Catégorie : Lectures

  • « Une vie dans les mots » de Paul Auster…

    « Une vie dans les mots » de Paul Auster…

    Paul Auster a accordé toute une série d’entretiens à I.B Siegumfeldt. Pour mettre au point certaines choses mais surtout pour parler de son oeuvre…de son vivant !

    Du processus de création littéraire aux détails les plus infimes qui permettent aux lecteurs d’appréhender autrement ses écrits Paul Auster se livre comme jamais !

    Les chapitres vous permettent de lire ces conversations à votre guise : soit d’un trait, soit en fonction de vos envies en parallèle de vos lectures de l’auteur, avant ou après coup.

    Que vous vous soyez déjà plongés dans tous ses romans et essais ou seulement quelques uns, vous apprendrez beaucoup de l’écrivain. Et de l’homme entre les lignes !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur  (Actes Sud) : 

    « À travers ces entretiens approfondis qui abordent l’œuvre de Paul Auster sous un angle thématique, le lecteur revisitera l’univers de ses récits autobiographiques comme de ses romans, dont il découvrira des aspects ignorés ou encore insuffisamment mis en lumière, notamment les obsessions qui traversent l’œuvre et l’homme.

    L’universitaire danoise Inge Birgitte Siegumfeldt et Paul Auster ont choisi le mode de la conversation pour mieux rester fidèles à l’ADN si spécifique de romans dont chacun constitue un voyage en terres inconnues – pour l’auteur comme pour le lecteur.

    Paul Auster s’est très largement investi, durant trois ans, dans ce dialogue intense, pour offrir à tout son lectorat un accès privilégié à une œuvre d’exception.

    « Je voulais tout mettre sens dessus dessous. Je suppose que c’est une posture extrêmement ambitieuse : ne pas se satisfaire des conventions, en jouer parfois, puis mettre en évidence les normes traditionnelles et les étirer au-delà de leurs limites. »

  • « Le gardien des choses perdues » de Ruth Hogan…

    « Le gardien des choses perdues » de Ruth Hogan…

    Le titre est magnifique et la couverture à tomber.
    C’est ce qui a fait que je me le suis offert et grand bien m’en a pris !

    Un vieil homme lègue à sa fidèle assistante sa maison et tous les trésors qu’elle contient à savoir des objets perdus dont elle devra retrouver les propriétaires, ce qu’il s’était promis de son vivant. 

    Ce livre au doux parfum anglais, littéraire, poétique et théiné a su me séduire et me conquérir dès les premières pages !
    Les personnages sont très bien brossés et la construction typiquement anglo-saxonne : deux histoires se côtoient pour se rejoindre au moment propice correspondant au dénouement de l’histoire. 

    Premier roman de très belle facture, Ruth Hogan plonge le lecteur dans une atmosphère qui fait du bien, assurément.

    Belle lecture à tous ! (avec une excellente tasse d’Earl Grey of course)

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Babel) : 

    « Parce qu’il a égaré le médaillon que sa fiancée adorée, trop tôt disparue, lui avait confié, rompant ainsi la seule promesse qu’elle lui ait jamais demandé de tenir, Anthony Peardew a passé la moitié de sa vie à collecter les objets trouvés au hasard de ses promenades, dans l’espoir de pouvoir un jour les restituer à leurs propriétaires.

    Désormais âgé de soixante-dix-neuf ans, le vieil homme décide de léguer sa demeure victorienne et les “trésors” qu’elle recèle à sa fidèle assistante Laura, qu’il pense être la seule à même d’accomplir la mission qu’il s’est donnée. En exprimant ses dernières volontés, il est loin de se douter de leurs répercussions et de l’heureuse suite de rencontres qu’elles vont provoquer…

    Histoire d’amour et de rédemption, Le Gardien des choses perdues célèbre la magie des objets, le sens qu’ils donnent à nos vies et les liens inattendus qui nous unissent aux autres. Un premier roman enchanteur, à l’humour et au charme irrésistiblement british. »

  • « La fabrique des poupées » d’Elizabeth MacNeal…

    « La fabrique des poupées » d’Elizabeth MacNeal…

    Voici mon nouveau coup de coeur en tant que tueuse en série de livres infiltrée en librairie ! 😉

    1850, à Londres. Silas et Iris se croisent lors de l’Exposition universelle au Crystal Palace. Il est taxidermiste, elle est employée dans un magasin de poupées mais rêve de devenir peintre. Entre dans le tableau Louis Frost, jeune artiste préraphaélite. Iris devient son modèle à la condition qu’il lui enseigne son art. Leur relation se construit au fil des pages pour s’épanouir pleinement. Mais dans l’ombre Silas n’a qu’une idée en tête depuis sa rencontre avec Iris : la posséder ! 

    L’apprentissage de la liberté, l’épanouissement et la réalisation de soi-même, les désirs contrariés, la solitude, la jalousie, la dépendance aussi… voici tout ce que nous propose Elizabeth MacNeal dans ce premier roman fort réussi ! 

    Nous nous attachons dès les premières pages aux personnages principaux et secondaires. Nous sommes happés par l’intrigue qui flirte avec les codes du thriller grâce à Silas, être ambigu et mystérieux. Le lecteur est  immergé dans le Londres victorien où la place de la femme dans l’Art et la condition féminine de l’époque sont très bien décrits. 

    Si vous aimez Dickens avec un soupçon de Süskind, l’atmosphère anglaise, artistique et énigmatique, ce livre à la couverture sublime est pour vous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Presses de la Cité) : 

    « Londres, 1850. L’Exposition universelle va bientôt ouvrir ses portes dans le tout nouveau Crystal Palace, et les badauds se pressent pour venir admirer cette merveille. Parmi eux, Iris, modeste employée dans un magasin de poupées, à la beauté mâtinée de difformité, qui rêve de devenir artiste peintre. Et puis il y a Silas, taxidermiste amateur de macabre et de curiosités, désireux d’y exposer ses créatures. Ces deux-là se croisent, et leurs destins en seront à jamais bouleversés. Iris accepte bientôt de poser pour Louis Frost, un jeune peintre préraphaélite. Avec lui, le champ des possibles s’élargit, et le modèle, avide de liberté, découvre peu à peu l’art et l’amour. Mais c’est compter sans Silas, qui rôde non loin de là, tapi dans l’ombre, et n’a qu’une idée : faire sienne celle qui occupe toutes ses pensées, jusqu’à l’obsession…

    Campée dans un Londres à la Dickens, La Fabrique de poupées met en scène la détermination d’une femme à s’affranchir de sa condition. C’est aussi un conte cruel, raffiné et résolument moderne, au suspense maîtrisé, qui explore avec une précision chirurgicale les frontières entre l’amour, le désir et la possession. »

  • « L’étrange bibliothèque » d’Haruki Murakami…

    « L’étrange bibliothèque » d’Haruki Murakami…

    Imaginez…
    Vous pensez rentrer dans la salle de lecture d’une bibliothèque et finalement vous vous retrouvez dans une prison. Votre seule chance d’en sortir ? Apprendre trois livres par coeur en un mois et réussir l’examen ! 

    Rêve, cauchemar ou réalité ? 

    Une nouvelle de 73 pages pour les amoureux des livres qui apprécient les métaphores.

    Haruki Murakami m’a fait oublier « Kafka sur le rivage » et m’a donné envie de lui laisser une nouvelle nouvelle chance. 😉 
    Merci à mon apprentie collègue Camille qui me l’a conseillé. 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (10/18) : 

    « Un jeune garçon se rend à la bibliothèque municipale. Jusqu’ici, rien que de très banal, le garçon est scrupuleux, il rend toujours ses livres à l’heure. Cette fois, pourtant, c’est d’abord l’employée qui l’envoie dans une salle qu’il ne connaissait pas. C’est un vieil homme, ensuite, qui le mène par les méandres d’un labyrinthe dans ce qui semble bien être une prison. C’est un homme-mouton qui l’y attend, qui aimerait bien l’aider mais qui redoute le pouvoir du gardien des livres. Enfin, c’est une frêle jeune fille muette qui va l’aider à se libérer de cette bien étrange bibliothèque… »

  • « L’île des oubliés » de Victoria Hislop…

    « L’île des oubliés » de Victoria Hislop…

    Si le début avait réussi à me convaincre j’avoue m’être vite ennnuyée même si je suis allée jusqu’au bout de ma lecture.

    J’étais emballée par le côté Crète et secrets de famille mais ces derniers ne m’ont pas paru suffisamment originaux pour me tenir en haleine.

    A vous de voir ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Livre de Poche) : 

    « L’été s’achève à Plaka, un village sur la côte nord de la Crète. Alexis, une jeune Anglaise diplômée d’archéologie, a choisi de s’y rendre parce que c’est là que sa mère est née et a vécu jusqu’à ses dix-huit ans. Une terrible découverte attend Alexis qui ignore tout de l’histoire de sa famille : de 1903 à 1957, Spinalonga, l’île qui fait face à Plaka et ressemble tant à un animal alangui allongé sur le dos, était une colonie de lépreux… et son arrière-grand-mère y aurait péri. Quels mystères effrayants recèle cette île que surplombent les ruines d’une forteresse vénitienne ? Pourquoi, Sophia, la mère d’Alexis, a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la déchirante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets… Bouleversant plaidoyer contre l’exclusion, L’Île des oubliés, traduit dans vingt-cinq pays et vendu à plus de deux millions d’exemplaires, a conquis le monde entier. »

  • « Le Souffleur de Rêves » de Bernard Villiot et Thibault Prugne…

    « Le Souffleur de Rêves » de Bernard Villiot et Thibault Prugne…

    Apprenti chez Pietro Spalato, maître verrier renommé, le jeune Zorzi Ballari nourrit l’espoir de devenir souffleur. Après avoir malencontreusement brisé un pain de verre qui lui écrase le pied, il tente en vain de continuer sa formation. Complètement rejeté et surnommé « Il Ballarino » (« le danseur ») à cause de sa boiterie soutenue par une canne, les mauvaises langues vont bon train puis finissent par s’éteindre. Mais pas la passion de l’ex apprenti ! Personne ne sait alors que dans la nuit insulaire italienne de Murano Zorzi persévère à l’insu de tous pour devenir le plus délicat des tourneurs de canne à vent. Il fait alors la connaissance de Giacomo, un enfant de la rue, à qui il souffle un rêve et qui répand la nouvelle…

    En dire plus serait raconter toute cette magnifique histoire, aussi initiatique que poétique. Le texte est merveilleux (d’autant plus lu à voix haute à vos enfants, à vos poilus… 😉 ) et les planches d’une grande beauté.

    A l’approche de Noël, je ne peux que vous recommander de poser délicatement « Le souffleur de rêves » sous le sapin afin que la magie qui l’enveloppe perdure… 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gautier Languereau) : 

    « Au nord de Venise, sur l’île de Murano, célèbre dans le monde entier pour ses maîtres verriers, un mystérieux souffleur fit une nuit le bonheur d’un enfant en lui offrant un cadeau extraordinaire : une bulle de rêve. Dès lors, tous les enfants de l’île réclamèrent des rêves merveilleux. 

    Mais qui était donc ce souffleur magicien ? »

  • « Éloge voluptueux du chat » de Stéphanie Hochet…

    « Éloge voluptueux du chat » de Stéphanie Hochet…

    Voici mon second coup de coeur en tant que tueuse en série de livres infiltrée en librairie ! 

    J’aurais dû vous parler de ce livre depuis septembre 2018…
    Mieux vaut tard que jamais !

    Retrouvons Stéphanie Hochet pour un nouvel Éloge du chat, voluptueux cette fois !

    Véritable anthologie des chats dans tous leurs états, que ce soit par le biais de la littérature, de l’histoire, des arts… cet essai propose au lecteur des histoires courtes à entrées multiples.
    Vous prendrez plaisir à vous y plonger à votre guise, de manière chronologique ou en l’ouvrant à la lettre alphabétique de votre choix. Et même si vous connaissez déjà pas mal d’anecdotes sur les petits félins, soyez assurés d’en découvrir d’autres. 

    À lire comme un chat que vous caressez, en ronronnant de plaisir tout simplement !

    Clin d’oeil spécial adressé à l’écrivain :
    Stéphanie, il y a un hic si je peux me permettre. Vous parlez en effet du Maine Coon mais pas du Sacré de Birmanie. Imaginez la pagaille à la maison… L’humaine que je suis s’est retrouvée terriblement ennuyée. Coon Nabuchodonosor, que vous avez rencontré à la Librairie Millepages à Vincennes lors d’un évènement en votre honneur, vous chalue tandis que Sacré Jayavarman vous boude quelque peu. Il réclame un addendum en bonne et due forme.

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur  (Philippe Rey) : 

    « Animal domestique préféré des Français, compagnon fétiche des écrivains, figure incarnée de l’érotisme, symbole du guerrier libre et courageux, le chat a colonisé notre imaginaire. Indépendant et fier, il est souvent présenté comme ayant la réputation d’avoir domestiqué « ses humains ». De Baudelaire à Picasso, de Churchill à Doris Lessing, de Rossini à Kwon Yoonjoo, en passant par la comédie musicale Cats et les Pussy Riot, Stéphanie Hochet offre une promenade culturelle surprenante et riche à travers la centaine d’entrées que propose cet éloge, retraçant l’histoire des attachements si variés qui unissent les humains aux chats.
    Évadé perpétuel, roi fainéant, curieux génie, quelle meilleure forme que celle d’un dictionnaire pour saisir les esquives et malices du chat ? Stéphanie Hochet en témoigne et dresse avec amour (et volupté !) un portrait subtil du petit félin, tissant anecdotes, souvenirs, histoire et réflexions érudites. »

  • « Downton Abbey : le livre de cuisine » d’Annie Gray…

    « Downton Abbey : le livre de cuisine » d’Annie Gray…

    Je l’ai découvert grâce à une collègue lors d’une immersion professionnelle à la librairie Millepages à Vincennes.

    Pour tous les amoureux de la série, impossible d’y résister !
    Les éditions Marabout nous propose un livre absolument magnifique, agrémenté de sublimes photographies qui rendent hommage à tous les personnages et des recettes qui n’ont pas l’air compliqué à réaliser.

    A l’approche de Noël (J-66) c’est assurément un bien joli cadeau à déposer sous le sapin, ou avant si comme moi vous cédez à la tentation sans qu’aucune occasion la justifie ! 😉

    Upstairs : 

    • Breakfast
    • Le déjeuner et le souper
    • Thé anglais et garden-parties
    • Pique-niques, parties de chasse et courses
    • Repas de fête
    • Le dîner à l’étage

    Downstairs :

    • Dîner chez les domestiques
    • Le thé et le souper
    • Salle distillatoire

    Préface de Gareth Neame, producteur exécutif de Downton Abbey

    Belles recettes et dégustations à tous ! 

    © Céline Huet-Amchin

  • « L’écho du temps » de Kevin Powers…

    « L’écho du temps » de Kevin Powers…

    Si l’auteur m’a quelque peu perdue côté histoire (mais pour l’avoir rencontré hier c’est volontaire de sa part 😉 ), j’ai beaucoup apprécié le style des plus réalistes et la magnifique traduction de Carole d’Yvoire.

    On ressent à sa lecture la nécessité extrême d’écrire de Kevin Powers, ce qui rend le texte fort et intense. 

    Nul doute que je vais me plonger très vite dans son premier roman, « Yellow birds » qui lui avait valu une place de finaliste au National Book Award. 
    Sa poésie me tente également beaucoup. 

    Encore un GRAND MERCI à Léa dans le cadre du Picabo River Book Club et à toute la sympathique équipe Delcourt Littérature ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Delcourt) : 

    « Leur destin s’est scellé sur les ruines de la Plantation Beauvais, aux abords de Richmond, en Virginie, puis les flammes ont brouillé leurs traces. Nul n’a jamais su ainsi ce qui est arrivé à Emily Reid Levallois. A-t-elle péri en 1865 dans l’incendie criminel de la plantation qu’elle a peut-être provoqué pour se débarrasser d’un mari tyrannique ? Ou s’est-elle réinventée une vie ailleurs, comme le prétend la rumeur ? Rawls et Nurse, esclaves en fuite, ont-ils disparu dans les marais de Great Dismal ? Et le vieux George Seldom réussira-t-il, bien des années plus tard, à démêler l’énigme de ses origines, lui qui a été trouvé, enfant, avec un simple mot épinglé sur la poitrine : « Prenez soin de moi. Je vous appartiens maintenant » ?
    De la guerre de Sécession à l’Amérique contemporaine, Kevin Powers fouille l’histoire violente et déchirée de son pays à travers les vies de ces personnages emblématiques du Sud, tout en explorant cette question qui hante depuis toujours le cœur des hommes : quelle empreinte laissons-nous sur terre ? »

    Le livre paraît aujourd’hui (le 9 octobre 2019).