeux qui brûlent, quand on a plus faim »

    « On ne doit pas redonner vie à nos amours d’enfance. On doit les laisser là où elles sont : dans l’obscurité confortable des souvenirs. Là où les promesses ébauchées, la nostalgie des peaux, des odeurs, là où les rêves enfouis se bonifient et écrivent la plus belle des histoires.
    Celle que rien ne menace. Celle qui n’est jamais arrivée. »

    « Les vacances, c’est ce moment d’enfance qu’on rattrape, où nous étions immortels, où nous allions ne jamais nous quitter »

    « Mais nous nous aimions.
    Nous nous aimions entre les mots et entre les lignes, dans les silences et les regards, dans les gestes les plus simples.
    Nous nous aimions dans le plaisir précieux de nous retrouver souvent.
    Nous nous aimions en marchant sur la digue d’un même pas, en regardant les mêmes jolies choses.
    Nous nous amions à chaque instant, sans chercher à le prolonger, sans rien lui demander d’autre que ce moment d’éternité, justement »

    Une très jolie réussite selon moi.
    Plongez, mais plongez donc !

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    NDLR. Les éditions JC Lattès l’ont fait paraître dans la catégorie « Roman ». Je ne suis pas certaine que ce soit la bonne…

    « L’écrivain de la famille« 
    « La liste de mes envies« 
    « La première chose qu’on regarde« 

  • « L’allée du sycomore » de John Grisham…

    « L’allée du sycomore » de John Grisham…

    A la fin des années 80, un riche terrien (blanc) du Mississippi atteint d’un cancer se suicide en déshéritant ses enfants et ses petits-enfants au profit de sa femme de ménage (noire).
    L’avocat Jack Brigance est chargé de la succession.
    Que révèlera l’inévitable conflit juridique ?

    Cela faisait bien longtemps que j’avais lu John Grisham.
    762 pages d’histoire toujours aussi bien maîtrisée, ficelée, aussi efficace sur fond de tensions familiale, raciale et de rédemption.
    J’ai passé un très bon moment !

    Editions Le Livre de Poche

    NDLR 1. Merci à Anita (qui se reconnaîtra) d’en avoir si bien parlé à notre dernier Club de Lecture et qui a eu la gentillesse de m’offrir le livre.

    NDRL 2. « L’allée du sycomore » fait suite au « Droit de tuer« , mais les deux histoires peuvent se lire indépendamment l’une de l’autre.

  • « La bibliothèque des coeurs cabossés » de Katarina Bivald…

    « La bibliothèque des coeurs cabossés » de Katarina Bivald…

    Ce n’est pas LE livre à la superbe écriture de la fin de l’année 2014, mais avouons… oui, avouons que l’on passe un bon moment de Chick Lit ! 

    C’est une lecture efficace, qui fleure bon la non prise de tête et qui se dévore comme un rien.

    Une fois de temps en temps, cela ne fait pas de mal.
    Bien au contraire.

    Et puis l’on peut y glaner quelques titres à lire… 

    Belle lecture à tous !

    Editions Denoël

  • « La hauteur de l’horizon, histoires à coucher debout » de Fabien Pesty…

    « La hauteur de l’horizon, histoires à coucher debout » de Fabien Pesty…

    Un recueil de nouvelles peu commun.

    Soyons honnête…

    Attention culs coincés, passez votre tour ! (vous risquez de ne pas vous en remettre)

    En revanche pour les esprits curieux de tout qui apprécient le cynisme et pour qui le sens de l’humour ne se limite pas au premier degré, allez-y !

    Parce que Fabien Pesty ne fait peut-être pas dans la dentelle, mais qu’est-ce que j’ai ri !

    Comme quoi la petite bourgeoise que je suis a bien fait de se libérer de certains carcans…

    Cette expérience de lecture (parce que oui, ce fût une sacrée expérience tellement c’est « à part ») je l’ai appréciée.
    Au début, il faut s’accrocher, ok. Mais laissez-vous prendre au jeu, vraiment !

    NDLR 1. Mention spéciale à « Babar » et surtout à « Blanche-Neige et les sept pas-bien-grands » (le wagon du RER A qui a accueilli ma lecture ce matin n’a pas encore dû se remettre de mes hurlements de rires)

    NDLR 2. A noter les dessins fort réussis de Sophie Peigné qui ponctuent chaque histoire.

    Belle lecture à tous !

    Editions Paul & Mike

  • « La vie du dénommé Pierre Daubrac racontée par son chien » de Jean Claude Delayre…

    « La vie du dénommé Pierre Daubrac racontée par son chien » de Jean Claude Delayre…

    Un chien qui raconte sa vie avec son maître, l’histoire n’a rien de banal…
    Qui plus est lorsque ce dernier est poète…

    Une jolie tragico-comédie douce-amère, qui vous donne envie d’aboyer de contentement en remuant la queue !

    Editions Paul & Mike