Blog

  • « Retour à Matterhorn » de Karl Marlantes…

    « Retour à Matterhorn » de Karl Marlantes…

    La guerre du Vietnam « fascine » ou rebute mais ne laisse jamais indifférent. 
    De nombreux réalisateurs et écrivains s’en sont emparés de manière plus ou moins réussie selon le degré de manichéisme sous-jacent.

    Le premier mot qui me vient à la bouche en refermant ce livre est « waouh » !

    Ancien lieutenant des marines, Karl Marlantes nous immerge dans ce conflit de la manière la plus réaliste qui soit, dans ce calvaire qui a rimé avec l’enfer. 

    Si nous avons soit disant entre nos mains un roman, l’Histoire est convoquée à chaque page dans les silences et les bruits où les morts ont souvent été les victimes de nombreuses absurdités en haut lieu. 

    Une lecture qui marque !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le Live de Poche) : 

    « Prendre la colline de Matterhorn et la fortifier pour résister à l’armée nord-vietnamienne, l’abandonner pour exécuter une autre tâche, sans munitions et nourriture suffisantes, puis la réinvestir, telle est la mission qui incombe à la Compagnie Bravo dirigée par le lieutenant Mellas. Qu’ils marchent dans une jungle infestée de tigres et de sangsues, s’enfoncent dans leurs trous de combat boueux ou commettent l’irréparable, ce que vivent ces « gamins » noirs et blancs est tout à la fois terrifiant, héroïque, cruel, vain, tendre, absurde, désespérant et sublime. Un livre unanimement salué par la critique. »

    Livre lu dans le cadre du challenge « A l’assaut des pavés » catégorie « livre historique ».
    931 pages.

  • « Un manoir en Cornouailles » d’Eve Chase…

    « Un manoir en Cornouailles » d’Eve Chase…

    Le titre, la couverture, l’endroit où l’intrigue se déroule avaient tout pour me plaire et je n’ai pas été déçue… 

    Le lecteur oscille classiquement entre deux temporalités, 1968 et plus de trente ans plus tard, dans un lieu unique, le Manoir de Pencraw appelé également le Manoir des Lapins noirs. 

    Comment vous parler de ce livre sans révéler quoi que ce soit ? 
    C’est compliqué… 
    Si je vous dis Cornouailles, mort et secrets de famille vous embarquez ? 

    Ce n’est pas un thriller mais une fois plongés dans ce (premier) roman vous aurez du mal à vous en détacher : vous vous attacherez assurément à tous les personnages et vous serez portés par cette histoire joliment romanesque empreinte de mystères envoûtants et captivants bien ficelés. 

    A toutes celles et tous ceux qui aiment les atmosphères so british à la Daphné du Maurier pour ne citer qu’elle, je recommande vivement.
    Le tout accompagné d’un excellent Earl Grey bien évidemment (et d’un poilu attentif). 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (10/18) : 

    « Cornouailles, 1968. Pencraw, un grandiose manoir en ruine dans lequel les Alton élisent domicile l’été. Le temps semble s’y être arrêté et défile sans encombre. Jusqu’au drame qui vient bouleverser leurs vies et arrêter le temps à jamais.Cinquante ans plus tard, avec son fiancé Jon, Lorna roule à la recherche du manoir des Lapins noirs, cette maison où elle a séjourné enfant. Elle rêve d’y célébrer son mariage. Tout dans cette vieille demeure l’appelle et l’attire. Mais faut-il vraiment déterrer les sombres mystères de ce manoir en Cornouailles ? »

  • « Les mille et une vies de Billy Milligan » de Daniel Keyes…

    « Les mille et une vies de Billy Milligan » de Daniel Keyes…

    Une fois commencé, vous aurez du mal à le lâcher !
    634 pages. D’une seule traite donc. 

    Une dissociation de la personnalité.
    Des viols.
    L’irresponsabilité pénale. 

    Une histoire vraie : celle de William Stanley Milligan (1955-2014).

    Au fur et à mesure que le lecteur tourne les pages, il découvre les différentes personnalités qui habitent Billy Milligan : 24 au total ! Oui, oui, vous avez bien lu…
    Les 10 principales et les secondaires (les « indésirables ») d’où découlent différents traits de caractère, différents âges, différents sexes (et orientations sexuelles), différentes langues et accents… 

    Une (dé)construction en trois parties.
    Pour mieux connaître sa vie. Pour mieux « comprendre » le pourquoi, sans toutefois cautionner ou dédouanner évidemment. 
    Et c’est bien là la force du livre. 

    Sévices psychologiques, sévices physiques, sévices sexuels.
    Billy Milligan s’est protégé comme il a pu ai-je envie de dire.

    Tellement perturbant que le livre devient un véritable page turner, à en devenir un peu dingue… 

    Si vous appréciez la psychologie, la psychiatrie qui  dépassent les frontières du droit (pénal), ce livre est pour vous.
    Et si vous restez seul(e) dans votre tête une fois refermé, chapeau bas.

    Une lecture fascinante.

    ©Céline Huet-Amchin

    Remarques : 

    Je préfère le titre en anglais « The minds of Billy Milligan » (littéralement « Les esprits de Billy Milligan »). 

    Le Livre de Poche le classe dans les thrillers. Je n’ai pas trop compris étant donné que c’est plus une biographie. Certainement plus « vendeur »…  

    Note de l’éditeur (Le Livre de Poche) : 

    « Quand la police de l’Ohio arrête l’auteur présumé de trois, voire quatre, viols de jeunes femmes, elle pense que l’affaire est entendue : les victimes reconnaissent formellement le coupable, et celui-ci possède chez lui la totalité de ce qui leur a été volé. Pourtant, ce dernier nie farouchement. Son étrange comportement amène ses avocats commis d’office à demander une expertise psychiatrique. Et c’est ainsi que tout commence…
    On découvre que William Stanley Milligan possède ce que l’on appelle une personnalité multiple, une affection psychologique très rare. Il est tour à tour Arthur, un Londonien raffiné, cultivé, plutôt méprisant, Ragen, un Yougoslave brutal d’une force prodigieuse, expert en armes à feu, et bien d’autres. En tout, vingt-quatre personnalités d’âge, de caractère, et même de sexe différents ! »

    J’ai vu il y a plusieurs mois de cela le film « Split », inspiré de l’histoire de Billy Milligan. 
    Si la performance de l’acteur (James McAvoy) est à relever, entre les deux je vous recommande vivement le livre !

  • « 22/11/63 » de Stephen King…

    « 22/11/63 » de Stephen King…

    Cela faisait bien longtemps que j’avais lu un Stephen King !
    Parmi tous ceux qui figurent dans mes bibliothèques, celui-ci est assurément à classer à part.
    Si vous n’appréciez pas cet écrivain de prime abord, peu importe parce que nous sommes loin de sa came horrifique traditionnelle (malgré certains clins d’oeil). 

    22/11/63.
    Assassinat de JFK bien sûr faut-il le rappeler ?!
    Mais si on tentait de changer le cours de l’Histoire par un subterfuge dont le Maître a le secret ?
    Tel est l’enjeu de cette intrigue palpitante au souffle romanesque incroyable qui fleure bon les sixties. 

    J’avoue que l’on ne voit pas passer (et c’est tant mieux) les 1 044 pages.  
    Dès les premières tournées, on se retrouve vite attaché aux personnages et embarqué dans ces voyages dans le temps. 

    Derrière ce roman peu commun on peut ressentir un gros travail de documentation de l’auteur concernant la période mentionnée.

    Oui, je peux vous avouer que King m’a littérairement impressionnée.
    Vraiment. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Le Livre de Poche) : 

    « Imaginez que vous puissiez remonter le temps, changer le cours de l’Histoire. Le 22 novembre 1963, le président Kennedy était assassiné à Dallas. À moins que… Jake Epping, professeur d’anglais à Lisbon Falls, n’a pu refuser la requête d’un ami mourant : empêcher l’assassinat de Kennedy. Une fissure dans le temps va l’entraîner dans un fascinant voyage dans le passé, en 1958, l’époque d’Elvis et de JFK, des Plymouth Fury et des Everly Brothers, d’un dégénéré solitaire nommé Lee Harvey Oswald et d’une jolie bibliothécaire qui deviendra le grand amour de Jake. Avec une extraordinaire énergie créatrice, Stephen King revisite au travers d’un suspense vertigineux l’Amérique du baby-boom, des « happy days » et du rock‘n’roll. »

  • « Geisha » d’Arthur Golden…

    « Geisha » d’Arthur Golden…

    Ce livre attendait depuis des lustres dans ma PAL !
    Ma Maman se l’était offert en mars 1999.
    Rien n’arrive pas hasard dit-on…

    Je l’ai beaucoup aimé. Beaucoup !
    Au point de l’avoir laissé infuser comme il se doit.
    J’ai effectivement fait exprès de ralentir ma lecture pour ne pas arriver trop vite au mot « fin ».

    Les descriptions sont tellement minutieuses et sublimes, les personnages tellement attachants que cela a été un véritable crève-coeur de tourner la dernière page et de refermer ce roman. 

    Il immerge le lecteur dans le quotidien parfois peu enviable des geishas, symboles historiques et mythiques du Japon.

    Arthur Golden nous propose les mémoires de l’une d’entre elles : Chiyo, enfant pauvre devenue Sayuri, célèbre geisha de Gion. 

    Une histoire dans l’Histoire au souffle romanesque inspirant qui nous éclaire, nous occidentaux, sur cette tradition si particulière dont on ne maîtrise aucun des codes et qui est malheureusement souvent mal interprétée. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (JC Lattès) : 

    « Sous la forme des mémoires d’une célèbre geisha de Kyoto, un grand roman sur un univers secret et étonnant, où les apparences font loi, où les femmes sont faites pour charmer, où la virginité d’une jeune fille se vend aux enchères et où l’amour doit être méprisé comme une illusion. 
    Une petite fille de neuf ans, aux superbes yeux gris bleu, tels ceux de sa mère qui se meurt, est vendue par son père, un modeste pêcheur, à une maison de geishas : ainsi commence l’histoire de Sayuri dans le Japon des années trente. C’est à travers son regard d’enfant malheureuse que l’on découvrira Gion la décadente, le quartier du plaisir à Kyoto, avec ses temples resplendissants, ses théâtres raffinés et ses ruelles sombres. C’est à travers son initiation et sa métamorphose que l’on apprendra l’art d’être geisha, les rites de la danse et de la musique, les cérémonies de l’habillage, de la coiffure et du thé, comment il sied de servir le saké en dévoilant à peine son poignet, comment surtout il faut savoir attirer l’attention des hommes et déjouer la jalousie des rivales. 
    Née sous le signe de l’eau, n’agissant jamais sans consulter son almanach, franchissant épreuve sur épreuve, Sayuri nous entraîne dans le tourbillon des choses de la vie, futile et tragique comme la Seconde Guerre Mondiale qui détruira Gion. Femme amoureuse toutefois, éprise d’un homme de qualité, convoitée par son ami, elle raconte aussi, toujours de sa voix limpide et inoubliable, la quête sans cesse recommencée de la liberté.’

  • « La ferme du bout du monde » de Sarah Vaughan…

    « La ferme du bout du monde » de Sarah Vaughan…

    470 pages d’une saga familiale en Cornouailles dont un secret tiendra les lecteurs en haleine jusqu’à la dernière page, un souffle romanesque rythmé par une double temporalité, des personnages attachants… 
    Une histoire à la fois intrigante, intense, envoûtante et émouvante… 

    Voici ce que nous offre l’écrivain Sarah Vaughan dans son deuxième roman que j’ai littéralement dévoré et qui ponctue Le mois anglais même si j’écris cette brève ce lundi 1er juillet. 

    N’hésitez pas un instant à vous plonger dedans. 
    Vous aurez du mal à résister à Maggie, Will, Alice, Lucy…

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (Le livre de poche) : 

    « Cornouailles, une ferme isolée au sommet d’une falaise. Battus par les vents de la lande et les embruns, ses murs abritent depuis trois générations une famille… et ses secrets.1939. Will et Alice trouvent refuge auprès de Maggie, la fille du fermier. Ils vivent une enfance protégée des ravages de la guerre. Jusqu’à cet été 1943 qui bouleverse leur destin. Été 2014. La jeune Lucy, trompée par son mari, rejoint la ferme de sa grand-mère Maggie. Mais rien ne l’a préparée à ce qu’elle y découvrira. Deux étés, séparés par un drame inavouable. Peut-on tout réparer soixante-dix ans plus tard ?
    Après le succès de La Meilleure d’entre nous, Sarah Vaughan revient avec un roman vibrant.

    Destinées prises dans les tourments de la Seconde Guerre mondiale, enfant disparu, paysages envoûtants de la Cornouailles, La Ferme du bout du monde a tout pour séduire les lecteurs de L’Île des oubliés, d’Une vie entre deux océans et de La Mémoire des embruns. »

    Sarah Vaughan est également l’auteur d’ « Anatomie d’un scandale » dont je vous ai parlé en janvier dernier.

  • « L’écrivain et la vie » de Virginia Woolf…

    « L’écrivain et la vie » de Virginia Woolf…

    J’ai éprouvé un véritable bonheur de me plonger dans ce petit/grand livre qui attendait depuis des lustres dans ma PAL et que ce Mois anglais a permis de dépoussiérer.

    « Heures en bibliothèque »
    « La lecture »
    « De la relecture des romans »
    « L’art de la fiction »
    « L’écrivain et la vie »
    « La chronique littéraire » (annotée par Leonard Woolf : savoureux !) 
    « Le savoir-faire de l’écrivain »

    Ce recueil de textes écrits tout au long de sa vie invite le lecteur, le critique littéraire et l’écrivain à s’interroger sur son rapport à la Littérature, d’une plume à la fois classique et d’une modernité folle.

    Ce livre nous prouve une fois de plus quelle femme de Lettres incroyable, intemporelle et aux multiples facettes fut Virginia Woolf. 

    A noter la préface éclairante et inspirante d’Elise Argaud, la traductrice. 

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (Rivages poche / Petite Bibliothèque) : 

    « Pour perdurer, chaque phrase doit receler, en son tréfonds, une petite étincelle de feu que le romancier, en dépit du danger, doit à mains nues extraire du brasier. Partant, sa situation est précaire. Il doit s’exposer à la vie ; il doit courir le risque d’être entraîné au loin et trompé par sa duplicité ; il doit s’emparer de ses trésors et ne pas tenir compte du rebut. Mais à un moment donné il lui faut quitter la compagnie et se retirer, seul, dans cette pièce mystérieuse où son corps s’affermit et atteint à la permanence par le biais de processus qui, s’ils échappent au critique, exercent pourtant sur lui une si profonde fascination. Virginia Woolf. Ce recueil de textes écrits tout au long de la vie de Virginia Woolf s’organise autour du rapport de l’écrivain, du lecteur ou du critique à la littérature. Plaçant la lecture au centre du dispositif, Virginia Woolf, par la finesse de sa réflexion, met au jour le fonctionnement du processus de la création littéraire. »

  • « Sang d’encre » de Jill Dawson…

    « Sang d’encre » de Jill Dawson…

    Lu en octobre 2018…
    Je continue d’essayer de rattraper mon retard ! 

    Si le début de ce livre ne m’a pas rendue euphorique, toute l’histoire commence à compter de la page 119 selon moi.

    Patricia Highsmith n’est pas qu’une ombre servant de référence. Véritable personnage de l’histoire à part entière, elle entraîne l’auteur et le lecteur dans un docu-fiction intrigant, dans une histoire assez perverse, psychologique à souhait où on nage continuellement entre deux eaux volontairement obscures. 

    L’écrivain n’est pas sans malmener son lecteur. Jill Dawson joue en effet sur les deux tableaux et elle interroge entre les lignes sur le processus créatif.

    Je qualifierai donc cette vraie/fausse bio, ce vrai/faux thriller de subtil et d’ambigu.
    Le lecteur peut s’y perdre mais personnellement je salue l’originalité du livre.

    Belle lecture à tous ! 

    Note de l’éditeur (Denoël) : 

    « Lorsque, au milieu des années 1960, la romancière Patricia Highsmith s’installe dans un petit cottage dans le Suffolk, en Angleterre, c’est pour s’isoler et se donner le temps d’écrire, mais également pour protéger son intimité : elle entretient en effet une liaison avec Sam, une femme mariée qui vit à Londres. Cependant Patricia est convaincue que quelqu’un l’observe, la surveille, et cette sensation ne fait qu’augmenter avec l’arrivée d’une jeune journaliste qui multiplie les intrusions dans le sanctuaire où elle espérait trouver la quiétude. Lorsque Sam vient la rejoindre pour une escapade amoureuse, les choses ne tardent pas à tourner au drame? Ironie suprême, la grande Patricia Highsmith, qui excelle dans l’art de raconter des histoires de meurtre et de violence, ne serait-elle pas en train de devenir l’héroïne de ses romans d’angoisse ? »

  • « Le libraire de Wigtown » de Shaun Bythell…

    « Le libraire de Wigtown » de Shaun Bythell…

    J’ai lu ce roman en août 2018 et je ne vous en parle que maintenant…
    Mieux vaut tard que jamais ! 

    Journal de bord d’un libraire d’une bourgade du Sud-Ouest de l’Ecosse , ces lignes sont une lecture jubilatoire où les pépites des clients vous feront rire aux éclats (si vous appréciez comme il se doit l’humour anglais of course!).  

    La vie des libraires est très bien décrite ainsi que les coulisses, l’envers du décor (non non non, ces derniers ne passent pas leurs journées à lire contrairement à ce que peuvent penser des générations de dévoreurs d’encre fraîche ou vieillie).

    L’écrivain nous convie également à réfléchir sur ce que sont les vrais lecteurs, les best-sellers, le succès et j’en passe. 

    Les pages de ce premier roman fleurent bon l’atmosphère so british que j’aime tant, la passion du papier, les mots… et nous offrent de bons conseils littéraires au passage. 

    Vous passerez un bon moment. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    « Les vrais lecteurs sont rares, même si une multitude de gens
    se considèrent comme tels. »

    « A mesure que le succès et la renommée d’un auteur s’accroissent,
    le tirage de ses ouvrages augmentent également. »

    « Les recueils de poésie sont autant de possibles qui, un jour peut-être,
    seront déterrés et soigneusement époussetés
    par des paléontologues de la Littérature »

    Note de l’éditeur (Autrement) : 

    « Bienvenue à Wigtown, charmante petite bourgade du sud-ouest de l’Écosse. Wigtown, son pub, son église… et sa librairie – la plus grande librairie de livres d’occasion du pays. De la bible reliée du XVIe siècle au dernier volume d’Harry Potter, on trouve tout sur les kilomètres d’étagères de ce paradis des amoureux des livres. Enfin, paradis, il faut le dire vite…

    Avec un humour tout britannique, Shaun Bythell, bibliophile, misanthrope et propriétaire des lieux, nous invite à découvrir les tribulations de sa vie de libraire. On y croise des clients excentriques, voire franchement désagréables, Nicky, employée fantasque qui n’en fait qu’à sa tête, mais aussi M. Deacon, délicieux octogénaire qui se refuse à commander ses livres sur Amazon.

    Entre 84, Charing Cross Road d’Helene Hanff et Quand j’étais libraire de George Orwell, Le Libraire de Wigtown invite le lecteur à découvrir l’envers du décor : si l’amour de la littérature est primordial pour exercer le métier de libraire, on y apprend qu’il faut aussi un dos en béton et une patience de saint! »