Catégorie : Coups de coeur

  • « Descartes pour les jours de doute et autres philosophies à la française » de Marie Robert…

    « Descartes pour les jours de doute et autres philosophies à la française » de Marie Robert…

    Que vous dire de plus suite à ma brève du 13 janvier dernier ? ( « Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo » )

    Après Spinoza, Aristote, Nietzsche, Épicure, Platon, Pascal, Levinas, Heidegger, Kant, Bergson, Wittgenstein et Mill, au tour de Rousseau, Montaigne, Descartes, Foucault, Sartre, Voltaire, Ricoeur, de Beauvoir, Camus, Valéry, Baudrillard et Weil !

    Une plongée toujours aussi géniale dans les pensées de nos grands philosophes, 100% français cette fois avec la même formule qui rend le tout hyper digeste : une situation que tout le monde a connu ou peu connaître, le concept philosophique à appliquer, une petite biographie, un livre en particulier  et l’encart « Philo Rescue ». Avec en prime dans ce nouvel opus une « citation à emporter » !

    Je suis vraiment devenue « fan » des écrits de Marie Robert ! La période est terriblement propice pour la découvrir ou la relire. 
    Il me tarde désormais d’ouvrir « Le voyage de Pénélope » qui m’attend dans ma PAL… 

    @ bientôt donc et belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (J’ai Lu) : 

    « Comment gérer un patron tyrannique ? Peut-on survivre à la honte ? Comment garder son calme face à des enfants surexcités ? Peut-on triompher de sa timidité ? Faut-il ralentir pour vivre à son rythme ?
    Ce livre a pour ambition d’apporter du confort à l’inconfort et de construire une passerelle entre des philosophes renommés et notre intimité.
    Douze situations inspirantes nous plongent au cœur de nos émotions pour nous aider à affronter nos doutes et nos questionnements. Et apprendre à les surmonter. »

  • « Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo » de Marie Robert…

    « Kant tu ne sais plus quoi faire il reste la philo » de Marie Robert…

    La philosophie à la sauce de Marie Robert est un plaisir infini sans fin… On en redemande !
    Comme j’aurais adoré avoir le bonheur de l’avoir en Professeur lors de mes études en Lettres (classiques) et Langues (anciennes)… 

    Ce livre m’attendait depuis un moment dans ma PAL.
    Je l’ai tellement apprécié que j’ai commandé une fois la dernière page tournée « Descartes les jours de doute et autres philosophies à la française » ainsi que son tout dernier « Le voyage de Pénélope ». 

    Marie Robert peut se targuer non seulement de convier, de revisiter, de dépoussiérer les plus grands philosophes en immergeant leurs pensées dans notre monde contemporain mais aussi de réussir l’exploit de nous faire tout comprendre de leurs préceptes et de permettre à notre mémoire de s’en souvenir (enfin) par le truchement de titres inoubliables, de situations qui font mouche, d’argumentaires concis, précis et de « Philo Rescue ».

    Grâce à elle, philosopher devient terriblement sexy et elle l’a bien compris !
    A la lecture de cette pépite littéraire nous comprenons aisément le choix du nom de son compte sur Instagram… 😉

    Alors n’hésitez pas un instant : vous allez (l’)adorer !
    Et pour les sceptiques qui pensent que ce n’est pas pour eux, je prends les paris. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (J’ai Lu) : 

    « Passer toute sa journée chez Ikea, rencontrer ses beaux-parents, se faire larguer au café, cohabiter avec son ado, faire un peu trop la fête… Autant de situations qui peuvent nous déboussoler. Que faire pour éviter la crise de nerfs ou de larmes ? Et si vous invitiez Platon, Spinoza, Nietzsche et leurs amis pour évoquer ces questions du quotidien ? Qu’est-ce que Kant aurait répondu à un texto de rupture ? Aristote aurait-il repris une vodka ? Les philosophes quittent enfin leur bibliothèque pour devenir nos complices de chaque instant.

    Douze récits, douze concepts, douze philosophies pour nous aider à réagir avec humour à toutes les surprises de la vie. »

  • « Le vent nous portera » de Jojo Moyes…

    « Le vent nous portera » de Jojo Moyes…

    Etriquée dans sa vie d’anglaise bien sous tous les rapports, Alice épouse un américain et part s’exiler dans son pays. Une fois sur place, le bonheur n’est malheureusement pas au rendez-vous, excepté lorsqu’elle arpente les chemins montagnards du Kentucky pour apporter des livres aux populations rurales les plus isolées grâce au programme contre l’illettrisme initié par Eleanor Roosevelt… 

    Une fois les personnages bien campés, vous tournerez les pages avec un bonheur certain et surtout avec beaucoup d’impatience afin de connaître au plus vite la fin de cette histoire, véritable ode aux bibliothécaires, qui emporte le lecteur.

    Amoureux des livres, des grands espaces, de l’émancipation féminine, de souffle romanesque et j’en passe, ce (beau) roman anglais à l’accent américain est pour vous. 

    Belle lecture à tous ! 

     

    ©Céline Huet-Amchin

    Je n’avais pas entendu parler de ce livre. Paru en octobre 2019, il m’attendait dans les rayons de la librairie où je travaille. C’eût été fort dommage qu’il parte aux « retours » sans avoir été ouvert… Combien de livres vivent ce triste sort ? Pourquoi toujours parler des mêmes titres, des mêmes auteurs, etc. ? 
    Jojo Moyes a pourtant écrit « Avant toi », best seller anglo-saxon que les français ont découvert grâce à son adaptation cinématographique.
    Nul doute que « Le vent nous portera » (« The Giver of Stars ») connaîtra le même intérêt dans notre pays après son arrivée dans les salles obscures qui ont parfois le mérite de donner la possibilité à un livre de trouver enfin son public… 

    Ceux qui me connaissent bien savent que je nage (souvent) à contre-courant.
    Les rentrées littéraires françaises, bien qu’incontournables, me plombent de plus en plus de par le nombre de livres et les thèmes abordés. Sans parler d’écritures de plus en plus nombrilistes… 

    Je m’évade donc vers l’Ouest, l’Est et les rayons Jeunesse qui savent souvent bien mieux me réjouir ! 

  • « Miss Charity » de Marie-Aude Murail

    « Miss Charity » de Marie-Aude Murail

    Miss Charity raconte la vie d’une petite fille qui devient une femme hors du commun dans l’Angleterre de la fin du XIXe siècle.
    Charity Tiddler s’est créée dès son plus jeune âge une bulle, un univers au troisième étage de la demeure familiale, entourée d’animaux étudiés au microscope puis aquarellés. Elle apprend en outre par coeur les oeuvres de Shakespeare…

    Autant vous le dire tout de suite : j’ai ADORÉ cette lecture certes romancée mais théâtrale par bien des aspects. 
    Ce livre a le parfum de l’enfance, de l’imagination, de la création, de la littérature, de l’atmosphère so british que j’affectionne tant (malgré les diktats sociaux de l’époque somme toute peu réjouissants pour les femmes notamment) d’un voyage immobile artistique (les charmantes illustrations de Philippe Dumas illuminent le texte). 
    Oui, Miss Charity est assurément tout cela !

    L’histoire rend hommage à Beatrix Potter pour le plus grand plaisir de celles et ceux qui ont aimé ses livres pour enfants (vous vous souvenez forcément de Peter Rabbit, Mrs Tiggy Winkle, Jemina Puddle-Duck, Mr Tod, Johnny Town Mouse & Co !).
    S’invitent également dans les pages Oscar Wilde, Bernard Shaw, Charles Dickens…

    Bref ce petit joyau littéraire vous  réjouira et vous fera complètement oublier les tracas du monde. 
    À lire en solitaire avec un thé, un pyjama en pilou  et un chat qui ronronne ou en famille à voix haute. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (L’école des Loisirs) : 

    « Charity est une fille. Une petite fille.
    Elle est comme tous les enfants : débordante de curiosité, assoiffée de contacts humains, de paroles et d’échanges, impatiente de créer et de participer à la vie du monde.
    Mais voilà, une petite fille de la bonne société anglaise des années 1880, ça doit se taire et ne pas trop se montrer, sauf à l’église, à la rigueur. Les adultes qui l’entourent ne font pas attention à elle, ses petites soeurs sont mortes. Alors Charity se réfugie au troisième étage de sa maison en compagnie de Tabitha, sa bonne. Pour ne pas devenir folle d’ennui, ou folle tout court, elle élève des souris dans la nursery, dresse un lapin, étudie des champignons au microscope, apprend Shakespeare par coeur et dessine inlassablement des corbeaux par temps de neige, avec l’espoir qu’un jour quelque chose va lui arriver… »

  • « La bibliothécaire d’Auschwitz » d’Antonio G.Iturbe…

    « La bibliothécaire d’Auschwitz » d’Antonio G.Iturbe…

    Janvier 1944. Dita Kraus est transférée du ghetto de Terezin (Prague) à Auschwitz avec ses parents. Huit livres ont été sauvés (et rafistolés) à l’insu des Nazis. Avec le soutien de Fredy Hirsch elle devient, à 14 ans, « la bibliothécaire d’Auschwitz » et fait circuler les ouvrages au péril de sa vie dans le bloc 31…

    Ou comment rendre le plus « positif » possible un contexte dont nous connaissons l’horreur. 
    Tout le tragique de la situation est quelque peu « atténué » par l’espoir que suscitent ces huit livres qui circulent sous la robe de Dita. 

    « Plus qu’une bibliothécaire , Dita était devenue ce jour-là une infirmière de livres. »

    « Nous avons passé un après-midi très agréable.
    Un après-midi très agréable, à Auschwitz ? »

    « Lire est une joie.»

    « La bibliothèque est maintenant son armoire à pharmacie,
    et elle va donner aux enfants un peu de ce sirop qui lui a permis de retrouver le sourire quand elle croyait l’avoir perdu pour toujours . » 

    Succombez comme moi à ce best seller international qui sera bientôt adapté au cinéma !

    Formée à la bibliothérapie, je suis persuadée qu’un livre dramatique peut faire relativiser un évènement triste que nous connaissons. Osez vous immerger dans une période plus dure que celle que nous traversons actuellement : si des personnes ont retrouvé quelque peu le « sourire » grâce à Dita à Auschwitz, nul doute que vous pourrez le retrouver en vous plongeant dans ces pages malgré ce confinement saison 2.
    Lire a souvent été un acte de résistance. Aujourd’hui encore. Les livres et l’amour que nous leur portons est au-dessus de tout. 

    « Vivre est un verbe qui ne se conjugue qu’au présent. »

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Flammarion) : 

    « À quatorze ans, Dita est une des nombreuses victimes du régime nazi. Avec ses parents, elle est arrachée au ghetto de Terezín, à Prague, pour être enfermée dans le camp d’Auschwitz. Là, elle tente malgré l’horreur de trouver un semblant de normalité.
    Quand Fredy Hirsch, un éducateur juif, lui propose de conserver les huit précieux volumes que les prisonniers ont réussi à dissimuler aux gardiens du camp, elle accepte. Au péril de sa vie, Dita cache et protège un trésor. Elle devient la bibliothécaire d’Auschwitz. »

  • « Un thé à l’eau de parapluie » de Karen Hottois & Chloé Malard…

    « Un thé à l’eau de parapluie » de Karen Hottois & Chloé Malard…

    Depuis quelques jours une des plus belles saisons a débuté : l’Automne.
    Ok il pleut.
    D’accord les températures baissent et le froid commence à s’installer.
    Mais ne déprimez pas et faites comme Elmo : buvez un thé………… à l’eau de parapluie » ! (cela ira tout de suite mieux !)

    Que vous soyez petit ou grand, plongez-vous dans cet album qui enveloppe le lecteur d’une bulle de douceur aux saveurs exquises. 

    Un joli éloge de la pluie, du thé, de l’amitié, du temps à s’accorder… 
    Un livre dont l’auteure aurait pu être Béatrix Potter… 

    Belle lecture à tous !

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Seuil Jeunesse) : 

    « Elmo a le cœur lourd, l’automne est là, la pluie ruisselle derrière ses fenêtres, l’été s’en est bel et bien allé… Mais Elmo a un truc. Quand il a le moral en berne, il prépare un thé à l’eau de parapluie. La recette est simple : il suffit de se placer sous un gros nuage, un gros nuage plein de mer évaporée, chargé de soleil, de sauterelles et de coquelicot, et lorsque le nuage crève, lorsque la pluie se met à tomber, la récolter ! Savourer ce thé avec des amis chers de préférence, fermer les yeux, sentir les vacances couler dans sa tasse, savourer ce breuvage chaud et doux, et une fois qu’on a repris des forces, qu’on est gonflé à bloc, profiter enfin des joies sauvages de l’automne ! »

  • « Liv Maria » de Julia Kerninon…

    « Liv Maria » de Julia Kerninon…

    Liv Maria habite sur une île avec des parents aimants qui l’envoient à Berlin du jour au lendemain suite à un incident dont elle est victime. Cette destination ne sera pas la seule qu’elle connaîtra : tous les lieux qu’elle habitera et les hommes qu’elle rencontrera feront d’elle la femme qu’elle est devenue. 

    Avec ce nouveau roman Julia Kerninon nous dresse un magnifique portrait de femme dont nous suivons le cheminement intérieur au fil des pages et des voyages. Elle nous questionne sur l’enfance, le deuil, le sexe, l’Amour, le destin, les secrets, la vie… Et comme toujours dans ses écrits, livres et Littérature tiennent une place de choix !

    Liv Maria Christensen.
    Retenez bien les nom et prénom de ce personnage : vous n’êtes pas prêts de l’oublier. 

    Belle lecture à tous ! 

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (éditions L’iconoclaste) : 

    « Son nom est Liv Maria Christensen. Enfant solitaire née sur une île bretonne, entre une mère tenancière de café et un père marin norvégien. Envoyée subitement à Berlin à l’âge de 17 ans, elle tombe amoureuse de son professeur d’anglais. Le temps d’un été, elle apprend tout. Le plaisir des corps, l’intensité des échanges. Mais, à peine sortie de l’adolescence, elle a déjà perdu tous ses repères. Ses parents décèdent dans un accident, la voilà orpheline. Et le professeur d’été n’était peut-être qu’un mirage. Alors, Liv Maria s’invente pendant des années une existence libre en Amérique latine. Puis, par la grâce d’un nouvel amour, elle s’ancre dans une histoire de famille paisible, en Irlande. Deux fils viennent au monde. Mais Liv Maria reste une femme insaisissable, même pour ses proches. Comment se tenir là, dans cette vie, avec le souvenir de toutes celles d’avant ?

    Julia Kerninon brosse le portrait éblouissant d’une femme marquée à vif par un secret inavouable. Et explore avec une grande justesse les détours de l’intime, les jeux de l’apparence et de la vérité. »

  • « Les choses humaines » de Karine Tuil…

    « Les choses humaines » de Karine Tuil…

    Voici mon nouveau coup de coeur en tant que tueuse en série de livres infiltrée en librairie ! 😉

    Jean et Claire Farel sont un couple très en vogue dans les sphères journalistique, politique et littéraire. Ils voient leur monde doré vasciller le jour où leur fils Alexandre va être accusé de viol…

    Sur l’autel du pouvoir, des médias, du sexe, de l’argent, de l’ambition, de la perversion, des manipulations, des rapports de force, des arcanes judiciaires, de la condition sociale,etc. le lecteur suit avec une certaine forme d’addiction les personnages formidablement dépeints par Karine Tuil.

    Au-delà de la trame romanesque, l’écrivain porte un regard précis, exigeant, sans concession, lucide et intelligent sur notre société et notre temps et continue ainsi de nous proposer une oeuvre contemporaine percutante.

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallimard) : 

    « Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale. 

    Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ? »

  • « La panthère des neiges » de Sylvain Tesson…

    « La panthère des neiges » de Sylvain Tesson…

    Voici mon premier coup de coeur en tant que tueuse en série de livres infiltrée en librairie ! 😉

    Vincent Munier, photographe animalier, propose à Sylvain Tesson de partir avec lui au Tibet. Au programme ? Tenter de suivre à la trace la panthère des neiges…
    Ce félin emblématique qui fait actuellement partie des « espèces vulnérables » n’est en effet pas aisé à apercevoir, se mêlant admirablement aux grands espaces qu’il arpente.

    L’écrivain voyageur a dû faire preuve d’une patience hors du commun, a vécu une expérience que peu de personnes peuvent connaître dans une vie.
    La panthère lui a appris ce qu’était l’immobilité dans des conditions hostiles où l’échec de la rencontre est souvent de mise. Avec elle il a connu la recherche, la traque, l’affût, l’attente, la vision éphémère et une palette d’émotions redécouverte…

    Aventure initiatique extraordinaire, ce récit est également un magnifique plaidoyer qui porte non seulement sur la protection animale mais aussi sur la nécessité de faire évoluer les mentalités pour sauver notre planète en danger, défis majeurs de notre temps !

    « J’avais appris que la patience était une vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée. Elle aidait à aimer le monde avant de prétendre le transformer. Elle invitait à s’asseoir devant la scène, à jouir du spectacle, fût-il un frémissement de feuille. La patience était la révérence de l’homme à ce qui était donné. (…) Et si rien ne venait, c’était que nous n’avions pas su regarder. » (Sylvain Tesson)

    ©Céline Huet-Amchin

    Note de l’éditeur (Gallimard) : 

    «– Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J’y retourne cet hiver, je t’emmène. 
    – Qui est-ce ? 
    – La panthère des neiges. Une ombre magique! 
    – Je pensais qu’elle avait disparu, dis-je. 
    – C’est ce qu’elle fait croire.»